F1-------saison 2009

Cinquième devant son public dimanche à Barcelone (Espagne), l’Espagnol Fernando Alonso (Renault) ne s’attendait pas à récolter quatre points. Le double champion du monde juge donc sobrement cette performance comme « un bon résultat ».

CLASSEMENT DU CHAMPIONNAT DU MONDE 2009
(après 5 manches sur 17):

Pilotes:
1- Jenson Button (GBR/Brawn GP-Mercedes) : 41 points
2- Rubens Barrichello (GBR/Brawn GP-Mercedes) : 27 points
3- Sebastian Vettel (ALL/Red Bull-Renault) : 23 points
4- Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault) : 15,5 points
5- Jarno Trulli (ITA/Toyota) : 14,5 points
6- Timo Glock (ALL/Toyota) : 12 points
7- Fernando Alonso (ESP/Renault) : 9 points
- Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes) : 9 points
9- Nick Heidfeld (ALL/BMW-Sauber) : 6 points
10- Nico Rosberg (ALL/Williams-Toyota) : 4,5 points
11- Heikki Kovalainen (FIN/McLaren-Mercedes) : 4 points
12- Sébastien Buemi (SUI/Toro Rosso-Ferrari) : 3 points
- Kimi Raikkonen (FIN/Ferrari) : 3 points
- Felipe Massa (BRE/Ferrari) : 3 points
15- Sébastien Bourdais (FRA/Toro Rosso-Ferrari) : 1 point

Classement Constructeurs:
1- Brawn GP-Mercedes : 68 points
2- Red Bull-Renault : 38,5 point
3- Toyota : 26,5 points
4- McLaren-Mercedes : 13 points
5- Renault : 9 points
6- BMW-Sauber : 6 points
- Ferrari : 6 points
8- Williams-Toyota : 4,5 points
9- Toro Rosso-Ferrari : 4 points

Toutes les écuries souhaitant prendre part au Championnat de F1 en 2010, devront confirmer officiellement leur présence auprès de la FIA, entre le 22 et 29 mai prochain. Mais il n'est franchement pas sûr qu'à la date butoir du 29 mai, on dispose de la liste officielle des engagés.


A cela une raison majeure : les propositions de Max Mosley - président de la FIA- d'offrir à certaines écuries une grande liberté technique en échange de budgets (45 milions d'euros) contrôlés et à d'autres des libertés financières mais avec d'impératives restrictions techniques ne font pas l'unanimité. Loin s'en faut.


Dès l'annonce de ce projet, Luca Cordero di Montezemolo, président de Ferrari et président de la FOTA s'était clairement opposé à cette disposition du pouvoir sportif. Mario Theissen patron de l'écurie BMW a lui aussi exprimé ses réticences. Et depuis l'affaire s'emballe. Dimanche matin, sur le circuit de Barcelone, l'association des écuries de Formule 1 (FOTA) s'est à nouveau réuni, cherchant l'unité et même l'unanimité, pour venir contre-carrer les projets de Max Mosley et du pouvoir sportif et aussi ceux du pouvoir économique, celui de Bernie Ecclestone par l'entremise de la FOM (Formula One Management) et de ses filiales. Clairement, réduire les coûts de fonctionnement de la F1 reste un objectif commun à toutes les parties prenantes. En revanche, limiter le budget des écuries en échange d'une totale liberté technologique et brider les ingénieurs des grandes écuries est contraire à l'esprit sportif entonnent en coeur les patrons d'écuries.


Déjà trois non !

Depuis quelques jours, les déclarations pleuvent et les menaces aussi. Ainsi John Howett, président de l'écurie Toyota précisait-il la semaine passée «qu'en l'état actuel des choses et selon les règlements qui ont été publiés nous ne pouvons nous inscrire pour 2010». Et d'ajouter : «Nous voulons être présents et nous estimons avoir été un bon employé de l'entreprise F1 jusque-là mais désormais nous devons réfléchir longuement sur ce que nous allons faire dans le futur, avant de conclure : Nous voulons faire baisser les coûts et nous ne somme pas nécessairement contre un budget limité, mais tout dépend de la manière dont il est décidé et administré.» Depuis, d'autres voix se sont élevées. Dimanche, c'était au tour de Dietrich Mateschitz, propriétaire de Red Bull Racing et de Toro Rosso, d'élever le ton, dans les colonnes du quotidien régional Autrichien Salzburger Nachrichten : «Si les règles proposées pour 2010 restent inchangées, nous ne participerons pas au Championnat 2010.»


Voilà donc le pouvoir sportif prévenu. Et Bernie Ecclestone informé. Les écuries ont donc bien l'intention de se faire entendre. «Mais nous devons régler nos problèmes entre nous, préviennent Mario Theissen (BMW) et Martin Whitmarsh (McLaren). La F1 est arrivée à un point critique juge le nouveau patron de McLaren. Mais la FOTA doit aborder ces discussions rapidement et dans la discrétion. Des déclarations à l'emporte-pièce ne nous aideront pas», confiait-il la semaine passée dans les colonnes de l'hebdomadaire anglais Autosport.


Les prochains jours seront donc déterminant pour définir, à tout le moins clarifier les contours de la prochaine saison et des suivantes. Luca di Montezemolo souhaite rencontrer Max Mosley avant le Grand Prix de Monaco, au nom de l'association des patrons d'écuries. Sans doute aussi pour défendre les intérêts de Ferrari, dont Max Mosley «avoue que la présence n'est pas indispensable à la F1». Les discussions sont loin d'être terminées

Il y a du Boycoot dans l'air compte tenu en particulier de la mise en place d'un plafond pour les budgets

Ben le problème, c'est que dans cette course à l'économie, on risque de perdre de sérieux concurrents, Red Bull et Toyota font partie des "gros" cette année, ça serait une perte de voir d'un coup 6 voitures disparaitre du le grille (puisque Red Bull a aussi Toro rosso)

Ferrari pourrait faire comme toyota,red bull,toro rosso l'année prochaine.

Mosley et Ecclestone sont en train de couler la F1 à petit feu, si Ferrari se retire du paddock, c'est une grosse partie des fans, qui sont tifosos de la Scuderia, qui se désintéressera de la F1, donc en gros, plus de mal que de bien! Si en plus les écuries qui marchent bien en ce moment se désengagent, limite le NASCAR sera plus intéressant à voir... ils feraient bien de rendre le tablier Pippo et Mario, parce que là, la dernière bonne décision de prise pour la F1 à mettre à leur actif, je m'en souvient même plus...

La Scuderia a annoncé qu'elle ne participerait pas au Championnat du monde en 2010, si la FIA ne revient pas sur son projet de F1 "low cost". Luca di Montezemolo dénonce un règlement arbitraire. Max Mosley, président de la FIA, est désormais dos au mur.

.La Scuderia est passée à l'acte ! Après avoir menacé de se retirer si la FIA ne changeait pas le règlement de la F1 "low cost", avec un budget maximal de 40 millions de livres sterling (45 millions d'euros) par saison, Ferrari a annoncé qu'elle "n'inscrirait pas ses voitures pour le championnat du monde 2010". "Telles que les décisions s'annoncent et pour la première dans l'histoire de la F1, le championnat 2010 aura un règlement à deux niveaux, basé sur des règles techniques et des paramètres économiques arbitraires" , annonce un communiqué officiel. La F60 pourrait donc être la dernière née de l'écurie italienne, détentrice de 16 titres mondiaux constructeurs et 15 titres pilotes.

Indirectement dans le communiqué de la Scuderia, Luca di Montezemolo, s'en prend au président de la FIA, Max Mosley : "Le conseil d'administration de Ferrari exprime également sa déception sur la méthode suivie par la FIA de prendre des décisions aussi graves sans concerter les constructeurs et les équipes." De son côté, Max Mosley avait réaffirmé récemment sa détermination à faire passer son nouveau règlement, avec ou sans l'accord de Ferrari : "Le sport peut survivre sans Ferrari. Ça serait très triste. C'est l'écurie nationale italienne."

Info ou intox ?

Plus tôt dans la journée, la Fédération internationale automobile se voulait pourtant optimiste malgré les menaces de plusieurs constructeurs dont Ferrari. "Quels que soient les changements décidés ces dernières années, les écuries ont toujours crié à la fin du monde : le parc fermé, le gel des moteurs, le passage du V10 au V8, le Kers. A chaque fois, certains ont clamé que la F1 allait disparaître. Ces expériences nous permettent de mieux résister aujourd'hui à l'hystérie ambiante. Les gens n'aiment pas le changement", expliquait ainsi le conseiller technique de la FIA Tony Purnell sur le site autosport.com.

Cette fois, la fronde des constructeurs semble plus sérieuse. Sur les dix équipes qui composent le plateau 2009, Ferrari est la quatrième à menacer de ne pas s'inscrire pour la saison prochaine, après Toyota et Red Bull (qui détient aussi Toro Rosso). "Des écuries actuelles, il n'en restera au maximum que deux ou trois à s'inscrire", avait même prédit Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull, en marge du Grand Prix d'Espagne. Partisan de la réforme et intermédiaire malgré lui, Bernie Ecclestone tente de calmer le jeu : "Ils ne sont pas stupides chez Ferrari. Ils ne veulent pas quitter la Formule 1 et nous ne voulons pas les perdre".

Ferrari : "Un règlement à deux vitesses"

Une déclaration d'amour qui n'a pas suffi à calmer les ardeurs à Maranello. Le nouveau règlement pour 2010 prévoit d'accorder des avantages considérables aux écuries qui accepteront de plafonner leur bufget à 45 millions d'euros : ailerons avant et arrière ajustables, régimes moteurs non limités...

La Scuderia Ferrari a menacé hier de quitter la F1 à la fin de la saison au cas où la FIA persisterait dans son désir de mettre en place deux règlements techniques différents l'année prochaine.

C'est une menace sérieuse pour la F1, d'autant plus qu'elle s'ajoute aux déclarations semblables de Toyota et de Red Bull. Toutefois, Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, n'est pas encore gagné par la panique.

"Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour vous parler des mariages parfaits - déclare Ecclestone qui est en pleine procédure de divorce - Mais là, il s'agit réellement d'un mariage parfait. C'est aussi simple que ça et ce n'est pas sur le point de changer. J'espère que Ferrari ne décidera pas de s'en aller. J'espère que nous pourrons trouver un accord pour que tout le monde soit satisfait, mais ce ne sera bien sûr pas facile."

Tony Purnell, conseiller technique de la FIA, pense pour sa part que Ferrari bluffe et que ce n'est pas la première fois qu'ils le font. "Je suis optimiste - déclare-t-il dans les colonnes du Sun - Chaque fois que nous avons changé le règlement, les équipes ont invoqué la fin du monde. Cela s'est vérifié lors du gel du développement des moteurs, du passage aux moteurs V8 et à d'autres occasions."

"A chaque fois, certains ont prédit que la F1 allait s'écrouler. Ces différentes expériences ont tendance à rendre la FIA plus résistante à toute cette hystérie," ajoute Purnell.

Max Mosley n'a toujours pas réagi aux menaces de Ferrari, mais selon le Times, l'entourage du président de la FIA affirme qu'il a accueilli cette nouvelle sans que cela lui cause la moindre inquiétude, car "cette position n'est pas surprenante et qu'elle a peu de chance d'être mise en application."

Flavio Briatore, patron de Renault F1, a annoncé également que si le règlement 2010 était maintenu, Renault ne participerait pas à la prochaine édition...

ce qui ferait un plateau

Brawn GP
McLaren
Williams
BMW Sauber
Foce India

soit la moitié des écuries, dont 2 majeures (Renault et Ferrari) et deux en devenir (Red Bull et Toyota) hors du paddock...

D'autres équipe peuvent encore annoncée qu'il ne participeront pas en 2010

Bernie Ecclestone, patron de la Formule 1, affirme que "personne n'a intérêt a ce que la F1 vacille", dans une interview sur l'affaire des réductions des coûts parue jeudi dans le Figaro. "Notre sport demeure un produit très satisfaisant pour tout le monde, personne n'a intérêt à ce qu'il vacille (...), nous allons trouver une solution", ajoute Ecclestone.

Pour tenter de dégager un compromis, une réunion entre les représentants des équipes, Max Mosley (président de la Fédération Internationale de l'Automobile, FIA) et Bernie Ecclestone est programmée vendredi.

"Nous allons trouver une solution raisonnable dans l'intérêt de toutes les parties concernées. Je ne dis pas que cela sera facile, mais nous y parviendrons", espère le grand argentier de la F1.

Les grosses écuries de Formule 1, dont Ferrari et Renault, ont lancé un défi à la FIA, menaçant de se retirer du championnat du monde 2010 si celle-ci ne revenait pas sur ses nouveaux règlements.

Selon ces réglements, avec des budgets plafonnés à 45 millions d'euros environ, les écuries à petit budget devraient disposer d'avantages technologiques importants, comme les ailerons avant et arrière ajustables et les moteurs aux régimes non limités.

Rappelant que ces budgets plafonnés ne comprenait pas les salaires des pilotes et les dépenses de marketing, Bernie Ecclestone se demande si, "outre tout ce qui ne concerne pas directement le fait d'être compétitif en course, peut-être suffit-il de sortir d'autres postes budgétaires de cette limitation ?

L'équipe BMW Sauber aura bientôt son double diffuseur puisque celui-ci devrait faire ses grands débuts sur la F1.09 dès le Grand Prix de Turquie.

La F1.09 avait déjà fortement évolué sur le plan aérodynamique la semaine passée en Espagne, mais les ingénieurs de Hinwil ne comptent visiblement pas s'arrêter en aussi bon chemin.

Il faut bien avouer qu'ils ont encore beaucoup à faire pour que leur monoplace vise la victoire et se batte pour le titre mondial, ce qui était l'objectif de l'équipe en début de saison.

"Pour être honnête, je dois reconnaître que j'ai hâte d'être déjà en Turquie - déclare Nick Heidfeld - Là-bas, nous aurons une nouvelle évolution aérodynamique, notamment un double diffuseur. J'espère que nous pourrons encore faire un grand pas en avant."

C'est aussi en Turquie que le système KERS devrait faire son retour chez BMW. Il s'agira d'un système modifié par rapport à ce qui a été vu en début de saison.

Après Toyota, Red Bull, Renault et Ferrari, BMW serait-il le prochain constructeur à envisager de ne pas s'inscrire au championnat 2010 de F1? C'est une possibilité envisagée par... Renault.

"Que ce soit Mercedes, Toyota, BMW, Renault et Ferrari, nous sommes sur la même ligne - a déclaré Jean-François Gaubet, porte-parole de Renault F1, sur l'antenne d'Europe 1 - (...)Nous avons jusqu'aux 29 mai pour nous inscrire sur le championnat 2010 et tant que ce règlement est celui-là, nous ne nous inscrirons pas."

Selon Europe 1, les menaces se diversifient pour la F1. "Certaines chaines de télévision ont menacé de ne pas renouveler leurs droits de retransmission si Ferrari et d'autres venaient à se retirer de la compétition," affirme le site de la radio française.

Dans les colonnes du Figaro, Bernie Ecclestone se veut toujours rassurant. "Les représentants des équipes, Max Mosley et moi-même allons nous réunir vendredi. Assis autour de la même table, nous allons trouver une solution raisonnable dans l'intérêt de toutes les parties concernées. Je ne dis pas que ce sera facile, mais nous y parviendrons."

Après une belle prestation à Bahreïn, l'équipe McLaren Mercedes a marqué le pas la semaine passée en Espagne. Mais elle va maintenant affronter le Grand Prix de Monaco, une course qu'elle a remportée ces deux dernières années.

"Le circuit de Monaco est celui que je préfère - déclare Lewis Hamilton qui avait terminé deuxième en 2007 avant de remporter la victoire l'année dernière - Les sensations que l'on a là-bas à 280 km/h, en essayant de faire son chemin, du mieux que l'on peut, entre les rails et les murs de pneus sont tout simplement incroyables. Ce sont les sensations les plus fortes que l'on peut avoir au volant d'une F1."

"Nous espérons que le circuit de Monaco sera l'un de ceux qui conviendront à notre voiture du fait qu'il y a de nombreux virages lents, mais aucune section réellement rapide. J'espère vraiment que ce sera le cas; ce serait fantastique que notre voiture soit compétitive là-bas et que nous puissions à nouveau nous battre à l'avant du peloton," ajoute le champion du monde.

Heikki Kovalainen est lui aussi heureux de revenir à Monaco. "J'adore les circuits en ville et je suis optimiste quant au fait que notre voiture sera compétitive là-bas. Même si mon résultat de l'année dernière ne le démontre pas, j'avais fait une très bonne course l'année dernière, car j'avais pris le départ depuis l'allée des stands et j'ai terminé à la huitième place. J'espère toutefois que ma course sera moins compliquée cette fois-ci."

"Nous utiliserons le KERS à Monaco et nous nous demandons s'il nous sera possible d'en profiter pour dépasser d'autres voitures. Comme d'habitude, le KERS devrait bien nous aider, mais tout peut arriver à Monaco. Après ma décevante course en Espagne, je suis plus déterminé que jamais à signer un bon résultat," ajoute Kovalainen.

Martin Whitmarsh espère que son équipe brillera dans les rues de Monaco, comme elle l'a souvent fait par le passé. "Tout le monde dans l'équipe est fier de la réputation que s'est forgée McLaren dans les rues de Monaco. Nous avons gagné cette course ces deux dernières années et depuis que le Grand Prix de F1 existe, nous l'avons emporté 15 fois, c'est-à-dire plus qu'aucune autre équipe.»

"Ceci explique que nous allons là-bas avec plus d'optimisme que pour la précédente course de Barcelone. Lewis et Heikki adorent ce circuit et nous pensons que la MP4-24 sera plus compétitive dans les rues de la principauté," ajoute le directeur de l’équipe McLaren Mercedes.

Ferrari a décidé d'attaquer la FIA en justice suite aux désaccords persistants au sujet du règlement de la saison 2010. L'écurie italienne veut stopper le règlement qui impose un plafonnement des budgets et oblige à valider son inscription avant le 29 mai prochain.

L'équipe Brawn a remporté la victoire lors de quatre des cinq premiers rendez-vous de la saison grâce à Jenson Button.

Aujourd'hui, le pilote britannique et son équipe sont confortablement installés en tête des deux championnats...

Sont-ils déjà trop loin pour que la concurrence puisse encore avoir l'espoir de les battre? Flavio Briatore n'est pas loin de le penser...

"En F1, tout est possible ou presque, mais je pense qu'il sera difficile à une autre équipe de remporter le titre - déclare Briatore, dans les colonnes du journal allemand Die Welt - Ils sont bien financés et ils peuvent donc poursuivre le développement de leur voiture sans problème. Pour la concurrence, c'est un souci."

Ross Brawn n'a pas envie de contredire son collègue; il avoue en effet qu'il s'attend à une belle prestation de son équipe ce week-end à Monaco.

"Notre voiture est très bonne sur le plan mécanique et c'est ce qu'il vous faut pour prendre l'avantage sur un circuit aussi lent. Nous avons aussi un excellent moteur Mercedes. Il est puissant et souple, ce qui est très important sur un circuit aussi tortueux," déclare Ross Brawn.

décision de justice sur le conflit opposant l'écurie de Formule 1 Ferrari et la Fédération internationale automobile (FIA) sera connue mercredi à 14h00, a-t-on appris auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Paris.

Ferrari a demandé mardi en référé le blocage du règlement 2010 du Championnat du monde de Formule 1.

L'audience, qui a eu lieu à 16h00, opposait la FIA, qui a déposé fin avril un règlement pour le Championnat 2010 qui aurait de lourdes conséquences sur la discipline, et Ferrari, qui rejette un tel changement de règles, soutenu par d'autres grandes écuries, comme Renault, Toyota et Red Bull.

L'équipe italienne a ainsi assigné la Fédération en référé, la procédure d'urgence du droit français, au TGI de Paris, pour obtenir la suspension de ce règlement jusqu'à une décision ultérieure sur le fond.

Les inscriptions pour le Championnat 2010, qui nécessitent d'accepter les nouvelles règles, seront closes le 29 mai.

Le profond désaccord entre les deux parties concerne le plafonnement des budgets à 45 millions d'euros environ (salaires des pilotes et autres dépenses marketing exclus) pour les écuries le souhaitant qui, en contrepartie, disposeront d'avantages techniques indéniables, comme les ailerons ajustables et les moteurs aux régimes non limités.

"C'est un coup de force (de la FIA) qui consiste à changer les règles du jeu", a estimé Emmanuel Gaillard, l'un des avocats de la Scuderia.

"C'est comme si, sur un 100 mètres (en athlétisme), l'un doit faire 100 mètres et l'autre 80, mais celui qui en fait 80 doit en plus porter un sac sur son dos", a expliqué Me Gaillard, qui a évalué l'avantage accordé aux petites équipes à "deux à trois secondes au tour".

"La FIA nous a mis devant le fait accompli. Le budget annuel d'une équipe de pointe est de 400 à 500 millions d'euros. On est en train de parler d'une réduction des coûts de 80 à 90%. C'est tout simplement impossible", a estimé le défenseur de Ferrari.

"La F1 est considérée comme une danseuse en temps de crise. D'où l'idée de limiter ses coûts", lui a répondu Me Hugues Calvet, l'avocat de la FIA, qui a qualifié de "petite carotte" les avantages concédés aux écuries aux budgets plafonnés.

Une décision favorable à Ferrari mercredi serait très problématique pour la FIA, qui espère attirer grâce à ce règlement de nouveaux compétiteurs (Lola, USF1, Prodrive ...). Mais le cas contraire risquerait d'être tout aussi préjudiciable à la F1 puisque Ferrari, Renault, Red Bull et Toyota ont menacé de la quitter si ce nouveau règlement devait s'appliquer.

Le septuple champion du monde Michael Schumacher ne peut pas concevoir une Formule 1 privée de ses grands constructeurs, dont Ferrari, qui menacent de se retirer à cause d'un nouveau règlement, a-t-il déclaré mardi dans une interview à la télévision allemande RTL.

La décision de justice sur le conflit opposant l'écurie Ferrari, qui a demandé le blocage du règlement 2010 du Championnat du monde de Formule 1 et la Fédération internationale automobile (FIA) sera connue mercredi, à Paris.

Michael Schumacher, conseiller spécial de la Scuderia, a déclaré dans cet entretien que "la F1 sans les grands constructeurs, ce n'est plus du tout la F1, mais juste n'importe quelle série inférieure".

"C'est tout d'abord une compétition mondiale de pilotes, mais il faut aussi voir que les grandes équipes y apportent la saveur", a-t-il poursuivi.

"Je pense que l'on doit reconnaître que (le président de la FIA) Max Mosley et (le patron de la F1) Bernie Ecclestone ne représentent pas toute la Formule 1, mais que ces équipes en sont un élément important. Ce qui serait de bon sens pour tous, c'est de s'asseoir ensemble autour d'une table et de discuter pour que tous restent".

"Je ne peux pas me représenter la F1 sans Ferrari, ça va tout simplement ensemble", a-t-il ajouté.

Plusieurs écuries, dont Ferrari, Renault, Toyota et Red Bull, s'opposent au règlement du Championnat 2010, déposé par la FIA fin avril et qui prévoit plafonnement des budgets à 45 millions d'euros environ.

Une décision favorable à Ferrari serait très problématique pour la FIA, qui espère attirer grâce à ce règlement de nouveaux compétiteurs (Lola, USF1, Prodrive ...). Dans le cas contraire et si la règle ne change pas, Ferrari, comme Renault, Red Bull et Toyota, ont déclaré qu'elles quitteraient la F1.

L'équipe Red Bull pourrait-elle bientôt favoriser Sebastian Vettel par rapport à son équipier Mark Webber? Ce n'est pas impossible, mais le pilote australien n'a pas encore dit son dernier mot...

"Il est clair que si un de nos pilotes se retrouve dans la bataille pour le titre mondial, alors il faudra que nous concentrions nos efforts sur lui," déclare Christian Horner, directeur de l'équipe, à l'agence de presse APA.

Au classement du championnat, Vettel compte aujourd'hui 7,5 points de plus que Mark Webber, mais le jeune Allemand a remporté la victoire en Chine, ce qui pourrait jouer en sa faveur. Pour sa part, Mark Webber peut être satisfait d'avoir devancé son équipier lors du dernier Grand Prix d'Espagne, ce qui démontre qu'il n'a pas encore jeté l'éponge face à son jeune équipier.

Selon Horner, Vettel a une autre qualité moins visible de l'extérieur. "Malgré son incroyable pointe de vitesse, il consomme moins de carburant que Webber," précise-t-il dans les colonnes du Sport Bild.

Quoi qu'il en soit, ce n'est peut-être pas dans les rues de Monaco que l'équipe Red Bull commencera sa remontée sur l'équipe Brawn et ses deux pilotes.

"Tous les tracés avec des virages rapides seront bons pour nous, mais je pense que le tracé de Monaco sera plus favorable à l'équipe Brawn," ajoute Horner.

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a débouté mercredi l'écurie Ferrari et validé le règlement du Championnat du monde de Formule 1 pour 2010, établi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Saisi par la Scuderia, le juge Jacques Gondran de Robert a rejeté ses demandes, estimant qu'étant membre du Conseil mondial du sport automobile (CSMA), cet organe délibérant de la FIA, elle aurait "pu y exercer utilement son droit de veto".

Ferrari demandait la suspension du règlement déposé fin avril par la FIA pour le Championnat 2010. L'écurie italienne était soutenue dans son combat par d'autres grandes écuries comme Renault, Toyota et Red Bull.

L'équipe italienne affirmait disposer d'un droit de veto "portant sur tout nouveau règlement technique et sportif".

Certes, a reconnu le tribunal, lors des réunions des 17 mars et 29 avril 2009 au siège du CMSA, Ferrari a voté contre contre les modifications du règlement, "mais sans invoquer ni exercer de quelque manière que ce soit un veto".

Par ailleurs, a-t-il jugé, "il n'existe aucun dommage imminent qu'il conviendrait de prévenir ou un trouble manifestement illicite auquel il faudrait mettre un terme".

Une décision favorable à Ferrari aurait été catastrophique pour la FIA, qui espère attirer grâce à ce règlement de nouveaux compétiteurs (Lola, USF1, Prodrive ...) et assurer ainsi l'avenir de la discipline.

Vainqueur du Grand Prix de Monaco en 2004, Jarno Trulli (Toyota) arrive en Principauté avec l'espoir de revivre les mêmes "sentiments incroyables". Même s'il "est impossible de prédire" le déroulement de la course, le pilote italien veut "à nouveau se battre pour le podium".


..JARNO TRULLI, êtes-vous fan de Monaco ?

J.T. : Je suis un grand fan de Monaco et c'est un de mes circuits préférés, comme Spa-Francorchamps. C'est un circuit super et un grand challenge. Il n'y en vraiment aucun autre comme celui-là et le pilote fait sans doute plus la différence à Monaco qu'ailleurs ce qui me convient parfaitement. L'atmosphère aussi est spéciale car nous pilotons dans une ville donc les fans sont très proches et vous pouvez ressentir l'excitation. C'est très agréable même si je dois dire que je n'ai pas trop le temps de profiter du glamour de Monaco car c'est un week-end de course après tout, donc nous avons beaucoup de travail.

Qu'est ce qui rend Monaco si difficile ?

J.T. : Les rails sont tellement proches à Monaco que vous n'avez pas la moindre place pour la plus petite erreur. Sur d'autres tracés, vous pouvez sortir un peu large sans en souffrir, mais si vous le faites à Monaco, vous êtes dans le mur donc vous devez rester concentré. Même si c'est le circuit où nous roulons le moins vite, on a l'impression d'être sur le plus rapide car les barrières sont proches et défilent tellement vite. C'est très difficile de rester concentré toute la course et c'est cela qui me motive tant.

La qualification est plus importante ici qu'ailleurs...

J.T. : La qualification est importante partout mais à Monaco, comme en Hongrie, est un circuit où vous devez partir devant si vous voulez avoir une chance. C'est un vrai circuit urbain donc il ne faut pas s'attendre à des dépassements même si la voiture qui vous précède est beaucoup plus lente. Mais une bonne qualification ne suffit pas. Il faut garder sa position au premier virage.

Ça fait quoi de gagner le Grand Prix de Monaco ?

J.T. : C'est un sentiment incroyable et j'ai de formidables souvenirs de ma victoire en 2004. Gagner depuis la pole position l'une des courses les plus difficiles au monde est l'un des sommets de ma carrière et je me souviendrai toute ma vie de ce week-end avec bonheur. Bien sûr, en tant que pilote, vous voulez gagner toutes les courses mais Monaco plus que toute autre.

Vous avez une journée de repos vendredi ?

J.T. : Le vendredi à Monaco est surement plus calme que sur d'autres Grand Prix mais il y a quand même du travail à faire. Il y a quelques réunions prévues dans mon programme et je vais aller au circuit pour discuter des essais de jeudi avec mes ingénieurs. Mais comparé à un week-end de course normal, c'est plus calme, avec un peu plus de temps libre pour moi.

Quels sont vos pronostics pour ce week-end ?

J.T. : Il est impossible de prédire ce qui va arriver à Monaco. C'est pour ça que c'est un événement aussi incroyable. Ça peut vraiment être une course chaotique tout comme une course normale. Jusque là, Toyota a été compétitive cette saison donc nous voulons à nouveau nous battre pour le podium, mais vous ne savez jamais à quoi vous attendre à Monaco.

Eurosport

- Jenson Button pilotera à domicile, dimanche à Monaco, mais Lewis Hamilton et Felipe Massa ont la ferme intention d'empêcher le résident de la principauté de remporter son cinquième Grand Prix de la saison.

Une nouvelle fois, la bataille pour la pole position s'annonce décisive sur un circuit où barrières et virages aveugles sanctionnent impitoyablement tout écart de conduite et rendent les dépassements presqu'impossibles.

De par son tracé, le circuit est le plus lent de la F1, ce qui pourrait remettre en course les Ferrari, les Renault, les Toyota et autres Red Bull dominées par la Brawn GP de Button depuis le début de la saison.

Vainqueur la saison dernière après avoir été deuxième l'année de ses tonitruants débuts, Lewis Hamilton ne cache pas ses ambitions même s'il n'a décroché que neuf points lors des cinq premières courses de la saison contre 41 à Button.

"J'éprouve toujours un choc quand j'arrive sur ce circuit et je me rends compte à quelle vitesse nous roulons entre toutes ces barrières", a déclaré à Reuters le champion du monde en titre.

"Conduire sur ce circuit est très particulier et j'espère vraiment que la voiture se comportera mieux et que nous pourrons rivaliser grâce aux virages plus lents", a-t-il ajouté.

Button devra aussi compter avec les deux pilotes de Ferrari, Kimi Raikkonen, vainqueur à Monaco en 2005 sur McLaren, et Felipe Massa qui était sur le podium des deux dernières éditions du Grand Prix.

"Ce serait bien de réussir un triplé. Ce sera difficile mais nous allons faire de notre mieux", a promis le Brésilien sur le site de son écurie (www.ferrariworld.com).

"La F60 s'est beaucoup améliorée grâce aux changements aérodynamiques que nous avons introduits en Espagne. Nous avons beaucoup progressé en termes de performances même s'il nous reste du travail à faire en termes de fiabilité."

Le pilote n°1 de Renault, Fernando Alonso, et celui de Toyota, Jarno Trulli, sont autant d'anciens vainqueurs à Monaco.

Button devra aussi, et peut-être surtout, tenir compte de son coéquipier Rubens Barrichello qui aimerait bien décrocher sa première victoire depuis 2004 au lendemain de son 37e anniversaire.

Le pilote britannique reconnaît se méfier aussi des pilotes de Red Bull, Mark Webber et Sebastian Vettel, qui ont fini dans les roues des Brawn à Barcelone.

"A la première occasion et si tout se passe bien pour eux, les Red Bull seront très compétitifs. Il ne faut pas l'oublier", dit-il. "Il faudra que je tire le meilleur de ma voiture et peut-être que je change un peu mon style de conduite".

Voici le classement des essais libres 1 du grand prix de monaco.

1 Rubens Barrichello Brawn 1:17.189
2 Felipe Massa Ferrari 0:00.310
3 Lewis Hamilton McLaren 0:00.389
4 Heikki Kovalainen McLaren 0:00.497
5 Kimi Räikkönen Ferrari 0:00.650
6 Kazuki Nakajima Williams 0:00.811
7 Nico Rosberg Williams 0:00.835
8 Jenson Button Brawn 0:00.891
9 Fernando Alonso Renault 0:01.094
10 Mark Webber Red Bull 0:01.159
11 Sébastien Buemi Toro Rosso 0:01.506
12 Nelson Piquet Renault 0:02.015
13 Sebastian Vettel Red Bull 0:02.044
14 Sébastien Bourdais Toro Rosso 0:02.066
15 Giancarlo Fisichella Force India 0:02.345
16 Robert Kubica BMW 0:02.371
17 Nick Heidfeld BMW 0:02.390
18 Adrian Sutil Force India 0:02.411
19 Timo Glock Toyota 0:02.509
20 Jarno Trulli Toyota 0:02.642

Voici la grille de départ du grand prix de monaco.

1 Jenson Button Brawn 1:14.902
2 Kimi Räikkönen Ferrari 0:00.025
3 Rubens Barrichello Brawn 0:00.175
4 Sebastian Vettel Red Bull 0:00.369
5 Felipe Massa Ferrari 0:00.535
6 Nico Rosberg Williams 0:00.553
7 Heikki Kovalainen McLaren 0:00.614
8 Mark Webber Red Bull 0:00.751
9 Fernando Alonso Renault 0:01.107
10 Kazuki Nakajima Williams 0:02.442
11 Sébastien Buemi Toro Rosso 0:00.935
12 Nelson Piquet Renault 0:00.931
13 Giancarlo Fisichella Force India 0:01.161
14 Sébastien Bourdais Toro Rosso 0:01.218
15 Adrian Sutil Force India 0:01.643
16 Lewis Hamilton McLaren 0:01.362
17 Nick Heidfeld BMW 0:01.362
18 Robert Kubica BMW 0:01.503
19 Jarno Trulli Toyota 0:01.646
20 Timo Glock Toyota 0:01.886