Paris SG

Paul Le Guen a rappelé que Jérôme Rothen, convoité par Lyon, était encore sous contrat avec le PSG. L’entraîneur parisien ne se fixe en revanche aucune deadline pour constituer son groupe.


Paul Le Guen, confirmez-vous la signature de Zoumana Camara pour quatre ans ?
Oui, Zoumana Camara va certainement nous rejoindre mardi après-midi ou au plus tard mercredi. C’est une satisfaction que cela se termine de cette façon là.

Y aura-t-il d’autres recrues ? Et à quels postes ?
Peut être une ou deux oui. Nous verrons pour les postes.

Le Caennais Yoann Gouffran pourrait-il être une piste ? Gardez-vous un œil sur lui ?
Oui, j’aime le foot et je regarde beaucoup de matchs. Et comme il est international Espoirs et qu’il se met en valeur avec son club, j’ai eu l’occasion de le voir jouer quelque fois.

Certains joueurs sont également susceptibles de partir…Oui, c’est possible. C’est à eux de prendre la décision. Ils sont sous contrat. Nous respectons les contrats. A eux de prendre les bonnes décisions.

Bonaventure Kalou semble proche de Lens. Est-ce fait et si non pourriez-vous compter sur lui ?
Non ce n’est pas fait. Et oui, je pourrais compter sur lui. Bien entendu. Mais bon, on sait qu’il a du talent. Voilà.

Espérez-vous garder Jérôme Rothen ?
Je peux compter sur lui aussi. Il est sous contrat.

Comment interprétez-vous l’approche de Lyon pour Jérôme Rothen ?
Non, je n’ai pas envie d’en parler.

« L’effectif est encore trop large pour le moment »

Comment va se dérouler la semaine à Trouville ?
On est content d’être là. Le terrain d’entraînement est d’excellente qualité et cela nous permet de nous rapprocher de Londres. On va faire une séance demain matin (Ndlr : mardi), puis un rallye l’après-midi. On a une séance mercredi matin puis un match mercredi soir (Ndlr : contre le Zamalek). Jeudi matin, on aura également une séance, ainsi que vendredi matin. On partira ensuite pour Londres vendredi après-midi. C’est un beau programme, très intéressant.

Est-ce que vous vous êtes fixés une deadline pour avoir votre groupe ?
Je l’ai dit plusieurs fois : non !

Est-ce que cela vous embête de ne pas encore disposer de votre groupe définitif ?
C’est un peu embêtant mais je m’y attendais, compte tenu de notre effectif au début de la préparation. On avait un effectif pléthorique et il est encore trop large pour le moment. On essaie de le rendre plus équilibré et on le fait à notre rythme. Et je suis satisfait de la façon dont cela se passe.

La saison passée, le PSG annonçait jouer le haut du tableau. Que dites-vous cette saison ?
On va considérer que le haut du tableau est plus large et que le haut commence plus bas.

Mauvaises relances, placements hasardeux, incompréhensions : Sammy Traoré a livré une pâle copie face à Sochaux. Et même s’il s’est repris en cours de match, il n’a pas échappé à la bronca du Parc.



Lui qui était si heureux de retrouver le public parisien. « Son petit Parc fétiche », expliquait-il sur Football365 en début de semaine dernière. Samedi soir, pour la première du PSG à domicile, Sammy Traoré n’a pas vraiment vécu la soirée espérée. Un match nul face à Sochaux, une prestation collective mitigée, une mauvaise performance individuelle et surtout cette inattendue bronca des supporters. L’horloge du Parc des Princes affiche alors 21h35 et le défenseur malien, remplacé par Marcelo Gallardo à neuf minutes du terme de la rencontre, quitte la pelouse sous les huées du public.

« Sur le coup, je n’ai pas calculé, explique le joueur ce lundi dans les colonnes du Parisien. Après, en y repensant, vous vous posez des questions. J’ai essayé d’analyser vite fait pourquoi dans le vestiaire. Ils étaient peut-être mécontents de la performance de l’équipe ou de la mienne. Mais je n’ai pas compris ces sifflets. Si nous avions été menés ou si j’avais fait de grossières erreurs ayant permis à l’adversaire de marquer, j’aurai pu comprendre. Seulement, ce n’était pas le cas. Mais bon, cela ne me touche pas plus que ça. »

Sur le banc contre Lens ?

Pas de grosses erreurs en effet mais une copie loin d’être parfaite. D’abord pris de vitesse par Grax, l’attaquant sochalien échouant face au but vide après avoir effacé Landreau, le défenseur malien a ensuite multiplié les placements hasardeux, offrant sur l’un d’eux une nouvelle balle de but au maladroit Dagano. Sans oublier plusieurs incompréhensions avec Mickaël Landreau, le gardien parisien ne cachant pas son agacement de ne pas être écouté. Mais le plus inquiétant reste bien évidemment la prestation très mitigée de l’association Camara-Traoré, l’ancien Niçois ne cachant pas les difficultés rencontrées face à Sochaux.

« Nous avons rencontré des difficultés en première période, avoue l’ancien Niçois sur le site du club. Par contre, la seconde s'est nettement mieux passée pour nous. Nous n'avons perdu presque aucun duel et les Sochaliens n'ont plus eu d'occasion. Maintenant, il manque des automatismes en défense car Zoumana Camara et Didier Digard viennent de nous rejoindre. » Autre recrue défensive du Mercato, Grégory Bourillon était lui sur le banc samedi soir. Encore un peu juste, il n’avait pas les jambes pour débuter une rencontre. Pas sûr cependant que Paul Le Guen se permette encore de laisser l’ancien Rennais sur le banc dimanche prochain à Lens. Et Sammy Traoré, mauvais élève de l’examen sochalien, pourrait en subir les conséquences…

Mis sur le banc dimanche contre Lens, Pedro Pauleta a très mal vécu cette situation. Le buteur parisien s’interroge désormais sur son avenir et évoque un départ. Et pas sûr que les dirigeants essaient de le retenir.

Pedro Pauleta a déjà le blues. Et c’est un coup de tonnerre dans le microcosme du PSG. Le serial-buteur parisien, sur le banc à Bollaert dimanche soir, ne comprend pas le choix de son entraîneur. Et même s’il le respecte, il n’a pas hésité à évoquer son départ du club. « Il n’existe aucun problème entre le club et moi, a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien. Et aucun problème avec l’entraîneur. C’est seulement une question de choix. Paul Le Guen a fait le sien. Moi, je dois réfléchir à la décision que je vais prendre. » Assurément un coup dur pour l’ancien Bordelais qui veut toujours terminer sa carrière à Paris qui et réaffirme en permanence son amour pour le club de la Capitale.

Pourtant, pour la première fois, il a expliqué qu’il songeait à s’envoler vers d’autres cieux. « Soit j’accepte la situation et je vais beaucoup moins jouer que les autres années, par exemple 60 minutes tous les quinze jours au Parc. Soit je pars avant la fin du mois dans un club où je jouerais. » Serait-il alors possible de voir l’Aigle des Açores évoluer dans un autre club en France ? A Lyon par exemple qui cherche peut-être un attaquant supplémentaire et qui pourrait proposer un échange avec Sylvain Wiltord qui intéresse le PSG ? Une possibilité que le Portugais a écartée. « Si je prends la décision de partir, c’est vraiment pour quitter la France. Et rentrer au Portugal. » Benfica, le Sporting ou Porto seraient alors des solutions de repli.

Reste à savoir si la situation de Pauleta, à Paris depuis juillet 2003, est dans une impasse. On peut le penser. Outre le fait que l’attaquant portugais n’est plus indiscutable en attaque depuis l’arrivée de Paul Le Guen, le PSG refuse en effet de prolonger un contrat qui court jusqu’en juin 2008 d’une année supplémentaire. Pour le joueur, c’est un manque de confiance manifeste de la direction à son égard. Il faut dire qu’à 360 000 euros bruts par mois, la récente inefficacité du buteur lusitanien fait grincer certaines dents. L’histoire d’amour entre le PSG et l’homme qui a marqué 68 buts en quatre ans pourrait prendre fin d’une manière abrupte. A la surprise générale. En attendant, Pauleta sera sans doute titulaire mercredi face à Lorient. L’occasion de démontrer que le PSG peut encore compter sur lui.

(foot 365)

petite info : digard, l'ancien havrais, joue au PSG !

t'es content giogio

Le PSG a obtenu aujourd’hui la signature pour trois ans du Brésilien Cearà (Porto Alegre). Le latéral droit souhaite gagner des titres avec son nouveau club et espère intégrer un jour la Seleçao.



Ceara, vous aviez récemment prolongé votre contrat avec l’Internacional. Pourquoi avoir finalement décidé de signer au Paris Saint-Germain ?
C’était un rêve pour moi de jouer en Europe, et particulièrement au Paris Saint-Germain. J’ai signé ici pour gagner des titres et continuer à enrichir mon palmarès.

le comique

Quand pensez-vous être en mesure de faire vos débuts sous vos nouvelles couleurs ?
Je vais faire une petite pause ce week-end. Après, je serai au point physiquement et je serai à disposition de l’entraineur.

Avant de signer au PSG, vous-êtes vous renseigné auprès des joueurs brésiliens qui sont passés par le club ces dernières années ?
Le seul contact que j’ai eu au Brésil, c’est Valdo. J’ai aussi essayé d’appeler Christian, qui jouait avec moi à l’Internacional, mais il était en pleine mise au vert pour préparer un match. Les meilleures informations que j’ai pu avoir, c’est grâce à Valdo.

Quel est votre poste de prédilection ?
Depuis mes treize ans, à Santos, j’ai été formé au poste de défenseur latéral droit. Mais j’ai déjà évolué comme attaquant ou milieu offensif droit dans un système à trois attaquants.

Votre venue en Europe est-elle aussi un bon moyen pour vous d’intégrer un jour la Seleçao ?
C’est une conséquence de ce qui se passera au Paris Saint-Germain. Bien sur, j’y pense. Mais pour l’instant, mon objectif est de bien jouer avec mon club. Je songerai à la sélection une fois que je me serai imposé ici.

Avez-vous peur de la concurrence au poste de latéral droit où le titulaire actuel est Bernard Mendy ?
Quelle que soit l’équipe dans laquelle on joue, il y a toujours de la concurrence. Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai connu cette situation.

Connaissez-vous un peu la Capitale ?
Non, je ne connais pas encore Paris. Pour dire vrai, je ne suis pas venu ici pour connaître la ville. Mais plus tard, avec la famille, on fera une petite visite touristique.

Un sacré comique effectivement ce brésilien

Bernard Mendy a marqué un but à San Siro en frappant du milieu de terrain à Anfield Road

Bernard Mendy n'est jamais malade. C'est la CPAM et la Sécu qui ont une dette envers lui.

Bernard Mendy aurait arrêté le tir de McFadden, lui aussi, mais sans les mains.

La constellation d'Orion n'est que le résultat de trois minutes d'atelier corner pour Bernard Mendy.

Un jour, Bernard Mendy a dit à Inzaghi : "Lève-toi et marche". Et il n'y a pas eu penalty.

Bernard Mendy n'a jamais dévissé un tir, Bernard Mendy a offert des ballons aux enfants défavorisés qui n'ont pas les moyens d'aller au stade.

Un jour, Bernard Mendy a raté une passe à Djibril Cissé. Cissé s'est excusé




pauvre bernard mendy, les cahiers du foot ont une dent contre lui

:lol!

Ce soir ça risque de chauffer dur dans la capitale !!!!!!!
Match à double tranchant pour les parisiens, heureusement pour eux que Lens n'a pas gagné !!

Une vingtaine de supporters parisiens ont pris à parti le camp des Loges, le centre d'entraînement du PSG, dans la nuit de samedi à dimanche, suite à la défaite (3-0) des Parisiens à Caen.



Le camp des Loges pris à parti. Le centre d'entraînement du PSG a été la cible de dégradations dans la nuit de samedi à dimanche, suite à la nouvelle défaite des Parisiens à Caen (3-0, 34eme journée de L1). Une vingtaine de supporters parisiens ont notamment inscrit plusieurs messages sur les murs, comme « (Paul) Le Guen dégage, dirigeants démission, allez tous vous faire enc..., une équipe à Paris, si on descend on vous descend, le Paris Saint-Germain c'est nous », rapporte l'AFP

la voiture d'armand, une porsche 911 a eté completement detruite...

Battu à Caen et désormais décroché dans la course au maintien, le PSG a mis un pied en L2 samedi soir. Pas suffisant pour voir Alain Cayzac hausser le ton, le président parisien confirmant même Paul Le Guen à son poste.



Dire que le PSG a vécu la pire soirée de sa saison est un doux euphémisme. On pourrait même évoquer la pire saison de l’histoire du club. Car après cette nouvelle défaite à Caen (la quinzième de l’exercice 2007-08) marquée au passage par des débordements de supporters exaspérés, les Parisiens entrevoient encore un peu plus la Ligue 2. Les voilà désormais relégués à trois points de Lens (17eme). Et à quatre journées du dénouement, la tendance n’est guère à l’optimisme. « C’est probablement notre défaite la plus dure de la saison, a concédé Alain Cayzac au micro de Canal+. Je suis horriblement déçu. C’est une défaite totalement méritée. On a été dominés de la tête et des épaules par l’équipe de Caen. C’est une immense déception. »

Encore plus inquiétant que le résultat, c’est la manière qui est ce soir pointée du doigt. Ce PSG-là a visiblement perdu le peu de cohésion qui lui restait et des tensions entre les joueurs ont été aperçues sur la pelouse de Michel d’Ornano. « Je l’ai vu, reconnaît un président parisien dépité. C’est le signe d’une équipe qui est psychologiquement très mal. On ne peut pas dire que les joueurs ne se battent pas. Mais ils sont complètement inhibés. Et ça se voit sur certaines actions. Je suis mécontent de la prestation de ce soir. Je ne vais pas chercher d’excuse. On me reproche quelque fois d’être toujours positif et de faire confiance aux joueurs. Mais ce n’est pas le problème. On a été très mauvais ce soir. C’est tout. »

Le Guen confirmé. Mais jusqu’à quand ?

Le président Cayzac a donc tranché. Pas question de ruer dans les brancards. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment dans le style de la maison. « L’heure n’est pas aux reproches, estime ainsi l’homme fort du PSG. On fera les comptes à la fin de la saison. Si on est là, c’est que des choses n’ont pas marché. Il faudra se remettre en cause, du président à l’entraîneur. Aujourd’hui, c’est à l’entraîneur de trouver les bonnes solutions. Elles seront autant psychologiques que techniques. C’est à lui d’innover et de trouver. » Déduction logique : Paul Le Guen reste l’entraîneur de ce PSG aux portes de la relégation. « Le renvoi de Paul Le Guen ? Personnellement, ce n’est pas envisageable, dixit Alain Cayzac. Ce ne serait pas une bonne solution. Ce n’est pas une non décision. Mais à quatre journées de la fin, ce n’est pas un problème d’entraîneur. »

N’en déplaise au président parisien, la responsabilité de Paul Le Guen est tout aussi évidente que celle de joueurs qui ont perdu le Nord. Pour preuve, une nouvelle composition d’équipe fébrile avec huit éléments à vocations défensives au coup d’envoi. Le PSG venait pourtant à Caen pour s’y imposer. Mais il a donné le bâton à ses adversaires pour se faire battre. « On est très touchés, a pour sa part reconnu Pedro Pauleta. Tout le monde devrait assumer ses responsabilités pour sauver le club. » C’est d’ailleurs ce qui pourrait se passer dans les prochaines 48 heures. Le décrassage de dimanche est d’ores et déjà annulé et le tandem Cayzac-Le Guen a prévu de se rencontrer pour trouver une solution à la crise. Un départ de ce tandem bancal et sans ressource n’est-il pas devenu la seule alternative ? Ce sont désormais aux actionnaires parisiens d’apporter une réponse…

Alain Cayzac, quelle explication donnez-vous après ce rude revers à Caen (3-0) ?
Il y a peut-être des problèmes de composition d’équipe ou de technique. Chacun peut avoir son point de vue. Ce que je retiens et je l’ai déjà dit, c’est que les joueurs sont complètement inhibés. L’inquiétude ne les sublime pas. On a peu de temps pour sauver ce qui peut être sauvé. C’est parti pour le mois le plus long.

Faites-vous toujours confiance à Paul Le Guen ?
Je lui fais confiance. Ce n’est pas de la faiblesse. Juste le sentiment qu’aujourd’hui, un changement à quatre matchs de la fin ne pourrait rien donner. Mon avis est qu’il faut continuer avec le même staff technique.

Est-ce une décision ferme ?
Oui. C’est ma décision. Je ne suis pas propriétaire du club mais je parle en tant que président du PSG. Je ne veux pas protéger qui que ce soit. Si on a une chance d’y arriver, et je crois que nous avons une chance, c’est avec Paul. En trouvant des remèdes.

Quels sont-ils ?
Il faut trouver un moyen de débloquer le cerveau des joueurs. On ne va pas recruter maintenant. On a beaucoup critiqué le recrutement du PSG mais si on reprend les pronostics du début de saison, on était sur le podium. Il n’y a donc pas que ça, même si on s’aperçoit ce soir (Ndlr : samedi) qu’un joueur comme Gouffran aurait été bien utile. Il n’a pas voulu venir, sans doute en raison des résultats pas très brillants de la phase aller. Je l’ai critiqué quand il n’est pas venu mais ce n’était pas qu’un caprice de sa part. On a fait un recrutement qui n’est pas celui que l’on souhaitait. Mais tout ça, c’est de la littérature. Aujourd’hui, Il faut se bagarrer, être digne. Il va falloir être très fort car l’adversité va être énorme au niveau médiatique. Je suis très déçu pour nos supporters, nos vrais supporters qui ont encore extrêmement enthousiastes en début de match. Je ferai tout pour éviter que le club, moi-même et les joueurs ne subissent cette honte absolue que serait la relégation. J’espère que l’instinct de survie va jouer.

« Personne ne nous fera de cadeaux »

Un supporter est rentré sur la pelouse en fin de match…
Les supporters sont très déçus. On le serait à moins. Quand on prend des buts, les esprits s’échauffent. Je n’excuse rien mais je ne sais pas tout ce qui s’est passé. Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra être très costaud. Personne ne nous fera de cadeaux.

Le PSG pouvait-il gagner ce match avec seulement deux éléments offensifs au coup d’envoi ?
Il faut poser la question à Paul. La blessure de Rothen nous a contraint à changer de formule. Amara Diané n’était de retour de gastro qu’hier (vendredi). Mais au-delà, nous avons été mauvais. Ce qui est le plus difficile, c’est d’enrayer cette fébrilité. A titre personnel, j’ai vécu des moments très durs depuis le début de ma présidence. Dont acte. Je n’ai peut-être pas fait ce qu’il fallait mais ce soir, c’est probablement la soirée la plus dure de ma carrière de dirigeant. Je ne suis pas abattu, j’ai très envie de réagir mais la fébrilité des joueurs m’a inquiété. On a une semaine pour régler le problème. A nous de jouer. Les quatre matchs restant maintenant sont les plus importants de l’histoire du club, même si le fait de dire ça rajoute de la pression.

Pensez-vous que Paul Le Guen aura les ressources nécessaires ?
Il faut lui demander. J’ai l’impression que c’est un costaud. C’est dans l’adversité qu’on voit ceux qui ont quelque chose. Je pense qu’il a cette force. C’est quelqu’un d’honnête. S’il ne l’avait pas, il me l’aurait dit.

« Si les joueurs n’ont pas la force de faire face, il faut changer de métier »

Luis Fernandez pourrait-il venir aider le PSG ?
Non. Il n’y a jamais eu de contact avec Luis ou un autre. Je ne crois pas que ce soit la meilleure solution. Je ne baisserai pas la tête, je me battrai jusqu’au bout avec le staff en place.

Avez-vous peur ?
Ce n’est pas un mot à prononcer. Je ne suis pas du tout résigné, même si certains ont pu le croire ces derniers temps car je parlais moins. Je pourrais dire « ciao » mais je ne pourrais pas me regarder dans une glace. Je suis responsable du club, je dois assumer jusqu’à la fin de saison. Après, on fera les comptes et on a analysera les conneries qui ont été faites, que j’ai faites.

Commencez-vous à imaginer le pire scénario ?
Tout le monde s’en charge pour moi, je n’ai qu’à ouvrir les journaux. En cas de descente, ça ne serait pas la braderie de joueurs, comme l’a dit Gervais Martel (le président du RC Lens). Ça ne sera pas : « Je me tire parce qu’on est dans la merde et je vais à la plage ». Si les joueurs n’ont pas la force de faire face, il faut changer de métier. Aujourd’hui, tous ne l’ont pas et c’est une course contre-la-montre. Mais je veux encore y croire. La première réponse doit être donnée samedi contre Auxerre.

Les joueurs parisiens vont jouer avec une pression terrible


faudra voir leur réaction contre auxerre, autre équipe mal en point !

s'ils ne battent pas auxerre ...

Perso, je pense qu'avec Leguen, le PSG descend à 200%
Avec un autre entraineur, il n'y a peut-être que 5% de chance de se maintenir, mais ce serait con de ne pas essayer.

Ca se voit depuis le début de saison que Le Guen n'est pas l'homme de la situation. Quand on a des mecs comme Pauleta ou Yepes on ne les laisse pas sur le banc...

je suis pas sur qu'un autre coach soit la solution, j'ai jamais vu quelqu'un sauver une situation en 4 petits matchs, si ils prennent un nouveau coach, ça sera pour préparer la prochaine saison!

Au fond du trou, le PSG a quatre matchs pour sauver sa tête. Une mission quasi impossible sans des changements rapides. Selon nos informations, Luis Fernandez va ainsi débarquer dans les prochaines heures.



C’est une gueule de bois qui mettra plusieurs jours à se dissiper. En se réveillant ce matin, les joueurs du Paris Saint-Germain ne peuvent en effet que constater les dégâts. Une lourde défaite à Caen, des tensions sur la pelouse, une prestation indigeste, trois points de retard sur le premier non relégable, des supporters qui pêtent les plombs en entrant sur le terrain et en vandalisant le Camp des Loges… Comment le tableau pourrait-il encore s’assombrir ? Pourtant, et alors que le club file tout droit vers la L2, le ton policé de Paul le Guen continue de résonner dans les salles de presse. Quant au discours d’Alain Cayzac, il n’évolue pas. Pire, et alors que le PSG vit le moment le plus tragique de son histoire, le président parisien a conforté son entraîneur dans ses fonctions. On ne change donc pas une équipe qui perd. Et tels deux capitaines à la barre d’un navire en dérive, Alain Cayzac et Paul Le Guen entendent bien rester à leur poste jusqu’au bout. Il n’est pourtant pas trop tard pour essayer de sauver le Titanic parisien. A condition de prendre des mesures rapides et radicales. C’est d’ailleurs ce qui devrait se produire dans les prochaines heures.

1. Ecarter Paul le Guen
S’il a disposé d’un crédit illimité depuis sa prise de fonction, l’entraîneur parisien a également affiché toutes ses limites cette saison. Et les erreurs s’accumulent dans tous les domaines. Responsable du recrutement, Le Guen a ainsi choisi la majorité des renforts arrivés cette année. Il est donc à l’origine de tous les flops de la saison. De Digard à Bourillon en passant par Ceara… Le coach a bien tenté de rectifier le tir lors du Mercato mais la cellule recrutement, dirigée par Alain Roche, n’a pas su attirer les joueurs désirés (Gouffran, Fred et Tiago pour ne citer qu’eux). Pour essayer de faire bonne figure, le club a finalement recruté Everton et Souza. Les deux plus gros bides de l’hiver.

S’il s’est trompé sur le recrutement, Le Guen a également failli dans sa gestion de l’effectif. La longue mise à l’écart de Gallardo, Pauleta et Yepes a été dramatique et aujourd’hui, les deux derniers cités sont des titulaires indiscutables. Quant au premier, il n’avait vraiment rien à envier à Souza… Que dire également de l’arrivée massive des jeunes ? L’électrochoc espéré par Le Guen ne s’est jamais produit et aujourd’hui, les jeunes pousses du PSG ont perdu leur confiance et leur insouciance. Pour preuve, la dramatique copie rendue face à Carquefou mercredi. Impossible également de ne pas évoquer l’incapacité de Le Guen à dessiner une équipe-type ou encore ses onze de départ parfois déroutants. Samedi soir à Caen, huit joueurs à vocation défensive ont ainsi débuté le match. Et dire que le PSG devait absolument s’imposer… Du coup, et selon nos informations, l’entraîneur parisien devrait rendre son tablier dimanche soir ou lundi.

2. Faire venir un spécialiste des opérations de sauvetage
Comme à chaque crise du PSG, un nom hante les travées du Parc des Princes : Luis Fernandez. L’ancien entraîneur du club parisien connaît parfaitement le club et même si son deuxième passage sur le banc a été un échec retentissant, il est un habitué des missions de sauvetage. En Espagne, Fernandez a ainsi permis à l’Espagnol Barcelone et au Betis Séville de sauver leur place en Liga. Mais plus qu’un pompier de service, l’ancien international français est avant tout une grande gueule. Un entraîneur à fort caractère. Tout le contraire d’un Paul Le Guen discret, calme et ultra protecteur envers ses joueurs. Or aujourd’hui, l’effectif parisien n’a-t-il pas justement besoin de se faire bousculer ? « J'aimerais bien revenir au PSG et le plus rapidement possible, nous confiait en milieu de semaine un Fernandez de passage dans nos locaux. Mais j'attendrai qu'on me le propose. Moi, je n'appellerai personne pour forcer les choses. »

Interrogé sur l’hypothèse Fernandez, Alain Cayzac a démenti la rumeur samedi soir. « Il n’y a jamais eu de contact avec Luis ou un autre. Je ne crois pas que ce soit la meilleure solution. Je ne baisserai pas la tête et je me battrai jusqu’au bout avec le staff en place. » Pourtant, il y a bien eu des contacts téléphoniques - le dernier samedi soir après la défaite en Normandie - entre le président parisien et un Fernandez qui se tient prêt à rentrer au bercail. Et la nouvelle devrait être officialisée dans la journée. Avec une seule idée en tête pour Fernandez : imiter Rolland Courbis. L’actuel entraîneur de Montpellier avait été appelé au chevet du club héraultais l’an dernier en toute fin de saison. Et en six matchs, il avait réussi à inverser une tendance désespérée. Le PSG rêve bien évidemment d’un tel scénario.

3. Aligner d’autres joueurs
A situation désespérée, mesures désespérées… Le PSG, dans sa configuration actuelle, n’a visiblement pas les moyens de sauver sa tête en L1. Qu’à cela ne tienne, il faut donc trancher dans le vif. Exit Mickaël Landreau, en perte de confiance et dont la fébrilité rejaillit sur ses défenseurs. Jérôme Alonzo a prouvé face à Carquefou qu’il n’avait rien perdu de son envie et de sa baraka. Sans parler de son fort caractère. Il est donc temps de lui confier la cage parisienne. Devant lui, le jeune Sakho brille à chaque titularisation dans l’axe. Le moment est donc venu d’écarter un Z.Camara qui parait à bout de souffle en cette fin de saison. Et comme Paris ne se sauvera pas sans prendre de risques… Y.Boli et Partouche pourraient être des jokers inattendus alors que Diané pourrait enfin être aligné aux côtés de Pauleta et Luyindula. Avec un Chantôme qui surnage actuellement derrière une vraie ligne offensive, le PSG n’a-t-il pas enfin des chances de créer du jeu ? Qui ne tente rien…

L'arrivée de Fernandez ne pourrait etre qu'une bonne chose!

ça pourra pas être pire que Le Guen de toute façon!

Quitte à tout perdre autant essayer quelques choses! Mais si Le Guen part, Cayzac doit en faire autant...

comme le dit l'adage, à situation désespérée, mesure désespérée...

vous avez regardé la video que j'ai mise la page d'avant?? vraiment des cons ses supp!!rien que pour ca,la L2 leurs fera du bien!mais ceux qui recevrons le PSG devront mettre les bouchées double pour la sécurité!!

enfin, ca me ferais chier le PSG en L2

En effet de pire en pire...

Pauvre Armand!!! Il va etre obligé de se racheter une porsche!!!