Paris SG

Sports-Orange a écrit:

Kezman se fait hara-kiri

L'auto-sabordage est à la mode au PSG. Après Charles Villeneuve, Mateja Kezman, l'homme de l'ancien président, s'est lui aussi mis dans une position indélicate en jetant son maillot sur la pelouse du Parc mercredi soir au moment de son remplacement lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux (0-3). Un geste d'humeur qualifié de "manque de respect" par Paul Le Guen, lequel promet une sanction à l'encontre du Serbe.

Crise, quand tu nous tiens!

Liga - Kezman prêt à assumer
Eurosport | ven 6 févr, 23:25
L'attaquant serbe du Paris SG Mateja Kezman, très critiqué pour avoir jeté son maillot en sortant lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue perdue face à Bordeaux (3-0), a affirmé jeudi qu'il accepterait "toute forme de sanction" tout en présentant une nouvelle fois ses excuses aux supporteurs.

"J'ai transgressé les règles. J'accepterai toute forme de sanction, a déclaré l'attaquant serbe sur RMC. Peu importe la sanction, je l'accepterai. Je mérite une sanction, mais ce geste est du passé. Je pense aujourd'hui au futur".

Ligue 1 - Kezman mis à pied
Eurosport - ven, 06 févr 19:49:00 2009

L'attaquant parisien Mateja Kezman a été "mis à pied à titre conservatoire" et devrait l'être pour 15 jours pour avoir jeté son maillot à terre contre Bordeaux en Coupe de la Ligue. Une sanction qui tombe à l'issue d'une rencontre entre le Serbe et la direction du PSG.

Plus d'infosKezman, le geste de trop ?
23e j. : Programme
"Au cours de cet entretien, la direction du club a indiqué à Mateja Kezman qu'elle envisageait de le mettre à pied pour une durée de 15 jours, assure le PSG dans un communiqué. Par ailleurs, à l'issue cette période, Mateja Kezman devra prouver aux dirigeants du club qu'il peut porter à nouveau le maillot de l'équipe première du PSG. La décision du club sera communiquée à Mateja Kezman mardi 10 février. En attendant, le joueur est mis à pied à titre conservatoire."

"Par ces mesures, le Paris SG tient à réaffirmer l'importance qu'il accorde aux valeurs et à l'ambition du club et la nécessité, en toutes circonstances, de faire preuve de respect vis-à-vis de l'institution qu'est le Paris SG, de son équipe, de ses supporters et de tout ceux qui participent à son rayonnement", poursuit le club.

Le joueur, conspué par le public du Parc des Princes après avoir manqué une occasion en or, avait jeté son maillot sur la pelouse au moment de céder sa place à Fabrice Pancrate à la 64e minute, rejoignant directement le vestiaire, lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue face à Bordeaux (0-3) mercredi. L'entraîneur parisien Paul Le Guen avait fustigé ce geste à l'issue du match. "C'est un manque de respect par rapport au club, avait-il déclaré. Je suis guidé par le fait d'accompagner les joueurs quand ils sont déçus mais puisqu'il a manqué de respect, il y aura sanction".

AFP

Ligue 1 - Clément très incertain
Eurosport | jeu 12 févr, 13:45
Le milieu de terrain du PSG, Jérémy Clément, est très incertain pour le match contre Saint-Etienne, samedi, après s'être blessé au poignet gauche lors de l'entraînement de jeudi.

Ligue 1 - Le Guen : "Une déception relative"
Eurosport - dim, 22 févr 12:45:00 2009

L'entraîneur du Paris Saint-Germain Paul Le Guen fait part de sa "déception relative" après le nul concédé sur le terrain de Grenoble (0-0), samedi au terme d'une rencontre où son équipe "n'a pas su maintenir un rythme continu pour bousculer son adversaire".

Plus d'infosLe PSG s'enraye
L1 : Classements
PAUL LE GUEN, ce résultat nul est-il une déception ?

PLG : C'est une déception relative car nous n'avons pas réussi à mettre du rythme en continu. Nous n'avons pas su maintenir un rythme suffisant pour bousculer notre adversaire. C'est aussi dû au profil de Grenoble qui ne s'ouvre pas beaucoup, qui défend bien et offre peu de possibilités à l'adversaire. Nous n'avons pas été très justes et nous avons commis des fautes techniques préjudiciables.

Votre équipe était-elle un peu émoussée pour cette rencontre?

PLG : Nous jouons beaucoup actuellemenet mais si nous faisons tourner un petit peu l'effectif. Nous avons joué par à-coups. Il y a eu quelques bonnes séquences au cours desquelles nous les avons inquiétés et finalement, ils ont aussi eu des opportunités. Nous avons eu la maîtrise. La semaine prochaine, nous recevrons Nancy dimanche, après avoir été à Wolfsburg jeudi. Ce sera difficile face à une très bonne équipe allemande qui vient de battre le leader. C'est un programme copieux et il faudra compter sur l'ensemble de l'effectif. On s'aperçoit qu'il faut être vigilant et précis dans tout ce que l'on va faire.

Lyon possède six points d'avance. Le Paris Saint-Germain peut-il encore chercher l'OL ?

PLG : Les Lyonnais sont au-dessus avec un effectif bien plus puissant que le nôtre. Je l'ai dit dès le début. Ils ont six points d'avance aujourd'hui mais honnêtement, j'étais plus attentif au résultat de Toulouse et de ceux qui sont à la lutte avec nous. Nous ne sommes pas au-dessus des autres. L'essentiel est de garder notre ligne de conduite et notre ambition. Il faut savoir parfois ne prendre qu'un point sans aller jusqu'au déséquilibre en voulant plus.

AFP / Eurosport

Christophe Chenut sera-t-il le prochain président du PSG?
jeu 26 fév, 15h00




il le prochain président du PSG?agrandir la photo
La radio RMC annonce que Christophe Chenut devrait prendre le poste de président du PSG. Info ou intox? Pour vous faire votre idée, voici quelques éléments de réponse.

"Administrateur du PSG depuis l’assemblée générale du club qui a suivi la démission de Charles Villeneuve, Christophe Chenut sera prochainement nommé président du Paris Saint-Germain." En une phrase, la célébre radio RMC annonce la nouvelle. Elle n'utilise pas le conditionnel et semble, donc, sûre de son information. Par la même occasion, la radio contredit la thèse du 10 Sport qui parlait d'un éventuel retour de Charles Villeneuve.

Bon nombre d'éléments laissent présager un tel dénouement. Le 3 février 2009, Christophe Chenut a été nommé administrateur du Paris Saint-Germain. Un poste qui le faisait remonter en haut de la liste des candidats à la présidence.

Proche de Bazin, Cayzac, Afflelou…

Très proche de Bazin, il est aussi un ami de Cayzac. Les deux hommes se sont rencontrés lorsque Chenut est devenu directeur général du groupe L'Équipe. À l'époque, Alain Cayzac était administrateur du quotidien sportif et avait oeuvré pour l'arrivée de Chenut. Le peut-être futur président du PSG connaît également Alain Afflelou, l'homme à lunettes qui sponsorise le PSG.

Dans la boîte de publicité DDB, dont il a été le directeur général, il a également côtoyé d'autres présidents de clubs. Notamment Hervé Brossard, président de la holding Europe du groupe, qui a longtemps occupé le poste de vice-président de Chateauroux , club cher à Michel Denisot. Dans les couloirs de DDB, Chenut a aussi croisé Bernard Brochand, un dirigeant historique du PSG. Bref, de tous les prétendants au poste de président, il possède le plus grand réseau.

Un dirigeant ambitieux

Autre élément primordial: il a gardé le silence depuis le départ de Villeneuve. Une attitude sereine pour ne froisser personne et pour mieux se positionner. Seul élément qui pourrait faire douter de sa nomination: l'actuel directeur général du groupe Lacoste aurait déclaré à ses salariés ne pas vouloir briguer le poste.

Par son parcours, Chenut a, donc, le profil-type du président idéal décrit par Bazin le 3 février dernier, à l'issue de l'assemblée générale: "Le premier profil, c'est d'avoir une vraie maturité, quelqu'un qui a du recul, qui connaît le monde du sport, sait dialoguer avec les supporteurs et gérer le monde des médias et a une ambition pour le club".

Chenut, c'est un homme de médias. Il a occupé le poste de directeur général de L'Équipe de 2003 à 2008. C'est aussi un ancien président de club qui a remonté le Stade de Reims de la CFA 2 à la Ligue 2. Enfin, c'est un homme ambitieux. Viré du quotidien sportif l'année dernière, on lui reprochait les mauvais chiffres de vente. Mais il avait lancé bon nombre de projets plus ou moins couronnés de succès: le renouveau de lequipe.fr, le lancement de L'Équipe junior et de l'Équipe TV. Bazin a-t-il trouvé son homme fort? Réponse définitive dans les prochains jours.

Paris SG: la vie sans Sessègnon
lun 02 mar, 19h59




AFP/Jacques Demarthonagrandir la photo
PARIS (AFP) - Alors que tout sourit pour l'instant au Paris SG, 2e de L1 à 4 points de Lyon, une seule ombre risque d'entacher les deux prochaines semaines du club parisien qui va devoir se passer pendant 3 matches, notamment face à Marseille, de Sessègnon, son meilleur joueur cette saison.

Le début des ennuis? Peut-être pas. Mais l'absence de Sessègnon (suspendu 3 matches pour son coup de tête contre Matuidi), conjuguée à celle de Makelele, qui a lui été suspendu deux matches et sera donc opérationnel pour Marseille le 15 mars, n'est clairement pas une bonne nouvelle.

Contre Rodez mercredi en 8e de finale de coupe de France, Sessègnon n'aurait de toute façon pas été aligné en raison du turn-over instauré par Le Guen en Coupes. Mais face à Lorient dans une semaine en championnat et notamment contre Marseille au Parc des princes, pour un choc qui n'a sans doute jamais été aussi électrique entre le 2e et le 3e de L1, sa vivacité, son dribble et son sens du jeu vont bien évidemment manquer aux Parisiens.

Sessègnon s'est tellement rendu indispensable depuis le début de la saison que l'on imagine mal Paris maintenir sa qualité de jeu sans lui.

Face à Nancy dimanche, son dernier match avant d'entamer sa période de pénitence, le milieu parisien a une nouvelle fois fait étalage de sa classe et de son importance au sein du collectif (1 but, 1 passe décisive).

Ce n'est toutefois pas la première fois que le Paris SG va évoluer sans lui comme l'a rappelé Paul Le Guen dimanche: "On va se passer de lui pour trois matches, mais on l'a déjà fait en Coupe d'Europe. Je n'ai pas attendu cette semaine pour savoir qu'il était important. Mais je continue à être soucieux."

Le Guen dispose toutefois de solutions de rechange. A priori, Ludovic Giuly devrait être chargé de l'intérim. L'ancien joueur de l'AS Roma n'avait cependant pas vraiment convaincu pour ses débuts avec le Paris SG au poste de milieu droit. Le Guen l'avait ensuite replacé dans l'axe aux côtés de Hoarau, une association qui fonctionne plutôt bien.

Mais Le Guen n'a pas vraiment le choix. Dans ce cas de figure, Luyindula viendrait normalement épauler Hoarau dans l'axe. Le Guen profitera peut-être du match contre Rodez pour tester ce nouveau schéma.

L'absence de Sessègnon aura également valeur de test pour Paris. Si le club parisien se sort sans encombre de ce passage délicat, il pourra raisonnablement envisager une fin d'exercice plutôt sereine.

Alors que l'on redoutait la faiblesse du banc parisien, annoncé trop juste pour pouvoir jouer sur les trois tableaux dans lesquels Paris est encore engagé (championnat, Coupe de l'UEFA, Coupe de France), les remplaçants ont jusqu'ici fait mentir ce constat.

Du côté des joueurs, même s'ils vantent les énormes qualités de Sessègnon, l'heure n'est d'ailleurs pas du tout à l'inquiétude.

"Il y a des joueurs qui sont là et qui se tiennent prêt, expliquait le défenseur Zoumana Camara avant la rencontre de Nancy. Je pense que tout se passera bien. On est dans une bonne dynamique en ce moment. Je ne pense pas que cela ait une grosse incidence sur les matches à venir."

La confiance du Paris SG est pour l'instant inaltérable. Pour l'instant.

Ligue 1 - Le casse-tête de Paris
Eurosport - ven, 06 mars 10:51:00 2009

Paris va devoir se passer de deux joueurs majeurs, Stéphane Sessègnon et Claude Makelele, pour son déplacement à Lorient samedi, lors de la 27e journée de Ligue 1. Plutôt épargné jusqu'ici, l'effectif parisien pourrait afficher au grand jour son manque de profondeur.

Plus d'infosLe Guen: "C'est un peu vexant"
L1: Classements
Deux êtres vous manquent, et tout est dépeuplé ? C'est un peu l'inconnue face à laquelle se trouve le PSG au moment de se déplacer à Lorient. Deuxième du championnat à quatre points du leader lyonnais, l'équipe francilienne est dans une dynamique positive en championnat, où elle reste sur six matches sans défaite dont cinq victoires. A Lorient, elle pourrait subir un coup d'arrêt en L1, trois jours après son élimination surprise à Rodez (3-1 a.p.) en 8e de finale de la Coupe de France. Paris sera en effet privé de Stéphane Sessègnon et Claude Makelele, suspendus respectivement pour trois et deux matches. Les deux milieux de terrain ont joué un rôle majeur dans la bonne saison réalisée jusqu'ici par la formation de Paul Le Guen. Le test breton permettra d'évaluer s'ils sont indispensables.

L'absence de Sessègnon, due à un coup de tête asséné au Stéphanois Blaise Matuidi, a été la plus médiatisée. L'ancien Manceau a en effet un match de suspension supplémentaire à purger et manquera le choc face à Marseille au Parc des Princes, le 15 mars, pour le compte de la 28e journée de Ligue 1. Vivre sans son numéro 10 s'annonce compliqué pour le PSG. Auteur de cinq buts et cinq passes décisives depuis le début de la saison, le Béninois de 24 ans est capital dans l'animation offensive mise en place par Paul Le Guen où il occupe le poste de milieu droit. Sa faculté à conserver la balle et sa capacité à éliminer l'adversaire font qu'il est constamment recherché par ses coéquipiers. Son duo avec Ceara sur l'aile droite est aussi l'un des plus performants de Ligue 1. Il reste de surcroît sur une très bonne prestation lors de la victoire parisienne sur Nancy (4-1) dimanche dernier avec un but et une passe décisive notamment. A Paris, la perspective de devoir faire sans lui inquiète. "On va se passer de lui pour trois matches, mais on l'a déjà fait en Coupe d'Europe. Je n'ai pas attendu cette semaine pour savoir qu'il était important. Mais je continue à être soucieux", a reconnu Le Guen.

Un navire sans capitaine

L'entraineur parisien n'a pas un éventail de solutions très large pour compenser la suspension de son maître à jouer. Vraisemblablement, Ludovic Giuly sera chargé d'assurer l'intérim. L'ancien Monégasque est actuellement convaincant au poste de deuxième attaquant. Moins à celui de milieu droit, où il a été utilisé en début de saison. En manque de rythme à l'époque, le numéro 7 parisien a de bonnes jambes depuis le début du mois de février et semble davantage en mesure de relever le challenge. Peguy Luyindula le remplacerait alors pour épauler Guillaume Hoarau à la pointe de l'attaque, à moins qu'il ne soit pas remis d'une légère blessure à un orteil contracté face à Rodez. Une rencontre au cours de laquelle Fabrice Pancrate ne s'est pas vraiment montré à son avantage. L'ancien Manceau reste quand même la seule alternative à la solution Giuly pour occuper le poste laissé vacant par Sessègnon. Clément Chantôme aurait lui aussi pu postuler, puisqu'il a été souvent aligné en tant que milieu droit la saison passée. Mais Le Guen aura définitivement besoin de son international Espoirs ailleurs sur le terrain.

La suspension de Claude Makelele, en raison d'un tacle violent adressé au Stéphanois Yohan Benalouane, laisse en effet le PSG avec un nombre limité de récupérateurs. Jérémy Clément et donc Chantôme sont même les seules options du technicien breton à ce poste puisque Grégory Bourillon, touché au dos, pourrait être indisponible jusqu'au mois de mai. Si Sessègnon est capital dans l'animation offensive de Paris, Makelele l'est tout autant dans son système défensif. Mais l'absence du capitaine parisien est surtout préjudiciable d'un point de vue psychologique. L'ancien joueur de Chelsea a su communiquer son agressivité et sa culture de la gagne à une équipe qui en manquait cruellement l'an passé. Malgré ce double handicap, les Franciliens se veulent positifs. "Il y a des joueurs qui sont là et qui se tiennent prêts, expliquait Zoumana Camara avant la rencontre de Nancy. Je pense que tout se passera bien. On est dans une bonne dynamique en ce moment. Je ne pense pas que cela ait une grosse incidence sur les matches à venir." Seul l'avenir permettra de le dire.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

Malgré l'enjeu, Sylvain Armand est serein avant le choc PSG-Marseille dimanche soir, en clôture de la 28e journée de Ligue 1, au Parc des Princes. Le défenseur parisien est cependant conscient de l'importance de cette rencontre pour la course au titre. Et il s'attend à un match serré.

SYLVAIN ARMAND, comment se passe la préparation pour le rendez-vous de dimanche face à Marseille ?

S.A. : On garde nos habitudes. On sait que c'est un match particulier pour beaucoup de raisons. C'est un choc entre le deuxième et le troisième du classement, c'est important pour nous et pour les supporters alors c'est assez excitant à préparer.

Est-ce que cela vous tardait de jouer un PSG-Marseille à enjeu dans la course au titre ?

S.A. : Oui. Ça fait cinq ans que je suis à Paris et je n'avais pas encore disputé un PSG-Marseille où les deux équipes sont parmi les trois premières du classement. C'est un moment particulier, un événement. Et j'espère que ça fera un bon match pour le public. Mais surtout qu'on prenne les trois points pour mettre Marseille à six longueurs.

Comment abordez-vous ce match ?

S.A. : Le plus sereinement possible. En début de saison, peu de gens nous voyaient en course pour la Ligue des Champions à dix journées de la fin du championnat. Donc je pense qu'on n'a rien à perdre sur ce match, et c'est pourquoi on l'aborde avec sérénité.

Peu de gens vous voyaient aussi bien placés. A commencer par vous-mêmes ?

S.A. : Oui, c'est exactement ça. Personnellement, j'avais prié pour ne pas revivre une saison aussi galère que les précédentes. Aujourd'hui, c'est tout le contraire et c'est pour ça qu'on n'a rien à perdre. On a fait des choses intéressantes, ce serait dommage que ça s'arrête là. On a donc aussi conscience que ce match est important pour la suite et pour aborder les prochaines rencontres.

Cela explique-t-il pourquoi vous êtes plus libérés pour les grands rendez-vous ?

S.A. : Oui, beaucoup plus libérés que d'habitude même. On verra si c'est positif à la fin. On ne se prend pas la tête avec ce "derby". On sait que c'est particulier par rapport aux autres années, mais on prépare ça du mieux possible et on ne se prend pas la tête avec ça.

Les trois points d'avance du PSG avant la rencontre ont-ils une importance psychologique ?

S.A. : Je pense. Moins pour nous. Si on perd, on se retrouve à égalité avec eux et tout ne serait pas joué. A l'inverse, si on gagne, il y aura six points d'écart et ça peut éventuellement les atteindre psychologiquement. Il y a un enjeu particulier par rapport à ça.

Avez-vous le sentiment d'être favoris face à Marseille ?

S.A. : Non. Marseille n'a perdu qu'un match à l'extérieur cette saison en championnat. Ça veut dire qu'ils ont de grosses capacités, même s'ils ont plus de difficultés à domicile. Nous sommes plutôt performants chez nous, donc je pense que ça va faire un gros match. Mais je ne pense pas qu'on soit favoris. Ce sera un match équitable.

Justement, comment expliquez-vous les bonnes performances du PSG au Parc cette saison ?

S.A. : La confiance. On a pu enchaîner de bons résultats depuis le début de la saison à domicile. Après, c'est un ensemble de choses: l'état d'esprit du groupe, les individualités, et un public qui a toujours été derrière nous, même la saison passée. Il nous aide énormément cette année aussi, ça nous transcende.

Est-ce que la victoire du match aller (2-4) a été un déclic pour vous ?

S.A. : Oui, parce qu'on a été capable d'aller gagner chez une équipe qui avait affiché de grosses ambitions. On a fait une belle prestation, et on s'est rendu compte qu'on pouvait rivaliser avec un candidat au titre. Cela nous a bien aidé pour la suite et c'est peut-être ce qui nous a permis d'en arriver là aujourd'hui.

Quel est l'impact de l'absence de Stéphane Sessègnon, suspendu pour ce match ?

S.A. : C'est quelqu'un d'important, tout le monde le sait. Par sa puissance, son dynamisme... On a su faire sans lui à Lorient, il faudra aussi faire sans lui face à Marseille. Mais l'OM a aussi des blessés, des suspendus. On ne va pas se reposer sur un joueur. Dans une saison, il y a forcément des moments comme ça. C'est vrai qu'il va nous manquer. On aura d'autres armes pour essayer de le remplacer et faire du mieux possible.

Que craignez-vous le plus à Marseille ?

S.A. : Leur façon d'attaquer, leur aisance technique. Au Parc, ils seront peut-être un peu surpris avec la pelouse (en mauvais état, NDLR). Ils ont un gros potentiel offensif, ils peuvent aller très vite.

L'absence de Bonnart, blessé, va-t-elle vous donner plus d'espaces sur les côtés ?

S.A. : C'est vrai que ça peut peser. C'est un joueur régulier et hargneux, donc son absence peut nous donner des idées. Mais je pense qu'ils trouveront quelqu'un pour le remplacer. Et, dans ce genre de matches, les remplaçants sont souvent à la hauteur.

Quelles sont les clés du match selon vous ?

S.A. : Faire ce qu'on a l'habitude de faire: jouer dans leur camp et être solide. Avoir un état d'esprit et ne rien avoir à se reprocher, qu'on gagne ou qu'on perde. Marquer tôt peut aussi être une clé du match, ça amène une confiance particulière dans ce type de match et ça transcende toute l'équipe.

Jusqu'ici, le discours était un peu feutré par rapport au titre. Est-ce que ce match est aussi l'occasion d'afficher clairement vos ambitions ?

S.A. : Ça n'a jamais été feutré. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, alors qu'on n'a qu'un point de retard sur Lyon à dix journées de la fin, on se dit que c'est peut-être l'année pour aller les détrôner. On peut regarder le haut du classement. Pour une fois qu'on ne regarde pas en bas, on ne va pas s'en plaindre ! Personne ne nous attendait là, et il faut continuer sur cette lancée pour se faire plaisir. Après si on a la possibilité de faire quelque chose, on le fera.

Pensez-vous que le PSG peut être champion de France ?

S.A. : On ne peut rien dire aujourd'hui. On a encore de gros matches à venir, Toulouse, Lille, Lyon, Rennes... C'est seulement après avoir joué les grosses équipes qu'on sera en mesure de dire si on peut faire quelque chose. On est content de ce qu'on a réalisé mais il ne faut pas s'arrêter là. On verra dans les cinq dernières journées si on a la possibilité d'aller chercher quelque chose.

Lyon a pris un coup au moral avec l'élimination en Ligue des Champions. Est-ce un avantage pour Paris ?

S.A. : Ça leur fait une compétition en moins, maintenant ils n'ont plus que le championnat. Ils auront plus de fraîcheur. C'est une équipe très forte, qui a été au-dessus pendant pas mal de temps. Et je pense qu'ils vont s'en remettre. Ça va être très dur d'aller les chercher. Mais, si on voit qu'on leur tient toujours tête dans les cinq dernières journées du championnat, ça montrera que le PSG a peut-être les qualités pour aller plus haut.

Propos recueillis par Vincent BREGEVIN, au Camp des Loges /

Je viens d'apprendre qu'il y a un coréen qu'est à l'eesai au PSG.

L'international sud-coréen, Lee Keun-hi, libre de tout contrat, s'est entraîné avec le groupe professionnel du Paris-SG, vendredi. Cet attaquant de 24 ans, auteur de cinq buts en quinze sélections, est à l'essai depuis quelques jours au sein du club de la capitale. Il se contentait jusque-là de séances avec la réserve. Paul Le Guen le reverra en début de semaine prochaine.


La semaine dernière, Lee Keun-hi était à Wigan où il a séduit les dirigeants et le staff technique. En France, Lille et Nantes seraient également très intéressés, selon les informations de L'Equipe. «On peut imaginer que des groupes industriels, comme LG ou Hyundai, acceptent de devenir sponsors du club qui engagera Lee Keun-Ho», affirme un proche du dossier pour expliquer l'intérêt des clubs français pour ce joueur.

Les Parisiens ont eu du mal à cacher leur déception après la défaite concédée contre Marseille (1-3), dimanche. Ils restent malgré tout convaincus de leur faculté à rebondir après cette désillusion. Ils rappellent qu'il y étaient déjà parvenus après la claque reçue à Bordeaux (0-4), début janvier.

Il y a des défaites plus difficile à digérer que d'autres. Celles dont on peine à cacher la déception. Celles qui vous laisse un goût «amer» (Landreau) en travers de la gorge. Le Paris-SG sait tout cela mieux que quiconque. Il en a fait la douloureuse expérience contre Marseille (1-3), dimanche. La déception était palpable dans les rangs parisiens. Même le trait d'humour tenté par Mickaël Landreau n'a pas suffi à détendre l'atmosphère. «J'espèreque la commission de discipline ne va pas lui mettre six matches», a-t-il confié au sujet du carton rouge récolté par Zoumana Camara peu avant l'heure de jeu (53e). La blague n'a pas eu beaucoup d'effet sur l'auditoire si bien que le portier s'est senti obligé de se fendre d'un timide : «c'était pour plaisanter un peu...». A l'instar de Paul Le Guen, l'ancien Nantais a souligné l'importance de cette expulsion qualifiée de «tournant du match» par son entraîneur. Aucun des deux n'a cependant voulu contester la décision de M. Layec. «Ce n'est pas scandaleux», a confié le premier, tandis que le second ne trouvait «rien à redire sur l'arbitrage». Rien à redire non plus sur la victoire marseillaise. «Elle est assez logique».

En concédant son troisième revers de la saison à domicile, Paris a manqué du même coup l'occasion de prendre la tête du Championnat pour la première fois depuis août 2005. La rivalité qui l'oppose à l'OM fait qu'elle revêt un caractère plus particulier encore. «C'était un match qui rassemblait tellement de choses..., soupire Landreau. Tous les feux pour nous étaient au vert. De perdre ce soir, contre Marseille, dans un rendez-vous comme celui-là, forcément, on est abattu». La défaite de Lyon contre Auxerre (0-2) et la perspective de s'emparer de la première place ont-t-elles ajouté une pression supplémentaire sur les troupes de Paul Le Guen ? «Je trouve que les joueurs ont été un peu plus nerveux que d'habitude, mais je ne pense pas que ce soit lié à ça, coupe l'entraîneur parisien. Je sais qu'on n'a pas de marge, qu'il faut qu'on soit au taquet pour réussir à passer sur ce genre de match». Et d'ajouter : «Moi, j'aurai pris la première place avec plaisir. Quand on peut prendre, on prend. Ça aurait été plus confortable pour nous, mais on n'est pas parvenu à le faire. J'espérais mieux, mais bon, on a gagné ensemble, on va perdre ensemble et on va essayer de se remettre de tout ça».

Paris veut refaire le coup de Bordeaux

Paris ne veut pas dramatiser. Deuxième ex aequo, un point derrière Lyon, à dix journées de la fin, il y a pire, fait remarquer Landreau. Le gardien compte sur la faculté de son équipe «à rebondir» pour atténuer les conséquences de cette défaite. Le club de la capitale a déjà prouvé qu'il était capable de se relever après pareille gifle. Il avait enchaîné quatre succès consécutifs toutes compétitions confondues après la claque reçue à Bordeaux (0-4), début janvier. Paul Le Guen aimerait «que ce soit un peu pareil, que (son) équipe ait la capacité à s'en remettre». «On a pris un coup derrière la tête, mais on va se relever avec force, promet-il, avant de rappeller la nécessité pour ses protégés de «rester humbles». «Je ne dis pas qu'on a cessé de l'être, mais il faut vraiment regrouper nos forces pour pouvoir continuer à avancer. Il faut vraiment avoir ça à l'esprit, sans jamais le perdre de vue». «Ce match doit nous servir positivement, approuve Landreau. Maintenant, ce serait quand même incroyable qu'aujourd'hui, dans notre situation, on se mette à s'inquièter...» - Emery TAISNE, au Parc des Princes.

PARIS (AFP) - Passé la frustration de sa cinglante défaite face à Marseille dimanche (3-1), le Paris SG peut toutefois relativiser ce coup dur: malgré un calendrier difficile et ses limites affichées, il reste en effet 3e à un point de l'OL et peut donc encore se mêler à la lutte pour le titre.

. Le retour attendu de Sessègnon

L'absence du Béninois, suspendu lors du clasico, comme l'on pouvait s'y attendre, a été déterminante. Le milieu de terrain, sans doute le meilleur Parisien cette saison, a bien évidemment terriblement manqué. "Il nous aide beaucoup, ce n'est pas une découverte non plus. Il apporte de l'équilibre, c'est plus clair. C'est pour cela qu'on l'a pris, c'est pour cela qu'il s'est imposé, a répété Paul Le Guen dimanche après la rencontre. Son retour devrait donc faire du bien à Paris. Il devrait jouer jeudi face à Braga en Coupe de l'UEFA. Il avait déjà été le seul à surnager lors du laborieux nul à l'aller face aux Portugais au Parc des princes. Le Paris SG ne peut cependant pas tout attendre d'un joueur, aussi bon soit-il.

. Le Paris SG ou l'art du rebond

Cette saison, le club parisien a toujours fait preuve d'une capacité à réagir après chaque coup dur. Après sa large défaite face à Bordeaux (4-0) en début d'année, la cote de Paris avait sérieusement baissé. Mais ensuite, le club parisien a enchaîné une très belle série en championnat (six victoires sur 7 matches) qui a connu un coup d'arrêt dimanche. Cette manière de réagir peut rendre optimiste Le Guen qui l'a affirmé après la rencontre: "Il va falloir se relever avec force, nous l'avons déjà fait".

. Un calendrier difficile

A priori, le Paris SG possède l'un des programmes les plus chargés et les plus difficiles à gérer, avec l'OL, si on le compare aux autres équipes pouvant encore prétendre au titre. Le club parisien va en effet devoir gérer trois déplacement plutôt compliqués en commençant par Toulouse dimanche prochain, et ce quatre jours après un déplacement à Braga pour la Coupe de l'UEFA. Il devra également se rendre à Lille, intraitable à domicile et à Lyon ensuite. Au Parc, le Paris SG va notamment recevoir Rennes lors de la 34e journée.

. Un effectif qui a montré ses limites

Le problème de banc parisien s'est révélé décisif dimanche face à Marseille. Face à l'absence de Sessègnon, Paul Le Guen n'avait pas vraiment le choix et a aligné Giuly et Luyindula. Le second avait pris place côté droit, laissant l'ancien joueur de l'AS Rome dans l'axe. Si Giuly s'en est bien sorti, cela fut plus laborieux pour Luyindula. Même problème pour Ceara qui aurait certainement eu besoin de souffler, mais le Paris SG n'a pas de solution de rechange. Si le banc a montré ses limites, les joueurs aussi. Paul Le Guen a remarqué dimanche qu'ils étaient "plus nerveux que d'habitude", laissant entendre qu'ils n'avaient pas su gérer cette situation inédite, peut-être aussi gagnés par la fatigue. Comme l'avait ensuite expliqué le gardien parisien Mickaël Landreau, c'est certainement cette capacité à gérer les grands rendez-vous qui fait la différence. Paris a montré dimanche qu'il lui manquait encore ce petit plus qui tisse l'étoffe d'un champion. Il lui reste dix matches pour faire mentir ce constat.

Ligue 1 - Kezman défend sa paye
Eurosport | mar 17 mars, 21:35
Jugé cher et peu rentable depuis son arrivée au PSG, l'attaquant serbe Mateja Kezman a justifié son salaire par son palmarès. "J'ai joué la Coupe du Monde, je compte 49 sélections nationales, j'ai joué en demi-finale de Champions League, je suis Champion dans 4 pays différents", a-t-il expliqué.

Le défenseur du Paris Saint-Germain, Sylvain Armand, blessé au genou gauche lors du match contre Toulouse (1-4), dimanche lors de la 29e journée de Ligue 1, sera absent entre 4 et 6 semaines. Il souffre d'une entorse au genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur.

pascalou14 a écrit:

Ligue 1 - Kezman a justifié son salaire par son palmarès.

--> J'adore!
Mais c'est sûr qu'il vaut mieux qu'il soit payé au vu de son cv plutôt que par rapport à ses résultats.
Pour info : 250.000 € mensuels pour Kezman et 80.000 pour Hoarau.
Au-delà des chiffres démesurés, il y a bel et bien un bug, non??

pascalou14 a écrit:

Le défenseur du Paris Saint-Germain, Sylvain Armand, blessé au genou gauche lors du match contre Toulouse (1-4), dimanche lors de la 29e journée de Ligue 1, sera absent entre 4 et 6 semaines.

--> Adieu le titre pour Paris au vu de leur effectif un peu short.
En plus, ils perdent là un joueur de qualité...
On le disait depuis quelques temps, là c'est confirmé. Et en plus avec les deux valises que les hommes de Le Guen viennent de prendre (1-3 puis 1-4) c'est tout vu.

A priori, les parisiens peuvent faire une croix sur le titre, et même la qualif pour la LDC ça va être dur.
Par contre, ils ont encore (je crois) une finale de coupe de ligue à jouer, et un 1/4 de finale de coupe UEFA. C'est très bien pour un club qui a frôlé la descente la saison dernière.

+1 malik,

il ne faut pas tout brûler car le club revient de très loin et a, à mon sens, réussi son pari cette saison.
Reste à améliorer le tout et à étoffer l'effectif pour être un sérieux outsider l'an prochain!

malik a écrit:

A priori, les parisiens peuvent faire une croix sur le titre, et même la qualif pour la LDC ça va être dur.
Par contre, ils ont encore (je crois) une finale de coupe de ligue à jouer, et un 1/4 de finale de coupe UEFA. C'est très bien pour un club qui a frôlé la descente la saison dernière.

Pas de finale de CDL pour le PSG (Bordeaux-Vannes), qui est aussi éliminé de la CdF.

exact Loic, donc il leur reste que l'UEFA ; la compétition qu'ils ont plus ou moins pris à la légère depuis le début. Il faudrait peut être commencer à la jouer à fond...

Il peuvent encore visée le tour préliminaire de la ligue des champions.
Il y qu'un points d'écarts entre le troisième (bordeaux ) et le 6ème (paris).

Comme le club de la capitale ne tourne plus très "rond" depuis quelques temps, voici une petite histoire...

sports.orange.fr a écrit:

Makelele vers la sortie ?

Claude Makelele arrêtera sa carrière de joueur à la fin de la saison. C'est ce qu'affirme le capitaine du PSG au quotidien espagnol AS dans lequel il explique qu'il va devenir le directeur sportif du club parisien la saison prochaine. Une information démentie par le club de la capitale qui n'affirme pas cependant que l'intéressé continuera un an de plus.

Voilà qui va jeter un peu le trouble dans les rangs du club parisien, merci les journaux espagnols!

Je ne me souviens plus trop du contrat initial de "mi-cuisse" , mais il me semblait bien qu'au départ on avait parlé de 2 ans comme joueur + 2 ans dans le staff ensuite...

Il me semble aussi que c'était bien deux ans comme joueurs

Le milieu de terrain du PSG, Maxime Partouche, n'a pas pu prendre l'avion pour partir en Ukraine avec les Bleus de moins de 19 ans, son passeport étant périmé depuis dix jours. Du coup, il a immédiatement rejoint le Camp des Loges où il a participé à la victoire de l'équipe réserve face à Vitré.

La rencontre entre Lille et le Paris Saint-Germain, qui était initialement programmée à 17h, se déroulera le dimanche 12 avril à 18h45. Ce match de la 31e journée de Ligue 1 a été déplacé "en raison de l'arrivée le même jour dans la région de la course cycliste Paris-Roubaix" selon la LFP

Pour la énième fois depuis son interview accordée au quotidien espagnol AS, dans laquelle le joueur annonçait vouloir prendre sa retraite sportive en juin, Claude Makelele a démenti mercredi l'information. Le capitaine parisien a de nouveau déclaré qu'il se fixerait sur son avenir en fin de saison. «Je prendrai ma décision quand le championnat sera terminé, a-t-il affirmé. Quand je suis arrivé (à l'été 2008, ndlr), j'ai dit que j'étais là pour la reconstruction à long terme. Le plus important c'est ce que le club veut faire. J'en parlerai avec les dirigeants en fin de saison. C'est dans l'envie que cela se jouera, a ajouté l'ancien international français (71 sélections). Si l'envie est là, le physique tient toujours. Pour l'instant, l'envie est là.»


Sa décision ne dépendra pas en tout cas du maintien ou non de Paul Le Guen à la tête de l'équipe première. «On a de très bons rapports, a confié Makelele. Dès le départ, j'ai toujours été très engagé avec les joueurs et le coach donc cela ne me pose pas de problèmes. Je m'entends très bien avec le staff technique.» Bref, le débat est clos. Rendez-vous est pris au terme du Championnat. A ce moment-là, Makelele annoncera s'il lève l'option pour une année supplémentaire, ou s'il intègre le staff parisien.

Paul Le Guen, qui arrive en fin de contrat en juin, ne sera plus l'entraineur du PSG la saison prochaine selon L'Equipe. Le technicien breton serait en désaccord avec les dirigeants parisiens, qui souhaitent lui imposer un staff technique différent et des moyens réduits pour les transferts.


..Le voile semble s'être levé sur l'avenir de Paul Le Guen au PSG. Selon L'Equipe, le technicien breton quittera en effet le club de la capitale à l'issue de son contrat, qui arrive à échéance le 30 juin. L'ancien entraineur de Rennes, Lyon et des Glasgow Rangers serait en désaccord avec son président, Sébastien Bazin, suite à un entretien entre les deux hommes dimanche soir, au Parc des Princes, à l'issue de la défaite face à Rennes (0-1). Bazin aurait en effet annoncé à Le Guen que son staff technique lui serait imposé et que les moyens pour le recrutement à l'intersaison seraient réduits s'il venait à prolonger son contrat avec Paris. Des tensions avec des membres du staff parisien, notamment Alain Roche, responsable du recrutement, et Bruno Skropeta, directeur de la communication, et la volonté du club de se séparer de l'adjoint de Le Guen, Yves Colleu, seraient également à l'origine du départ programmé du technicien breton.

Arrivé à Paris le 15 janvier 2007 en remplacement de Guy Lacombe, renvoyé par le président de l'époque, Alain Cayzac, Le Guen a connu deux premières saisons délicates avec le PSG. Sous ses ordres, le club de la capitale avait notamment dû attendre la dernière journée de l'exercice 2007/2008 pour assurer son maintien, à la faveur d'une victoire à Sochaux (1-2). Vainqueur de la Coupe de la Ligue en avril 2008, qui restera vraisemblablement le seul titre de Le Guen en tant qu'entraineur du PSG, Paris a rebondi cette année et pointe à la quatrième place du classement de Ligue 1, à quatre journées de la fin du championnat, à une longueur de Lyon. Pourtant, son départ avait déjà été envisagé notamment en début de saison et lors du mercato d'hiver, à l'époque où Charles Villeneuve était encore le président du club de la capitale. La tendance semblait cependant être à un maintien de Le Guen dans ses fonctions après la bonne saison du club. Mais, selon L'Equipe, même la perspective d'une qualification éventuelle pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions ne remettrait pas en cause le départ programmé de Le Guen.

Si celui-ci devait avoir lieu, Antoine Kombouare semble tenir la corde pour lui succéder. Le nome de l'entraineur de Valenciennes, ancien joueur du club et proche d'Alain Roche, avait d'ailleurs déjà été évoqué par le passé quand le poste de Le Guen semblait menacé. Celui de Didier Deschamps également. Un temps approché par Charles Villeneuve, l'ancien coach de Monaco, aujourd'hui consultant chez Canal +, semble cependant bien plus proche de Marseille. Selon le quotidien La Provence, il aurait même donné son accord à Pape Diouf pour prendre la succession d'Eric Gerets sur le banc du club phocéen. Enfin, la piste menant à Frédéric Antonetti reste également une possibilité. Le technicien corse devrait en effet quitter Nice à la fin de la saison, et son bilan avec les Aiglons ces dernières années devraient lui ouvrir les portes d'un club plus huppé.