Mondeville 2012 - 2013

Hervé Coudray, « instituteur remplaçant » lâché par ses élèves ?



Vendredi, 29 Mars 2013 10:00 Aline Chatel


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C'est un entraîneur manifestement touché qui s'est présenté à la presse mercredi soir quelques minutes après l'élimination de son équipe en demi-finale de la Coupe de France. Hervé Coudray termine de la pire manière possible une aventure de dix ans avec l'USO Mondeville. Il « n'existe plus, y compris pour certaines joueuses », confie-t-il. Le Breton déplore le manque d'envie et de détermination affiché par ses joueuses contre Nantes.




Hervé Coudray a d'abord parlé de basket, du 4/26 réalisé par ses intérieures, de la domination subie au rebond (40 pour Nantes contre 30 pour Mondeville), du manque d'intensité imposé en défense. Il a regretté les shoots laissés à l'adversaire, estimé que le spectaculaire 12/19 à trois points « cachait bien la misère », évoqué l'extrême maladresse au tir (22 % de réussite à deux points !). Ces constats rapidement dressés – « les chiffres suffisent » – a remarqué le technicien, Hervé Coudray s'est arrêté sur les raisons de ce petit désastre qu'il avait vu venir. Il n'a pas caché combien la situation était douloureuse à vivre, en particulier depuis l'annonce de la non-reconduction de son contrat. « J'ai l'impression d'être l'instituteur remplaçant pour quinze jours. Quand vous étiez dans cette situation, vous en profitiez bien car vous saviez qu'il n'était là que quelques jours. Je pense qu'il y a des gens qui ne font plus le travail, qui n'écoutent plus de la même façon. » Aucun nom n'a été cité et les propos ont laissé entendre que tout le monde n'était pas concerné au même degré. Mais c'est d'une équipe dans sa globalité dont parle l'entraîneur.




« Je ne suis pas Madame Soleil mais je savais ce qui allait se produire », assure Hervé Coudray. Le dernier match contre Basket Landes avait inquiété et les dix jours de travail suivants n'ont pas davantage rassuré. « Une équipe qui ne met pas d'énergie, d'intensité ou de détermination à l'entraînement, c'est une équipe de coups. La coupe pourrait répondre à ça et notre victoire à Basket Landes en a été la preuve. Sauf que dans la durée, ce n'est pas le cas. Vous ne pouvez pas gagner en mettant aussi peu d'enthousiasme, d'intensité, de professionnalisme. » Envie, enthousiasme, intensité... ces mots sont souvent revenus dans le discours d'Hervé Coudray, déçus qu'ils n'aient pas été à l'ordre du jour sur le terrain. « C'est l'état d’esprit de l'adversaire qui fait la différence. » Sans une détermination suffisante, Mondeville n'a jamais semblé en mesure de l'emporter. Les deux confrontations face à Nantes en championnat avaient pourtant été extrêmement serrées. À domicile, l'USOM ne s'était pas imposée par le jeu, mais par l'envie. Les Bas-Normandes s'étaient battues comme rarement cette saison. Il en a été bien différemment mercredi soir.




« Vous leur dites, elles font ou elles ne font pas. »




Hervé Coudray peine à le comprendre mais refuse de l'accepter. « Je ne peux pas accepter qu'on n'ait pas envie de se donner des rêves. Je n'ai pas senti qu'on avait les yeux qui brillaient. » Le fossé semble se creuser chaque jour un peu plus entre l'entraîneur mondevillais et son équipe. Au point qu'il puisse se sentir trahi par ses troupes ? « Point d'interrogation, répond-il. J'ai ma réponse. Je ne suis pas sûr que tout le monde tire dans le même sens et je ne suis pas le seul à le dire. J'ai lu un article dans lequel Mima Coulibaly le disait aussi après Basket Landes. Hervé Coudray n'existe plus, y compris pour certaines joueuses. » Avant la rencontre, le futur ex-coach de Mondeville avait laissé paraître cette fracture. « Je sais ce qu'il va falloir faire, disait-il. Après, ce n'est pas de la PSP. Vous leur dites, elles font ou elles ne font pas. » Hervé Coudray ne se dédouane par pour autant, ou pas complètement, de ce nouvel échec, au coeur d'une saison médiocre. « Je n'ai pas fait mon boulot, je n'ai pas gagné le match. Mon objectif est de gagner, avec du basket, avec de l'orgueil, avec de l'envie. Je n'ai pas fait mon boulot si les joueuses n'avaient pas envie. C'est pour ça que je le vis mal. Mon job, ce n'est pas que du basket. C'est aussi de donner aux joueuses d'avoir envie de jouer. »




Le plaisir a quitté les rangs mondevillais, et si la tendance ne s'inverse pas dans un dernier sursaut, les trois rencontres restantes seront encore pénibles à vivre. « On va jouer les trois premiers du championnat. Peut-être qu'elles auront envie de se montrer. Peut-être... Je ne sais même pas. » Montpellier, Bourges et Perpignan auraient pourtant tort de partir la fleur au fusil. Avec cette équipe, l'imprévisible prévaut.



sporta.caen

trés bon articles

Bien triste tout ça ...

Mondeville crée l'exploit et se maintient en LFB



Mercredi, 03 Avril 2013 22:13 Aline Chatel


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Basket. Mondeville 59 – 52 Bourges, 25ème journée de Ligue féminine. Le maintien est enfin en poche pour l'USO Mondeville ! Reparties sur de bonnes bases la semaine dernière à Montpellier, les Mondevillaises ont confirmé leur regain de forme et d'envie face au champion de France en titre. Elles se sont imposées logiquement à l'issue d'une prestation parfaitement maîtrisée. Malgré la victoire d'Arras à Nantes, Mondeville est assuré de ne pas terminer parmi les deux derniers.



La rencontre débutait sans Ingrid Tanqueray, touchée par un deuil, mais avec une bonne dose de combativité dans les rangs de l'USOM. Plutôt bien cerné par la défense mondevillaise, et peu adroit au tir, Bourges attendait plus de quatre minutes avant de prendre l'avantage (4-8, 4'). Laetitia Kamba, en évidence dès le début de la rencontre, égalisait rapidement (8-8, 7'). Néanmoins, le moindre relâchement mondevillais était vite sanctionné. Bourges reprenait quatre longueurs d'avance dans un premier quart-temps assez brouillon de part et d'autre. La rentrée de Marine Johannes dynamisait le jeu local et Mondeville restait dans la course, pendant que Céline Dumerc et Emmeline Ndongue siégeaient sur le banc berruyer (14-15, 10').




Un match constamment serré




Les Bas-Normandes conservaient une forte pression défensive en début de deuxième quart-temps, empêchant les Tango de dérouler leur jeu. Si des maladresses les empêchaient de faire évoluer le panneau d'affichage en leur faveur, les trois points de Marine Johannes équilibraient les débats (17-17, 14'). Noelle Kuin donnaient l'avantage aux siennes et Mima Coulibaly régnait dans la raquette face à Emmeline Ndongue (23-21, 16'). En ajoutant de l'enthousiasme dans son jeu, Mondeville faisait vaciller l'ogre (27-23, 18'). KB Sharp et Laetitia Kamba s'y entendaient à merveille. Noelle Kuin y ajoutait une touche de spectacle. Le rendu était clairement séduisant, sauf pour Valérie Garnier, qui demandait un temps-mort, et ses joueuses (31-25, 19'). À la mi-temps, Mondeville menait de cinq points et c'était loin d'être immérité (34-29, 20').




Quatre minutes après le début du troisième quart-temps, Bourges était pourtant revenu à égalité. Le plus dur restait à faire pour Mondeville, et la faute antisportive sifflée contre Mima Coulibaly n'était pas pour rassurer. Sauf que Bourges manquait cinq lancers-francs consécutifs, sous les sifflets du public, et permettait à Mondeville de garder les devants (40-37, 28'). Inspirées par des supporters donnant de la voix, les Mondevillaises se battaient sur chaque ballon et préservaient un mince avantage à la fin du troisième quart (42-41, 30').




Des larmes à la fin du match




Toujours aussi volontaire, l'USOM continuait de faire la course en tête à l'entame des dix dernières minutes. En défense, les interceptions se multipliaient. En attaque, Marine Johannes et Laetitia Kamba menaient le bal, le tout dans un climat tendu. L'équilibre était pourtant fragile. Un peu moins bien, Mondeville subissait le retour de son adversaire (44-46, 35'). Un combat de tirs à longue distance s'engageait alors, distinguant Amanda Lassiter. En contre, Noelle Quinn donnait trois longueurs d'avance à Mondeville (53-50, 38').




Devant un public debout, ravi du spectacle et bruyant, les Normandes préservaient ce court avantage. Mieux, Mondeville faisait craquer la meilleure joueuse européenne, Céline Dumerc ! À ses ratés derrière la ligne des lancers succédait une faute fatale sur KB Sharp (57-52, 40'). Malgré les coups de sifflet à répétition et les temps-morts, Bourges devait s'avouer vaincu. Mondeville se maintient en Ligue féminine avec la manière et quelques larmes, cette fois sur les joues du président et de l'entraîneur, coulaient à l'issue des débats...



Les points : Sharp 10, Johannes 7, Paugaite 3, Kamba 14, Coulibaly 4, Lassiter 7, Kuin 14.




sporta.caen

Trés beau match de mondeville hier

Mondeville recrute l'Américaine Courthney Hurt



Mardi, 16 Avril 2013 07:21 Aline Chatel


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Après Sandra Dijon et Oumou Touré (lire ici), Mondeville a jeté son dévolu sur l'Américaine Courthney Hurt pour boucler le recrutement de son secteur intérieur, d'après les informations de Ouest-France. La jeune joueuse de 23 ans, relativement petite compte tenu de son poste de jeu (1,85 m), évoluait à Elitzur Netanya (Israël) la saison dernière. Elle y affichait des statistiques très intéressantes : 22,2 points (à 56,1 % de réussite au tir) et 9,4 rebonds.


Sport.caen .

Je pense qu'on peux avoir une triplette d'intérieurs trés intérésantes car 3 profils assez différents

Julie Vanloo, dernière recrue mondevillaise



Vendredi, 19 Avril 2013 22:24 Aline Chatel


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La meneuse titulaire de l'USO Mondeville la saison prochaine aura 20 ans. La prometteuse Julie Vanloo (1,68m), championne d'Europe en 2011 avec les moins de 18 ans, connaîtra en Basse-Normandie sa première expérience hors de sa Belgique natale. Internationale sénior depuis 2009, trois fois sélectionnée dans le cinq majeurs d'Euros jeunes (2008, 2009 et 2011), Julie Vanloo est une meneuse d'avenir qui va devoir faire ses preuves dans un championnat bien plus relevé que celui de la Belgique. Elle évoluait la saison dernière aux Young Cats où elle tournait à 15,4 points de moyenne (53 % de réussite à deux points) et 1,6 passe décisive dans le cadre du championnat. Dans un contexte économique extrêmement difficile suite au retrait de son partenaire majeur que constituait Thierry Godfroy (400 000 euros), Mondeville est obligé de tenter un pari...



L'effectif mondevillais sera composé la saison prochaine de Julie Vanloo, Pauline Bétis, Marine Johannes, Touty Gandega, Kadidia Minté, Amanda Lassiter, Courtney Hurt, Lysa Millavet, Oumou Touré et Sandra Dijon.



sporta.caen

C'est une bonne joueuse , je l'ai déja vu jouer

Qui sera le coach ?

Le coach sera l'ancien adjoint d'hervé coudray

Ligue féminine de basket : Mondeville recrute Courtney Hurt

Basket-ball lundi 15 avril 2013




Laëtitia Kamba quitte Mondeville (sans doute pour Lyon) et c’est Courtney Hurt qui la remplace.


Laëtitia Kamba quitte Mondeville (sans doute pour Lyon) et c’est Courtney Hurt qui la remplace.

Jean-Yves Desfoux

















Elle est Américaine et arrive d’Israël. Courtney Hurt (23 ans, 1,85 m), portera le maillot de Mondeville la saison prochaine.

Romain L’Hermitte a bouclé son recrutement pour le secteur intérieur. Après les accords de Sandra Dijon (Arras) et Oumou Touré (Léon Trégor Basket), c’est une joueuse venue de l’Elizur Netanaya qui débarque en Basse-Normandie. Hurt n’a encore jamais joué en WNBA, bien que draftée en avril dernier, mais au sein d’une ligue israélienne où les Américaines sont nombreuses, l’intérieure avait fait son trou cette saison. Ses stats en championnat : plus de 22 points et 9 rebonds pour 33 minutes disputées en moyenne.

Kamba à Lyon ?

À l’Usom, elle va donc remplacer Laëtitia Kamba au poste 4. Une Kamba dont l’avenir devrait s’écrire du côté de Lyon la saison prochaine, alors que Coulibaly et Tanqueray sont attendues à Lattes-Montpellier et que la Lituanienne Paugaite devrait s’engager avec Charleville-Mézières.

Pour Mondeville, reste à convaincre une meneuse. C’est a priori en bonne voie avec une joueuse qui devrait être française.




U S O M .

l'article est pas d'aujourd'hui

pascalou14 a écrit:

l'article est pas d'aujourd'hui

Il a raison ,


Il donne , le nom du nouvel entraineur ,