Rugby - Tournoi des VI Nations

Le manque d'expèrience de la charnière centrale a fait la différence sur ce match. Mais pour l'avenir ça peut etre du tout bon!

fini le grand "chlem"

vu la claque on a meme pas gagne le tournois

trop de fautes de mains et un pack trop timide
dommage !!!!

le match contre l ITALIE ne m inspire pas plus que ca.
maintenant pour gagner le tournois il faut aller battre les gallois et ca c est autre chose

seb972 a écrit:

le match contre l ITALIE ne m inspire pas plus que ca.
maintenant pour gagner le tournois il faut aller battre les gallois et ca c est autre chose

Avec si j'ai bien compris au minimum 19 pts d'écart... C'est pas gagné!

oui meme 20 pts et sur ce que j ai pu voirs les Gallois m impressionnent,
maintenant, il ne faut pas rester sur le match de l Italie car meme en coupe du monde, les Francais ont mieux joue contre les grosses que les petites equipes.

meme si il est vrai que les Italiens cote rugby montent en puissance !!!!!

Ce sera tres difficile c'est certain. Mais pourquoi pas! Sur un match tout est possible.

6 Nations - Bleus: Avec Mermoz
Eurosport - mer, 21 janv 12:22:00 2009

Un groupe de trente joueurs vient d'être communiqué par Marc Lièvremont pour le stage de pré-Tournoi qui se déroulera de dimanche à mercredi prochain, soit une semaine avant le début du Tournoi en Irlande. Michalak et Trinh Duc n'y sont pas. Mermoz et Chouly en font partie.

Plus d'infosBleus avec Chouly?
Avant toutes choses, l'entraîneur du XV de France Marc Lièvremont a tenu à préciser que cette liste de trente noms qu'il venait d'égrener de mémoire n'était pas exhaustive. Par là, il faut entendre que certains joueurs, aujourd'hui blessés, pourraient intégrer le groupe des 23 appelés à disputer le premier match du Tournoi des 6 Nations contre l'Irlande le 7 février prochain.

Ce groupe de trente joueurs, qui se composent de seize avants et quatorze trois-quarts. Parmi eux, quatre Catalans, Chouly, Mas, Mermoz et Guirado, une première depuis longtemps. Symbole pour beaucoup de la récompense des bons résultats catalans depuis le début de saison. Si Mas et Guirado étaient déjà là en 2008, Chouly retrouve la sélection pour la première fois depuis la tournée de juin 2007. Un groupe que découvrira Mermoz, trois-quarts catalan de formation toulousaine.

Michalak et Trinh Duc non retenus

Le cas Frédéric Michalak, réglé depuis le début de la semaine par voie de presse, avait refait surface après la déclaration ce mercredi matin du manager Jo Maso dans Le Parisien. Celui-ci affirmait que rien n'était décidé et que le comité de sélection ferait son travail. Mais Michalak n'est pas retenu pour ce stage de trois jours qui précèdera l'annonce du groupe de 23. Autre absence retentissante : celle de François Trinh Duc. Mais depuis la déclaration de Lièvremont après le match perdu face à Clermont concernant l'ouvreur montpelliérain, il n'y avait plus trop d'espoir de ce côté. Le futur Clermontois Morgan Parra est relancé une nouvelle fois tout comme Tillous-Borde, mais ils auront tous les deux fort à faire derrière Elissalde qui peut également buter.

Parmi les retours de poids, il faut souligner celui de Clément Poitrenaud à l'arrière plus retenu depuis le Tournoi 2007, le deuxième ligne biarrot Jérôme Thion et le troisième ligne clermontois Julien Bonnaire. A noter que Vincent Clerc, qui revient de blessure, n'a pas été appelé à participer à ce stage.

Le groupe des 30.- Médard, Poitrenaud, Heymans, Palisson, Rougerie, Fritz, Malzieu, Jauzion, Baby, Mermoz, Beauxis, Elissalde, Parra, Tillous-Borde, Chouly, Bonnaire, Dusautoir, Ouedraogo, Picamoles, Chabal, Nallet (cap.), Millo-Chluski, Thion, Lecouls, Mas, Faure, Barcella, Szarzewski, Kayser, Guirado.


A noté l'absence d'harinordoquy,clerc,michalak.

retour de chouly.

perso avec le groupe de 30 je ne vois pas la france gagner le tournoi

il n'existe pas qu'une équipe masculine mais aussi une équipe féminine.

6 Nations - Les Bleues pour l'Irlande
Eurosport | mar 27 janv, 12:42
Comme le XV de France, les Bleues iront en Irlande pour l'ouverture du Tournoi. Avec ses 68 sélections, Stéphanie Provost sera la plus expérimentée des Tricolores.

Le groupe du XV de France féminin.- Barthélémy, Flaugère, Labbey, Mansard, Salles, Loyer, Rabier, Gauffinet, Bouisset, Vaupre, Hebel, Canal, Troncy, Provost, Bailon, Le Duff, Poublan, Sobolak, Esteve, Langenfeld, Moreaux, Ladagnous.

6 Nations - Tillous-Borde, en toute décontraction
Eurosport - mer, 04 févr 20:06:00 2009

Sébastien Tillous-Borde sera titulaire derrière la mêlée tricolore ce samedi en Irlande. Mais le Castrais aborde cette événement en toute décontraction.

Plus d'infosChabal: "Nous avons des certitudes"
Dans la défaite, certains savent tout de même tirer leur épingle du jeu. Sébastien Tillous-Borde fait partie de cette race. Annoncé titulaire face à l'Australie lors du dernier test du mois de novembre, son avenir en Bleu paraissait alors compliqué. Le demi de mêlée castrais semblait promis à la boucherie face à des Wallabies toujours aussi solides physiquement et généreux pour distribuer des plaquages appuyés. A 23 ans, le Béarnais a pourtant fait preuve d'un sacré répondant. Une prestation encourageante qui a incité Marc Lièvremont et son staff à maintenir l'ancien biarrot en place pour débuter le Tournoi.

"Je n'ai pas de pression, s'amuse-t-il, à chaque fois que j'ai joué en Irlande, ça s'est toujours bien passé". Même Croke Park ne l'intimide pas: "Il va y avoir une grosse ferveur populaire, c'est un très bon match à jouer. Une forte ambiance permet de se transcender". Difficile d'impressionner celui que l'on surnomme le "petit Kelleher" pour souligner ses qualités physiques (1,76 m, 93 kg) et sa capacité à se transformer en neuvième avant. Même la troisième ligne irlandaise considérée comme pénible à jouer, avec notamment le dénommé Wallace, en prend pour son grade: "Elle ne sera pas pire que celle des Australiens".

L'ami Hari

Passé d'Oloron à l'équipe de France en quelques années, il aborde cette rencontre en toute décontraction. Rassuré par la présence d'Imanol Harinorodoquy au poste de numéro huit "car, même en dehors du rugby, je m'entends très bien avec lui" et par son association avec Lionel Beauxis à la charnière. Un ouvreur qu'il a appris à connaître dès l'adolescence. "Nous étions en sélection Béarn. Nous devions avoir seize ans" , avant d'être sacré tous les deux champions du monde des moins de 21 ans en 2006. "Depuis ce titre, nous n'avions plus joué ensemble mais deux jours ont été suffisants pour retrouver nos repères. On se comprend bien, même si je parle plus que lui (rires), mais c'est normal."

Pas question d'évoquer avec lui un avenir en bleu doré, Sébastien Tillous-Borde, qui a connu des années sombres à Biarritz avant d'éclater dans le Tarn, veut simplement continuer à progresser. Alors il passe du temps à travailler son jeu au pied, atout indispensable des numéro neuf modernes. Et pour ce Tournoi, il espère seulement "pouvoir se lâcher un peu plus". En toute décontraction.

Nicolas Augot / Rugbyrama

6 Nations - L'ombre d'un doute
Eurosport - jeu, 05 févr 18:59:00 2009

Figure emblématique et capitaine de l'équipe d'Irlande depuis une décennie, Brian O'Driscoll peine depuis plusieurs mois à justifier sur le terrain sa flatteuse réputation. L'avenir du XV du Trèfle passe-t-il encore par le trois-quarts centre du Leinster?

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Chabal: "Nous avons des certitudes"
Chronique d'un déclin annoncé. Et inévitable. 10 années durant, l'Irlande a vécu dans le sillage de Brian O'Driscoll, longtemps considéré comme un des meilleurs joueurs de l'Ovalie. Talentueux, charismatique, le trois-quarts centre du Leinster a tiré la sélection irlandaise vers le haut. Mais à l'aube de ce Tournoi 2009, beaucoup commencent à s'interroger sur la pertinence de son maintien comme capitaine, à l'heure où l'Irlande, moribonde depuis la Coupe du monde 2007, semble avoir besoin d'un renouveau. Le nouveau sélectionneur, Declan Kidney, a finalement confirmé O'Driscoll dans son rôle de leader.

Le grand blond joue gros dans ce Tournoi. S'il ne parvient pas à relancer une équipe offensivement anémique lors de ses dernières sorties, il devra sans doute passer la main. D'ici là, il reste donc le chef de file de l'équipe. Declan Kidney, ancien entraineur du Munster, a-t-il voulu ménager les susceptibilités et éviter de se voir taxer de favoritisme envers son ancien poulain, Paul O'Connell? C'est ce que pense une partie de la presse irlandaise. O'Connell était en effet pressenti pour prendre le brassard si O'Driscoll en avait été dessaisi.

Jauzion: "Il faut toujours le surveiller"

Au-delà du capitanat, c'est son rendement en tant qu'animateur de la ligne de trois-quarts que Brian O'Driscoll va devoir soigner. Depuis un an, BOD a accumulé les pépins physiques. En sélection comme au Leinster, ses prestations sont loin de ce qu'elles furent dans un passé de moins en moins récent. Il symbolise en fait les difficultés offensives du Linester, comme celles de l'Irlande. Lors des deux tests disputés en novembre face à l'Argentine et à la Nouvelle-Zélande, les Verts n'ont inscrit qu'un seul essai en 160 minutes. "Il est de plus en plus difficile de trouver la faille au niveau international", se défend O'Driscoll, qui se veut toujours confiant avant ce Tournoi. "Nous avons un immense potentiel si l'amalgame se fait. Mais c'est un grand si ", reconnaît-il.

Sans toucher à l'icone, Kidney a déjà commencé à remanier la ligne de trois-quarts de la sélection. La génération dorée n'est plus intouchable, comme en témoignent les mises à l'écart de Girvan Dempsey et Shane Horgan. Le jeune Luke Fitzgerald, centre de formation, a été titularisé à l'aile et le revenant Paddy Wallace, habituel ouvreur, jouera aux côtés d'O'Driscoll au centre, ce qui satisfait ce dernier. "On se connait très bien. On a joué ensemble en moins de 19, et l'été dernier lors de la tournée. Paddy est un grand distributeur, un super créateur", juge BOD.

Entouré de joueurs qu'il connait bien, puisque outre Wallace, il aura près de lui deux de ses coéquipiers du Leinster (Luke Fitzgerald et Robert Kearney), O'Driscoll sera donc scruté de près par la foule de Croke Park. Le magicien peut-il sortir un nouveau tour de son sac, ou a-t-il épuisé toute source d'inspiration? Yannick Jauzion, l'autre référence européenne au centre de ce début de siècle, invité à commenter les déboires de son collègue, avoue s'en méfier plus que jamais. "Il a connu pas mal de problèmes physiques. Mais il reste un très grand joueur, capable de faire la différence sur une seule action. Il faut toujours le surveiller", assure le Toulousain.

L.V. / Rugbyrama

6 Nations - Quatre changements pour l'Ecosse
Eurosport - mar, 10 févr 10:47:00 2009

Fabien Barcella et Nicolas Mas sont titularisés face à l'Ecosse. L'autre changement devant concerne Millo-Chluski qui a été préféré à Chabal. Au total, quatre changements ont été effectués par rapport à l'équipe défaite en Irlande. Du 15 au 11, il n'y a que des Toulousains.

Plus d'infosPiqure de rappel
On s'attendait à du changement et pour une fois le staff tricolore n'a pas pris son monde à contre-pied. Trois changements devant - deux en première ligne et un en deuxième - et aussi un changement dans la ligne de trois-quarts. Quatre au total.

La défaite face aux Irlandais, lors de laquelle les Bleus "ont alterné le très bon et le très mauvais," dixit Didier Retière, a laissé des traces. Face au manque de répondant décrié du cinq de devant, le staff tricolore a répondu par trois changements. Lionel Faure passe directement de titulaire à 23e homme tandis que le Biarrot Fabien Barcella fait exactement le chemin inverse. Renaud Boyoud est remplaçant alors que le Catalan Nicolas Mas à l'entrée en jeu convaincante samedi dernier est titularisé à droite.

Chabal et Malzieu sacrifiés

En deuxième ligne, "quelques erreurs de placement" et aussi les problèmes dans les rucks et le jeu au près ont précipité la titularisation du Toulousain Romain Millo-Chluski. Du coup, Sébastien Chabal prend place sur le banc. La troisième ligne où l'on pouvait s'attendre à quelques modifications est inchangée. Avec la charnière, c'est le seul poste où les protagonistes ont été épargnés. Non que la prestation de Ouedraogo a été jugée satisfaisante, mais il est reconduit parce que le jeu écossais demande un joueur au profil du Montpelliérain. Du coup, la troisième ligne est reconduite en bloc.

Du quinze au onze, place à la Toulousaine attitude... en attendant finalement l'audition de Florian Fritz mercredi soir à Londres devant la commission de discipline des 6 Nations. "Tant qu'il n'a pas été jugé, il est innocent," a tranché Marc Lièvremont. Mais s'il venait à être suspendu, le Toulousain devrait être remplacé par Maxime Mermoz. Le trois-quarts de l'Usap avait participé au stage de trois jours fin janvier. Pour l'heure, la ligne de trois-quarts est toulousaine puisque le Clermontois Julien Malzieu prendra place aux côtés des remplaçants et c'est Cédric Heymans qui est titularisé.

Samedi, cette équipe de France modifiée affrontera à Saint-Denis l'Ecosse à 16 heures.

Le XV de France.- Poitrenaud; Médard, Fritz, Jauzion, Heymans ; (o) Beauxis, (m) Tillous-Borde ; Ouedraogo, Harinordoquy, Dusautoir ; Millo-Chluski, Nallet (cap.) ; Mas, Szarzewski, Barcella.


Remplaçants.- Kayser, Boyoud, Chabal, Picamoles, Parra, Baby, Malzieu.

M. P. / Rugbyrama

6 Nations - Domingo : "Je ne m'y attendais pas"
Eurosport - mer, 18 févr 18:48:00 2009

Thomas Domingo a été appelé dans le groupe tricolore qui affrontera le pays de Galles le 27 février. Une grande première pour le pilier clermontois de 23 ans, qui "a de fortes chances d'intégrer les 22" selon Marc Lièvremont. Il savoure.

Plus d'infosLe retour de Marconnet
Bleus : Besoin de changements ?
Quelle est votre réaction après l'annonce de votre sélection ?

Thomas DOMINGO : Je suis très heureux bien évidemment, mais surpris également. Je ne m'attendais pas à être pris. J'avais été appelé la semaine dernière pour le match contre l'Ecosse mais c'était suite à une blessure, alors ce n'était pas dans le même contexte. Cela donne encore plus de saveur à cette sélection.

Comment l'avez-vous appris ?

T.D. : En sortant de l'entraînement avec Clermont ce matin. C'est la personne en charge de la communication au club qui me l'a dit.

Marc Lièvremont a indiqué que vous aviez "de fortes chances" d'intégrer les 22 grâce à votre polyvalence. Avez-vous néanmoins une préférence ?

T.D. : A l'origine, je suis plus un gaucher qu'un droitier. Ça fait plus de trois ans que je joue des deux côtés de la mêlée et je n'ai pas de problème à être placé à droite. Cette polyvalence est un avantage, même si j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. Ce qui est sûr, c'est que je me sens de mieux en mieux à droite et que je travaille beaucoup en ce sens.

Le fait de devoir "assurer" des deux côtés ne vous met-il pas une pression supplémentaire ?

T.D. : Je ne pense pas. Cette polyvalence est plus un atout qu'un handicap selon moi et elle ne m'empêchera de m'exprimer pleinement, quel que soit le côté où je jouerai.

La semaine dernière, vous aviez été appelé pour pallier le forfait de Lionel Faure. Allez-vous aborder cette nouvelle semaine avec les Bleus différemment ?

T.D. : Complètement. Je connais un peu le groupe maintenant, ce qui n'était pas le cas la première fois que je l'ai rejoint. Je vais faire plus d'entraînements et pouvoir entrer pour de bon dans la vie du groupe. D'un certain côté, je me sentirai plus légitime.

D'autant que vous connaissez de nombreux joueurs avec qui vous avez été sacré champion du monde en 2006.

T.D. : Oui. Cela m'a beaucoup aidé quand je suis arrivé la semaine dernière à Marcoussis. Cela a facilité mon intégration et m'a beaucoup aidé lors des entraînements également.

Propos recueillis par Emilie DUDON / Rugbyrama

6 Nations - L'étrange destin de Marconnet
Eurosport - jeu, 19 févr 10:35:00 2009

Pour affronter le pays de Galles le vendredi 27 février, Marc Lièvremont a convoqué le pilier Sylvain Marconnet qui avait quitté les Bleus en 2007 sur blessure. Depuis deux ans, le joueur du Stade français a vécu un long chemin de croix. Retour une incroyable destinée.

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Bleus: besoin de changements ?
La roue a finalement tourné. Depuis le 24 février 2007, Sylvain Marconnet se demandait si ce jour allait arriver. Au soir de ce 24 février, le pilier parisien vient de battre le pays de Galles sur le score de 32-21. L'équipe de France est en route pour un nouveau succès final dans le Tournoi des 6 Nations et personne ne semble pouvoir l'empêcher de figurer tout en haut du panthéon des piliers tricolores. Alors âgé de 30 ans, il compte déjà 71 sélections au compteur, effaçant Christian Califano des tables des records. L'avenir doit être radieux avec en point d'orgue la Coupe du monde à l'automne de cette même année 2007.

L'accident de ski

C'était sans compter sur un week-end au ski début mars. En jeune père de famille, l'ancien Grenoblois ne peut se refuser le plaisir d'une descente en compagnie de sa fille. Quelques virages faciles et une chute dramatique. La sentence tombe : double fracture tibia péroné. L'opération est pratiquée en urgence et les staff médicaux de l'équipe de France et du Stade français se lancent dans une véritable course contre la montre pour que Sylvain Marconnet puisse tenir sa place à la Coupe du monde. Le pari paraît fou mais le Parisien attaque la rééduction tambours battant. Début juin, Bernard Laporte le convoque dans le groupe des trente nommés pour participer à la Coupe du monde. Début juillet, Marconnet s'accroche et débute la préparation. Ses progrès sont flagrants et son retour est alors envisageable. Mais le rêve s'arrête net le 20 août 2007. Il paie cash les efforts fournis pour revenir rapidement sur les terrains. Alors qu'une cheville le fait souffrir depuis le 27 juillet, les médecins diagnostiquent une fissure de la malléole et décident d'opérer le pilier français. Sylvain Marconnet quitte l'équipe de France le 23 août des sanglots dans la voix et la larme à l'oeil.

Un long retour

Cette nouvelle opération est dure à digérer. La déception est grande et les efforts consentis depuis le mois de mars pèsent tant physiquement que moralement. Sa rentrée sur les pelouses est initialement prévue début octobre. Une rentrée sans cesse repoussée. Le joueur préfère alors ne plus indiquer de date précise. Il s'entraîne seul et enchaîne les séances avec Renaud Longuèvre, le préparateur physique de l'athlète Ladji Doucouré, champion du monde du 110m haies. Il s'exprime finalement à le 14 janvier 2008 lors de son retour aux entraînements collectifs du Stade français. Il pense pouvoir rejouer trois semaines plus tard. Ce sera finalement le 26 janvier à Bourgoin. A la 58e minute, il remplace Rodrigo Roncero et le Stade français s'impose 31 à 16 à Pierre-Rajon. Onze mois après sa chute en ski, ce natif de Givors savoure son plaisir.

Pas de sélection en 2008

Un plaisir fragile puisque Sylvain Marconnet, après trois apparitions en Top 14, est de nouveau à l'arrêt pour trois semaines à partir du 17 février en raison d'une inflammation de la cheville gauche. Pourtant ses premières foulées, malgré une condition physique encore approximative, ne sont pas passées inaperçues. Le 13 février, Marc Lièvremont, tout nouveau sélectionneur du quinze de France, pense à lui pour affronter l'Angleterre mais il refuse. Frustré par les retours manqués ou précipités, il ne veut prendre aucun risque. Sa fin de saison est faite de hauts et de bas, de quelques bouts de matchs et de plusieurs retours à l'infirmerie pour des petits bobos. Difficile de s'affûter dans ces conditions. Marconnet redevient un joueur anonyme du championnat de France. Son nom n'est même pas évoqué lors de la tournée automnale.

Mais la satanée roue a donc tourné. Lecouls s'est blessé en Irlande, Mas n'a pu tenir qu'une mi-temps face aux Ecossais en raison d'une déchirure aux adducteurs, Boyoud doit encore travailler. Le Parisien tient sa chance. Polyvalent et expérimenté, l'oublié de 2008 est presque attendu comme le messie d'une équipe en manque de leader et de forts en gueule. Deux ans, quasiment jour pour jour après ses derniers pas en bleu et toujours face au pays de Galles, Sylvain Marconnet va écrire un nouveau chapitre dans sa longue carrière internationale. Une 72e sélection qui aura certainement le même goût que la première. C'était au siècle dernier. En 1998 face à l'Australie.

Nicolas AUGOT / Rugbyrama

France - Galles : 21-16

6 Nations - La révolution française
Eurosport - ven, 27 févr 23:36:00 2009

Formidable de courage et d'envie, le XV de France a dominé le pays de Galles (21-16), qui restait sur huit victoires de rang dans le Tournoi. Héroïques en défense, les Bleus sont revenus d'un 3-13 initial pour signer leur meilleur match depuis longtemps et le plus beau succès de l'ère Lièvremont.

Plus d'infosLe film du match
Marc Lièvremont et son staff ne passeront ni pour des cons ni pour des incompétents. Avec sa charnière improbable, son ouvreur pas tellement ouvreur et son buteur pas vraiment buteur, le XV de France a terrassé une équipe galloise qui restait sur huit victoires consécutives dans le Tournoi et rêvait d'un deuxième Grand Chelem de rang. Une victoire indiscutable, même si elle fut discutée jusqu'au bout. Les Diables Rouges vont devoir réviser leurs ambitions à la baisse. Ce sont eux qui ont perdu les pédales au Stade de France. Très pâlichons, ils ont été emportés par l'envie, la détermination et la fougue de Bleus déchainés, portés par la vexation et par la volonté de prouver qu'ils valaient tellement mieux que leur défaite en Irlande et la bouillie de non-match servie contre l'Ecosse. Pour tout dire, on n'a pas reconnu cette équipe de France. Tant mieux.

Les coéquipiers de Lionel Nallet ont survécu à tout, à commencer par une première demi-heure hautement frustrante. Maitres du ballon et du terrain, ils se sont pourtant retrouvés menés 13-3 au bout de 25 minutes. La faute à un triple péché. Un triptyque maudit déjà vu du côté de Croke Park il y a trois semaines: indiscipline, inefficacité offensive, carences défensives. Dans l'affaire, les Bleus y ont laissé deux énormes occasions d'essai, pendant que les Gallois, pourtant bien économes de leurs intentions, trouvèrent la faille grâce au talent de leurs lignes arrières, Lee Byrne inscrivant le premier essai au bout d'une action de 50 mètres initiée par Shanklin. L'affaire sentait alors franchement le moisi et le pays de Galles, plus réaliste que souverain, pouvait néanmoins bomber le torse.

30 minutes de haute volée

C'est là, dans la difficulté, que l'équipe de France a montré une forme de grandeur. L'adversité, elle a baigné dedans toute la semaine. Critiquée, presque moquée, contrainte d'effectuer une préparation de bric et de broc après la journée de Top 14 du week-end dernier, elle a résisté à tout ça. Pas question, dès lors, de lâcher prise face aux Gallois, même avec 10 points dans la musette. Une pénalité de Morgan Parra, puis un essai plein de rage de Thierry Dusautoir après une échappée belle d'Harinordoquy au ras d'une mêlée, et les Bleus ont remis les pendules à l'heure en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. A 13 partout à la pause, le score reflétait nettement mieux la réalité des débats.

Mais on n'avait encore rien vu. Les 30 premières minutes du deuxième acte resteront peut-être comme ce que la France version Lièvremont a livré de plus abouti au cours de l'année écoulée. Les Gallois en ont eu le Poireau qui tourne. 30 minutes si pleines que le sort du match en fut scellé. 30 minutes de haute volée avec en point d'orgue un essai splendide au grand large, inscrit par Cédric Heymans. Sans un petit coup de buis de Morgan Parra au pied (une transformation et deux pénalités manquées), le tenant du titre aurait pu boire complètement la tasse. Reste qu'à 10 minutes du terme, Parra a retrouvé la mire pour donner huit points d'avance aux Bleus.

James Hook vendange

Que pouvait alors craindre cette équipe de France si conquérante? Un coup de pompe physique, et une réaction d'orgueil de son adversaire. Une pénalité de James Hook permit aux Gallois de revenir à portée de fusil. Il s'en est alors fallu de très peu pour que le hold-up des hommes de Warren Gatland soit parfait. Pilonnant les Français sur leur ligne d'en-but, il ne leur a manqué que quelques centimètres pour passer en force, avant que Gavin Henson ne vendange un trois contre un sur l'aile droite! Mais il y aurait eu quelque chose d'injuste dans un pareil dénouement. Les Gallois ne méritaient pas de gagner ce match et les Français méritaient encore moins de le perdre.

Il s'est passé quelque chose vendredi soir. Un frémissement. Le début, peut-être, d'une histoire. Oui, les Bleus nous ont refait le coup de ces Frenchies jamais aussi forts que quand on ne les attend pas. Le coup de l'outsider battu d'avance qui, revenu de nulle part, arrive à ses fins. Ca ne suffit pas à régler toutes les questions soulevées ces derniers temps. Mais ça suffit largement pour ne pas passer pour des cons...

Laurent VERGNE, envoyé spécial/Photo DPPI / Rugbyrama

Nations - Lièvremont: "Extrêmement fier"
Eurosport | sam 28 févr, 23:35
Marc Lièvremont (entraîneur du XV de France: "Je suis extrêmement fier de mes joueurs ce soir. Ils ont fait preuve d'une générosité dans le combat assez exceptionnelle, mais aussi d'une grande maîtrise tactique.

C'est peut-être un match référence, mais je le répète, on travaille pour jouer ce genre de match toutes les semaines. Par rapport aux conditions dans lesquelles nous avons préparé ce match, cette victoire est un petit miracle. Un véritable exploit, en tout cas."

Très beau match avec :
- de la combativité
- un bon public
- du "mouillage" de maillot
- et du suspense

Je n'ai pas regretté d'être passé de la cérémonie des césars au Rugby

je pense que c'est peut être leur match référence pour les français

6 Nations - Chabal en cage
Eurosport - lun, 09 mars 20:05:00 2009

Romain Millo-Chluski forfait, le staff de l'équipe de France a décidé de convoquer Louis Picamoles pour la rencontre face à l'Angleterre dimanche. Un choix qui redessine le paquet d'avants tricolore et qui renvoie Sébastien Chabal en deuxième ligne.

Plus d'infosSébastien Chabal devait retrouver ses premières amours face à l'Angleterre. Marc Lièvremont et Didier Retière avait prévu de l'utiliser en troisième ligne aile, poste de ses débuts chez les Bleus mais aussi à Bourgoin. Le talon d'Achille droit du Toulousain Romain Millo-Chluski en a décidé autrement. Une douleur au niveau du tendon apparue brutalement vendredi dernier face à Perpignan a contraint le staff médical de l'équipe de France à renvoyer le joueur dans son club ce lundi matin.

Avec un deuxième ligne sur le flanc, Marc Lièvremont a décidé de convoquer Louis Picamoles. Le troisième ligne centre de Montpellier est arrivé en début d'après-midi à Marcoussis et il a pu prendre part à la première séance d'entraînement de la semaine : quarante minutes ludiques avec un jeu regroupant les règles du football et du "flag". Twickenham était encore loin pour cette reprise en douceur.

Kilos contre cohésion

Pourtant, les plans du sélectionneur pour la bataille anglaise ont donc été bousculés. Sébastien Chabal quitte son costume de troisième ligne pour endosser celui de deuxième ligne. Rôle auquel il était attitré depuis les tests matchs de l'automne. Un changement peu spectaculaire en soi mais qui redessine tout de même le paquet d'avants français. Pour affronter un quinze de la Rose réputé massif, les entraîneurs tricolores souhaitent densifier leur huit de devant. Romain Millo-Chulsky et ses 116 kg absents, le revenant Jérôme Thion, avec ses 115 kg, serait la solution de rechange la plus logique pour caler le côté droit de la mêlée. Le "frêle" Chabal, avec ses 104 kg et son profil de joueur plus coureur, deviendrait alors le joker idéal pour faire la différence lors de la baisse de régime des colosses anglais en deuxième période.

Logique sur le plan tactique mais risqué au niveau de la cohésion. Jérôme Thion, homme clé du système Laporte (trois fois capitaine), a très peu joué depuis la prise de pouvoir de Lièvremont. Absent de la sélection depuis un an, il retrouve le groupe et il ne connaît pas le système de jeu mis en place même s'il a participé au stage de quatre jours fin janvier. Si ses qualités physiques sont indéniables, il a seulement quelques jours pour se fondre dans le collectif. Marc Lièvremont a jusqu'à mercredi pour répondre à cette question : choix tactique ou entente parfaite? Pour un sélectionneur qui n'a pas hésité à changer une équipe qui gagne, la première option ne doit pas représenter un grand danger.

Nicolas Augot / Rugbyrama

6 Nations - Un quinze de poids
Eurosport - mar, 10 mars 22:46:00 2009

Mercredi à 9 heures, Marc Lièvremont doit dévoiler la composition du quinze de France qui affrontera l'Angleterre dimanche à Twickenham. Sébastien Chabal pourrait débuter en troisième ligne. Quant à Mathieu Bastareaud, il pourrait être préféré à Florian Fritz au centre.

Plus d'infosThion: "Pas revanchard"
Le sélectionneur n"aurait donc pas abandonner son idée initiale : Placer Sébastien Chabal en troisième ligne dès le coup d"envoi de la rencontre. Un choix qui aurait pu être remis en cause par le forfait du deuxième ligne Romain Millo-Chlusky et du rappel du troisième ligne Louis Picamoles. Pourtant, lors de l"entraînement de mardi après-midi consacré aux touches défensives, un huit de devant a semblé se dessiner. Sébastien Chabal en faisait partie tout comme Lionel Nallet et Jérôme Thion alors que Julien Bonnaire observait la scène quelques mètres derrière en compagnie de Fabien Barcella, Benjamin Kayser et Thomas Domingo.

Chabal pendant 80 minutes ?

Les quatre joueurs (Bonnaire, Barcella Kayser, Domingo) ont ensuite pris part à l'exercice. Sébastien Chabal s'est alors positionné en premier sauteur, place occupée par Lionel Nallet. Tout laisse donc à penser que le joueur de Sale pourrait débuter en tant que flanker pour ensuite glisser en deuxième ligne en cours de rencontre si le capitaine ou si Jérôme Thion devait sortir. Marc Lièvremont aurait donc décidé de privilégier la puissance de son huit de devant en estimant que la mobilité de Thierry Dusautoir et d'Imanol Harinordoquy serait suffisante face à une équipe d'Angleterre réputée massive.

La volonté de titulariser Sébastien Chabal peut aussi être un avantage psychologique pour les Bleus car les Anglais connaissent parfaitement le poison qu'il représente en troisième ligne. Sa puissance physique lors des impacts pourrait fatiguer les colosses adverses. Une option qui peut néanmoins poser problème à l'heure de jeu. Les changements seront limités pour le staff tricolore qui ne devra pas se tromper. Soit la deuxième ligne ne baisse pas de régime et Julien Bonnaire pourra remplacer Chabal poste pour poste, soit le troisième ligne clermontois remplacera Nallet ou Thion. Le joueur de Sale devra donc aller au bout des quatre-vingt minutes.

Avantage Bastareaud

Au niveau de la ligne d'attaque, les interrogations tactiques sont moindres. Si incertitude il y a, elle réside au poste de deuxième centre entre la vitesse de Florian Fritz et la puissance de Mathieu Bastareaud. Ce dernier a démontré que ses capacités physiques pouvait démolir n'importe quel système adverse. Ce ne sont pas les Gallois qui diront le contraire. Le Parisien part donc avec une longueur d'avance si le sélectionneur décide de calquer l'option « poids » du paquet d'avant sur les lignes arrières. Surtout, Bastareaud traverse une très bonne passe alors que Fritz, qui vient juste de revenir à la compétition, n'a pas caché son mécontentement après sa prestation face à Perpignan avec le Stade toulousain.

Enfin, la charnière composée de Morgan Parra et de François Trinh-Duc, qui avait terminé la rencontre face aux Gallois, devrait être reconduite. C'est la même association que lors de France-Angleterre du dernier Tournoi. A eux de prouver qu'ils ont progressé lors des douze derniers mois.

L'équipe probable.- Médard ; Malzieu, Bastareaud (ou Fritz), Jauzion, Heymans ; (o) Trinh-duc, (m) Parra ; Chabal, Harinordoquy, Dusautoir ; Thion, Nallet ; Marconnet, Szarzewski, Faure.

Remplaçants.- Kayser, Domingo, Bonnaire, Picamoles, Tillous-Borde, Traille, Fritz (ou Bastreaud).

Nicolas AUGOT, envoyé spécial / Rugbyrama

Six Nations: Chabal en troisième ligne contre l'Angleterre
mer 11 mar, 10h50




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MARCOUSSIS, Essonne (Reuters) - Les sélectionneurs du XV de France ont titularisé Sébastien Chabal en troisième ligne pour le match du Tournoi des six nations contre l'Angleterre, dimanche, à Twickenham.

Trois autres changements ont été effectués par rapport au XV vainqueur du Pays de Galles le 27 février.

François Trinh-Duc est titularisé à l'ouverture à la place de Benoît Baby blessé. Lionel Faure prend le relais de Fabien Barcella au poste de pilier droit et Jérôme Thion est titularisé en deuxième ligne à la place de Romain Millo-Chluski blessé.

"Nous avons choisi une forme de stabilité et de continuité, à l'exception du repositionnement de Sébastien", a déclaré l'entraîneur Marc Lièvremont.

"On attend qu'il nous apporte ses qualités de perforateur. On alourdit un peu notre troisième ligne pour contrer la forte densité anglaise."

Troisième ligne avec son club de Sale, Chabal a joué son dernier match international à ce poste lors d'une défaite 61-10 en Nouvelle-Zélande au mois de juin 2007.

Bernard Laporte l'avait ensuite replacé en deuxième ligne pour la Coupe du monde et Marc Lièvremont a fait de même depuis sa prise de fonctions.

L'entraîneur du XV de France a souligné qu'il n'avait "pas hésité" avant de faire glisser "The Caveman" en troisième ligne à la place de Fulgence Ouedraogo et aux côtés d'Imanol Harinordoquy et de Thierry Dusautoir.

"Ça fait plusieurs semaines que c'était dans notre logique, qu'on pensait que viendrait le moment où on pourrait l'utiliser à ce poste", a-t-il ajouté.

"Le fait qu'il joue troisième ligne en club dans le championnat anglais est une option intéressante sur ce match. Il va certainement être positionné sur le côté fermé de la mêlée."

QUATRIÈME OUVREUR

Dans les lignes arrières, priorité a été donnée à la continuité avec pour seul changement la titularisation de François Trinh-Duc qui sera le troisième ouvreur en quatre matches du Tournoi.

"Il y a les circonstances", a expliqué Marc Lièvremont. "Ces changements depuis novembre ont été subis. Tant mieux pour François, mais sa sélection est aussi une forme de continuité puisqu'il a joué 50 minutes contre le Pays de Galles."

Emile Ntamack, entraîneur-adjoint chargé des lignes arrières, a dit avoir "voulu garder le groupe du Pays de Galles qui a été performant".

Cette décision a assuré le maintien de Cédric Heymans et Julien Malzieu aux ailes, de Maxime Médard à l'arrière et de Yannick Jauzion et Mathieu Bastareaud au centre malgré le retour de suspension de Florian Fritz.

"Remettre Florian faisait partie des options mais les automatismes seront faciles à trouver avec Jauzion s'il y a besoin de les mettre en cours de jeu", a déclaré Ntamack.

"On voulait revoir Mathieu. On voulait le voir sous un aspect différent avec une deuxième sélection et dans un contexte où l'effet de surprise ne jouera plus", a-t-il ajouté.

A côté de la jeunesse de Bastareaud et du demi de mêlée et buteur Morgan Parra, tous deux âgés de 20 ans, le XV de France comptera sept trentenaires et, avec l'arrivée de Thion et le remplacement de Fulgence Ouedraogo par Chabal, quelques kilos de plus que l'équipe vainqueur des Gallois.

"On ne met pas d'étiquette d'âge ou de club sur nos joueurs. Les circonstances ont fait que cette équipe est un peu plus expérimentée que les précédentes", a reconnu Marc Lièvremont.

"C'est une équipe que je qualifierai de tout terrain, capable de produire le jeu ambitieux qu'on cherche à mettre en place tout en étant armée pour contrer la densité anglaise."

Composition de l'équipe: 15-Maxime Médard, 14-Julien Malzieu, 13-Mathieu Bastareaud, 12-Yannick Jauzion, 11-Cédric Heymans, 10-François Trinh-Duc, 9-Morgan Parra; 8-Imanol Harinordoquy, 7-Sébastien Chabal, 6-Thierry Dusautoir, 5-Jérôme Thion, 4-Lionel Nallet (capitaine), 3-Sylvain Marconnet, 2-Dimitri Szarzewski, 1-Lionel Faure.

Remplaçants: 16-Benjamin Kayzer, 17-Thomas Domingo, 18-Louis Picamoles, 19-Julien Bonnaire, 20-Sébastien Tillous-Borde, 21-Florian Fritz, 22-Damien Traille.

Jean-Paul Couret, édité par Chrystel Boulet-Euchin

MARCOUSSIS (AFP) - Le XV de France, auteur d'un spectaculaire redressement contre le pays de Galles, entend confirmer son embellie à Twickenham chez une Angleterre en crise, dimanche, pour entretenir l'espoir de remporter la victoire finale dans le Tournoi des six nations.

Surtout, pas d'euphorie. Les Français n'ont certes pas boudé leur plaisir après la victoire (21-16) contre les Gallois, tenants du titre, tombés de leur piédestal. Mais la prudence est de mise, et l'avertissement unanime: sans confirmation en Angleterre, ce succès n'aura été qu'un nouveau feu de paille.

"Vous avez peur qu'on parte la fleur au fusil à Twickenham? Si aller jouer dans le temple du rugby face à des Anglais revanchards, ce n'est pas une forme de pression suffisante, c'est à désespérer de notre équipe", a prévenu l'entraîneur, Marc Lièvremont.

"Contre les Gallois, il y a eu une bonne chose de faite, mais ce n'était pas un aboutissement", abonde le centre Yannick Jauzion.

Un succès d'estime ne saurait donc suffire à cette équipe de France aux prétentions légitimées. Et si le discours n'a pas changé, assurent en choeur les trois entraîneurs, le réalisme a prévalu avec les rappels de cadres expérimentés: le 2e ligne Jérôme Thion pour démarrer, le 3e ligne Julien Bonnaire et le polyvalent Damien Traille, remplaçants et prêts à intervenir.

Longtemps confiné aux tâches obscures de la 2e ligne, Sébastien Chabal retrouve une place de troisième ligne aile, le poste de ses débuts, et complète l'un des packs les plus lourds jamais alignés par le XV de France.

Pour ne pas nuire à leur réputation, les entraîneurs ont tout de même décidé de reconstituer la charnière "biberon" Parra/Trinh-Duc, testée sans grand succès l'an passé face aux Anglais (13-24), et de reconduire le robuste second centre Mathieu Bastareaud, convaincant face aux Gallois pour sa première sélection.

Outre-Manche, le XV de la Rose, qui a d'ores et déjà renoncé à remporter son premier titre depuis 2003, est sous pression après ses deux défaites à Cardiff (15-23) et à Dublin (13-14), et compte bien sur la venue de Français toujours irréguliers pour se refaire une santé.

Car le temps presse. L'aura de l'entraîneur Martin Johnson, capitaine des champions du monde de 2003, a été singulièrement écornée par ses débuts calamiteux à la tête de l'équipe nationale en remplacement de Brian Ashton.

Les trois nations de l'hémisphère Sud ont transformé Twickenham en champ de ruines en novembre dernier. Seules la sélection des îles du Pacifique et l'Italie sont reparties vaincues d'Angleterre, où l'indiscipline est en train de devenir la règle (6 cartons jaunes en trois journées).

Après la défaite contre l'Irlande, directement liée à ces fautes à répétition, le ton s'est fait martial pour battre le rappel des troupes, joueurs et supporteurs.

"Je pense que ce sera important de faire une bonne entame de match pour soulever les foules, a imaginé Johnson. Quand on joue à la maison, on tient à dominer le premier quart d'heure pour signifier aux adversaires qu'ils vont passer une sale journée."

Dans cette optique, Johnson a décidé de rappeler le colosse Simon Shaw en 2e ligne à la place de Nick Kennedy. Le coureur Tom Croft remplace James Haskell en troisième ligne, et l'ailier Ugo Monye est relancé par la blessure de Paul Sackey.

Les joueurs du XV de France ont observé une nouvelle journée de repos vendredi, à quarante-huit heures du "crunch" contre l'Angleterre, dimanche à Twickenham pour le compte de la 4e journée du Tournoi des six nations.

L'entraînement du vendredi après-midi a finalement été annulé. Les joueurs ont seulement procédé à un rappel d'explosivité vendredi matin après une séance d'analyse vidéo basée sur le jeu anglais.

Le demi de mêlée Morgan Parra, qui aura la responsabilité de buter dimanche à Twickenham, s'est exercé devant les perches. "Ce n'était pas idéal", a commenté le joueur, gêné par une douleur à la hanche.

Les joueurs quitteront le Centre national (CNR) de Marcoussis samedi matin pour gagner Londres via la gare du Nord, à Paris. Ils prendront leurs quartiers dans un hôtel de Richmond, situé non loin de Twickenham, puis se rendront en début d'après-midi dans l'antre du rugby anglais pour le traditionnel entraînement du capitaine.

Face à des Anglais qui n'ont plus le choix, le quinze de France se prépare à une entame de match musclée dimanche, à Twickenham. Vingt minutes de gros temps qu'il faudra savoir négocier.

Avis de tempête sur Londres pour ce dimanche à 16 heures. A en croire l'équipe de France, il ne peut pas en être autrement. Les Anglais n"ont plus le choix. Battus en Irlande et au pays de Galles, une nouvelle défaite face aux Bleus secouerait un peu trop violemment le quinze de la Rose. Critiqués par la presse, raillés par les anciens, meurtris dans leur âme, les joueurs de Martin Johnson vont entrer sur la pelouse de Twickenham avec l'envie de faire taire les mauvaises langues pour retrouver un honneur bafoué. Et quoi de mieux que de faire mordre la poussière à des Français qui restent les ennemis de toujours.

"Besoin de nous fracasser"

Un sentiment qui a traversé la Manche pour venir hanter le CNR de Marcoussis cette semaine. Pas un Tricolore n'a oublié d'évoquer cette entame de match. Les vingt minutes de furie anglaise prévues au programme officielle. "Les Anglais n'ont pas envie de perdre trois matchs consécutivement. Ils sont vexés et ils voudront imposer leur rythme", prévenait Yannick Jauzion.

"Il faut s'attendre à vingt minutes assez exceptionnelles" , glissait Benjamin Kayser qui comprend mieux la culture anglaise depuis qu'il évolue à Leicester, "ça va partir dans tous les sens et ils vont être remontés comme il faut par Martin Johnson. Pour reprendre confiance en eux, ils vont avoir besoin de nous fracasser, de nous faire péter un câble pour que l'on devienne bête. Ils vont espérer que nous tombions dans ce piège pour récupérer des pénalités car les Anglais ont encore cette idée du rugby français. Ça va être très intense et vicieux à la fois".

"La 1ere mêlée va s'écrouler"

Les avants français sont attendus de pied ferme et ils comptent bien, dans un premier temps, relever le défi de l'affrontement direct. "Ce sera déterminant" pour Sylvain Marconnet alors que Dimitri Szarzweski a lui aussi idée précise des premières minutes: "A mon avis, la première mêlée devra être refaite car elle va s'écrouler ce sera de la faute des Anglais" , rigolait vendredi le talonneur parisien. "Il va y avoir beaucoup d'engagement et la conquête va être primordiale. Les Anglais voudront avancer à tous les impacts".

Selon les Bleus, l'issue de la rencontre pourrait être rapidement connue même si le sage Marconnet se veut moins catégorique : "Contre le pays de Galles nous n'avons pas bien débuté mais nous avons su réagir." Effectivement, dans la réaction, les Bleus ont prouvé qu'ils avaient du répondant.

Nicolas Augot, envoyé spécial/Photo DPPI / Rugbyrama

Belle défaite des Français qui n'ont pas vu le jour cet aprés midi ...

Une honte!

5 essais en première mi temps pour les anglais ... Scandaleux !!!!!!!!!!!