Montpellier HSC

Montpellier n'a plus d'entraineur car Courbis a pris 2 ans de prison ferme

giogio1313 a écrit:

Montpellier n'a plus d'entraineur car Courbis a pris 2 ans de prison ferme

Tu vas un peu vite Giogio! Il peut toujours exercer et se pourvoir en cassation.

La cour d'appel d'Aix-en-Provence a revu à la baisse mercredi les condamnations dans l'affaire des transferts suspects de l'Olympique de Marseille entre 1997 et 1999, condamnant l'ancien entraîneur Rolland Courbis à deux ans de prison ferme et l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus à dix mois de prison avec sursis.

La condamnation de "RLD" pour abus de biens sociaux (ABS) passe de trois ans avec sursis et 375.000 euros d'amende, prononcés par le tribunal correctionnel de Marseille en juin 2006, à 10 mois avec sursis et 200.000 euros d'amende.

S'il n'a pas proportionnellement bénéficié d'une révision aussi favorable que "RLD", Courbis échappe à ce qui aurait constitué le pire à ses yeux: une interdiction d'exercer dans le football durant cinq ans. Elle avait pourtant été requise contre lui à l'audience en juin dernier.

Poursuivi notamment pour complicité et recel d'ABS, l'actuel entraîneur de Montpellier écope cependant d'un an ferme et d'un an de révocation de sursis, lié à l'affaire des caisses noires du SC Toulon à la fin des années 1980, ainsi que de 200.000 euros d'amende.

Soit sensiblement moins que les trois ans et demi de prison ferme (deux ans + 18 mois de révocation de sursis), 375.000 euros d'amende et l'interdiction d'exercer pendant cinq ans une activité liée au football, selon le jugement de première instance.

"Je suis content et satisfait d'avoir été partiellement entendu, mais entendu quand-même, et de pouvoir continuer à exercer mon métier", a déclaré le coach montpelliérain (L2), poursuivi par un impressionnant essaim de caméras à la sortie du palais de justice. "Pour ce qui est des peines, nous allons discuter avec nos avocats, compte-tenu du fait que, voici 17 ans de cela, j'ai déjà fait trois mois et demi de préventive", a-t-il précisé.

Se prévalant de cette détention provisoire à l'automne 1990, les avocats de Courbis vont en effet tenter de négocier un aménagement de sa peine de prison, théoriquement envisageable uniquement jusqu'à un an ferme, et lui permettre ainsi de continuer à "coacher".

"Nous espérons qu'il pourra terminer la saison à Montpellier", a déclaré l'un de ses avocats, Me Frédéric Monneret. Michel Mézy, conseiller du président du club de Montpellier Louis Nicollin, se montrait plus optimiste encore: "Je suis sûr qu'il va finir la saison avec nous".

Le sort de "RLD", absent de l'audience pour cause de déplacement professionnel en Chine, a également globalement satisfait sa défense: "Nous constatons une réduction considérable de la peine. C'est un pas énorme fait en faveur de Robert Louis-Dreyfus, même s'il est insuffisant et que l'on aurait souhaité la relaxe", a réagi Me Sophie Bottaï.

"Il passe, a-t-elle poursuivi, d'une peine de culpabilité lourde à une peine plutôt symbolique, visant plus la négligence d'un patron, pas là pour contrôler ce qui se passait au club."

La cour d'appel a en revanche prononcé trois peines de prison ferme, dans ces affaires de transferts ayant généré 22 M EUR de fonds frauduleux: contre l'agent de joueurs Gilbert Sau (18 mois), contre son complice Bernard Almeras (6 mois) et contre l'ex-agent et actuel vice-président du Standard de Liège, Licio d'Onofrio (6 mois).

Des peines de prison avec sursis, assorties d'amendes, ont été prononcées contre les agents de joueurs Jean-François Larios et Edmond Adam, et contre Charles Camporro, ex-directeur sportif de Bordeaux.

L'intermédiaire allemand Rolf Wegener et l'avocat Denys Angeloglou ont été relaxés.

EAG1973 a écrit:

giogio1313 a écrit:

Montpellier n'a plus d'entraineur car Courbis a pris 2 ans de prison ferme

Tu vas un peu vite Giogio! Il peut toujours exercer et se pourvoir en cassation.

Oui c'est vrai, j'ai lu ça mais bon pou l'instant, son avenir est en prison...

ils vont lui amenagé un poste pour entrainer montpellier jusque la fin de saison

Cette semaine à Montpellier, Rolland Courbis a indiqué que ses joueurs Philippe Delaye et Bruno Carotti ne devraient pas rejouer cette saison.



De retour de blessures, Philippe Delaye et Bruno Carotti ne rejoueront sans doute pas cette saison. Lors de son point-presse retransmis sur le site du MHSC, Rolland Courbis a indiqué qu'il serait dommage de les faire rechuter en les faisant rejouer en fin de saison.

ils jouent encore eux??? mais ils ont quel âge maintenant?

Interview de Louis Nicollin ( dit Loulou )

Je l'aime bien Nicollin, un des derniers président qui vit pour son club, qui souffre dès qu'il perd, qui est euphorique dès qu'il gagne, et qui a toujours privilégié le feeling avec les gens qui l'entoure, ça devrait être comme ça le sport, une bande de potes. malheureusement, il n'y a plus que lui qui marche à l'affectif, et s'il veut revoir La Paillade en L1, va falloir qu'il cesse de faire dans le sentimental malheureusement!

sacré loulou, v'la un président sympa

jojo62 a écrit:

sacré loulou, v'la un président sympa

Tout à fait d'accord... Le bonhomme en vrai (j'ai eu la chance de discuter 5 minutes avec lui en octobre dernier) est tel qu'on le voit à la tv : direct et au niveau du vocabulaire c'est également "cash"...

Bref, une bonne margoulette (parfois maladroit et excessif dans son comportement et dans ses paroles... comme le sont les vrais passionnés) grande figure du foot hexagonal qui vit et qui se bat pour son club : le MHSC. Quelqu'un de mordu, qui a ça dans le sang... on est loin du gestionnaire froid à la JMA ou à la OS!

j'aimerai l'avoir en tant que président

Football/L2Montpellier gagne l'union sacrée


Une seule question taraudait l'esprit des fidèles de la Mosson, hier, dans la liesse d'une victoire aussi éclatante que réconfortante : Rolland Courbis allait-il mettre sa menace à exécution ? Partir sur ça, un succès en forme de point final, de bras d'honneur aux critiques et à la logique du système ? C'eut été quitter le navire pour certains, ajouter un fabuleux panache blanc à sa légendaire chemise noire pour d'autres.

La réponse est tombée, dans le silence attentif de la meute journalistique : « Oui, je reste entraîneur de Montpellier. Contre Lille, il ne peut nous arriver qu'une bonne surprise, mercredi ».

« Si le président pousse un coup de gueule toutes les semaines, ça nous permettra de gagner des matchs », a ajouté Rolland en référence aux propos qui avaient mis sa tête à prix. Quelques secondes plus tard, Loulou déboule en salle d'interview, balance à son coach une vanne sur la présence à la Mosson de Luis Fernandez, son "successeur potentiel". Sourires crispés mais sourires quand même.

On échange les soulagements. Nicollin a retrouvé la foi. La "mauvaise" foi, surtout, quand il nous accuse d'avoir monté sa colère en épingle. Mais il ne retire rien à ce qu'il a dit après Dijon, quand il parlait de virer Mézy et Courbis. Trop heureux, sans doute, de pouvoir reculer après être allé un peu trop loin. Fin de la crise, donc, et début d'une ère nouvelle.

Sedan était sans doute le bon partenaire pour une rédemption. Mais l'ampleur du succès et la maîtrise dans l'art de le construire ouvrent le champ à un espace de trêve qui doit devenir plus qu'un sursis. L'occasion de ranger les couteaux, de recouvrir les critiques et de remiser les petites phrases derrière les arrière-pensées. Quand les faits donnent raison à l'entraîneur de s'être remis en question et au président d'avoir poussé un coup de gueule, il n'est pas interdit de rêver d'union sacrée. On ne demande pas encore une accolade sur la place publique entre Louis Nicollin et son entraîneur mais un peu de temps et de sérénité pour donner le temps à cette nouvelle équipe d'exister.

Car en alignant deux attaquants (Compan et Montano), soutenus par deux créateurs (Costa et Ouadah), Courbis a inauguré une formule en 4-1-3-2 appelée à devenir plus qu'un simple menu du jour. Du lourd et du copieux, avec entrée, plat et dessert. Le tout arrosé d'un arabica colombien corsé. Un Montano aux arômes subtils et foudroyants. Le Colombien fut un véritable poison pour une défense ardennaise dépassée par les évènements.

S'il nous sort ne serait-ce qu'une douzaine de matchs de ce tonneau, il deviendra le rédacteur en chef du chapitre de la remontée. Avant que Montpellier domine les duels et confisque le ballon, il a fallu dépasser le stade primaire de la pression, briser les digues d'une fébrilité terriblement palpable. Quand Montano avait expédié mollement dans les gants de Briant le penalty consécutif à une faute sur Saihi (25e) on avait même cru que le scénario allait repartir en vrille, et le club avec.

Mais le Colombien eut la lumineuse idée d'effacer son échec par un bijou. Un double crochet de l'extérieur du droit pour envoyer la défense sedanaise dans le vent et le ballon dans la lucarne.

Relancé sur le plan comptable autant que mentalement, Montpellier doit donner une suite à ce sursaut, samedi à Châteauroux plus encore que mercredi, contre Lille, en coupe de la Ligue. Mais puisque l'heure est à l'opulence, on ne se priverait pas d'une petite gâterie.



Richard GOUGIS

Citation :

Courbis débouté en cassation et menacé de prison

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi en cassation de l'ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille, Rolland Courbis, et celui des principaux condamnés dans l'affaire des "comptes de l'OM", rendant leurs peines définitives.

Aujourd'hui entraîneur à Montpellier, une équipe de Ligue 2, Rolland Courbis avait été condamné en octobre 2007 à un an de prison ferme.

A cette sanction, s'ajoutait une autre année de prison ferme résultant de la révocation d'un sursis prononcé dans une affaire distincte.

Il revient en théorie au parquet général d'envoyer Rolland Courbis en prison. Cependant, une ambiguïté subsiste car pour des peines jusqu'à un an ferme la sanction peut être aménagée par un juge d'application des peines.

La cour d'appel d'Aix-en-Provence avait renoncé à lui interdire toute activité dans le monde du football pendant cinq ans, une peine prononcée en première instance.

Le dossier concerne des malversations financières en marge de transferts de joueurs entre 1997 et 1999.

La peine de dix mois de prison avec sursis et 200.000 euros d'amende prononcée pour "abus de biens sociaux" contre l'ancien président de l' Olympique de Marseille, Robert Louis-Dreyfus, est également devenus définitive mardi.

L'agent de joueurs Gilbert Sau, condamné à 18 mois de prison ferme, 300.000 euros et l'interdiction d'exercer une activité pendant cinq ans dans le monde du football, est aussi menacé d'un retour en prison.

lepoint.fr

Midi-Mibre du 22/12/2008

FootballCourbis : « À onze victoires de la L1»
L'entraîneur du MHSC dresse un bilan optimiste à la trêve alors que son équipe vient de monter sur le podium de Ligue 2


Six points sur lderniers matches à Lens et Ajaccio, c'était inespéré, non ?
C'est plus que ce qu'on aurait pu penser. Mais nous en avions déjà pris 19 en dix matches juste avant. Ça voulait dire quelque chose.

Que vous avez trouvé la bonne formule ?
Nous avons plusieurs formules et un groupe de 16-17 joueurs capables de se relayer sans que le jeu s'en ressente. Plusieurs buteurs, même si Montaño est au-dessus. Après, les schémas restent les mêmes, ce sont les joueurs qui les animent. Je sais par exemple que je peux compter au poste d'arrière gauche sur un Mapou ou sur un Sabo qui n'ont pas du tout les mêmes qualités
et qui sont intéressants tous les deux.

Est-il simpliste de scinder cette première partie de saison en deux : une poussive et une très bonne ?
Arithmétiquement, vous avez raison. Notre entame difficile tient pour moi au premier match qu'on perd à Strasbourg contre le cours du jeu sur un coup-franc qui n'a pas lieu d'être. Cela a déclenché une série pour Strasbourg et nous a mis le doute. Ensuite, on gagne difficilement contre Amiens, on se contente d'un nul contre Boulogne-sur-Mer malgré une pléiade d'occasions. Et puis il y a ce match à Dijon qui déclenche la colère de Loulou et qui arrivait trois jours après 120 minutes en Coupe de la Ligue, à Ajaccio.
Depuis, ça va mieux mais on n'a pas fait que des grands matches non plus, notamment contre Bastia (NDLR : victoire 2-1).

On vous sent tout simplement plus réalistes à la fois en attaque et en défense...
Il ne faut pas généraliser. Il y a des périodes, comme ça, où on garde toujours les mêmes principes, les mêmes idées, et où ça rigole davantage. Là, je fais deux changements à Lens et Ajaccio qui sont payants. Plus tôt dans la saison, ça marchait moins. Je n'ai jamais été un imbécile et je ne prétends pas être devenu un génie en trois matches, il faut relativiser.

La confiance et l'ambiance dans le groupe ne jouent-elles pas un rôle moteur dans votre embellie ?
Sans doute. C'est vrai que l'invitation à manger chez Loulou, trois jours avant d'aller à Ajaccio était une super idée. Tout le monde, dans le club, rigole plus souvent qu'avant. Maintenant, est-ce qu'on se fend plus la gueule parce que les résultats sont là où est-ce l'inverse ? J'ai tendance à penser que les deux sont liés.


Comment voyez-vous la suite ?
Je suis réaliste, je sais très bien qu'on perdra encore quelques matches. Si on bat Tours à la Mosson lors du dernier match aller, qu'on en gagne ensuite dix sur dix-neuf, on sera dans l'ascenseur car on ne perdra pas les neuf autres ! En clair, avec environ 70 points vous seriez sûr de monter... Avec 70 c'est sûr. Je pense même qu'avec un peu moins on devrait y parvenir. Surtout si on est performant dans les confrontations directes. Et je vous rappelle qu'il y aura un Montpellier – Strasbourg lors de la 38 e journée. Notre goal-average est un plus. Finir à +17 et ne pas être dans les trois premiers, ce serait du jamais vu !

Le plus dur commence ?
On peut me faire confiance pour ne pas m'enflammer. Je connais trop les petits riens qui séparent les victoires d'une contre-performance. Mais le plus dur commence aussi pour ceux qui croyaient qu'on n'était plus dans le coup. Angers et Montpellier sont là et on commence un nouveau match à six.


Avec Rolland Courbis sur le banc jusqu'au bout ?
Je l'espère et je le pense. Je sais que certaines personnes aimeraient bien me voir faire mes émissions pour RMC ou entraîner Montpellier depuis une cellule (1) mais je ne veux pas leur faire ce plaisir. La procédure suit son cours. Je ne peux sincèrement pas trop en parler actuellement. D'autant que j'ai en face de moi des gens intelligents et compréhensifs.


Recueilli par Richard GOUGIS
(1) Il a été condamné à deux ans de prison ferme dans le cadre de l'affaire des comptes de l'OM.

COURBIS le roublard est en train de nous préparer un sacré coup!
Montpellier pourrait très bien être dans le wagon pour la Ligue 1 en lieu et place d'un prétendant plus "attendu".

ben Courbis a déjà fait le coup avec Ajaccio!

Courbis, c'est l'homme de petites équipes, on l'a vu avec Lens et Marseille, il a eu du mal, mais qu'il s'agissait de faire monter Ajaccio et de le maintenir en L1, et là peut être une nouvelle montée avec La Paillade, ça me ferait plaisir d'ailleurs des les revoir en L1, c'est l'un des meilleurs!

Montpellier : des atouts dans la manche ...


Ses meilleurs temps de passage.- Avec 32 points, Montpellier tourne à une moyenne de 1,8 point par match. Sept de mieux que l'an dernier après 18 journées, six de plus qu'en en 2004-05 , saison référence. Les voyants sont tous au vert : meilleure attaque (32 buts), 2 e meilleure défense (15 buts), meilleure différence de buts.

Un groupe étoffé.- Impossible d'évoquer la première partie de saison des Montpelliérains sans citer Costa et Montaño, les "monsieur plus", meilleur passeur et buteur de L2. La véritable force du MHSC tient pourtant dans son groupe, homogène, qui offre à Courbis de multiples formules. « J'ai un groupe de 16-17 joueurs capables de se relayer sans que le jeu s'en ressente » , apprécie le coach. Et Saïhi revient...

Un calendrier allégé.- Eliminés
des deux Coupes, les Montpelliérains vont tourner à un match par semaine, voire un tous les 15 jours, en alternant les phases de travail et de récupération. « En neuf jours de trêve, on ne perd pas beaucoup en qualités d'endurance, mais en explosivité » , explique Stéphane Paganelli, le préparateur physique. Depuis la reprise, les entraînements ont été axés « sur la puissance, la tonicité » . Des séances lourdes, « compliquées en période de compétition » . Autre manière d'expliquer que l'objectif était bien de préparer Tours plutôt que Dunkerque.

... et des handicaps à surmonter

C'est mal reparti.- Montpellier restait sur deux mois d'invincibilité. L'échec face à Dunkerque a brisé cette belle série. Après avoir clamé que l'unique objectif était la montée, il faudra le prouver, dès vendredi contre Tours.

Un calendrier compliqué.- Après Tours et jusqu'à la fin février, les Montpelliérains se déplaceront quatre fois (dont Boulogne et Metz), pour deux matches à La Mosson, dont un contre le Reims nouveau de Louis Fernandez. Il y a mieux pour redémarrer.
Un manque de soutien.- A la Mosson, les matches ont été suivis en moyenne par 7 793 fidèles (6 753 si l'on excepte le derby contre Nîmes). Loin, très loin des affluences à Lens, Strasbourg ou Metz...

Un vote a été organisé pour choisir les couleurs du club de Montpellier.
(rouge à l'origine, orange et bleu depuis les années 1970)
11 000 personnes ont voté , avec 86% des suffrages, c'est l'orange et le bleu qui l'ont emporté.
Je présume que des nîmois ont participé à ce vote car à Nîmes , les supporters ne voyaient pas d'un bon oeil que nos "ennemis" puissent jouer avec les mêmes couleurs que nous .

Bah d'un autre côté il s'agit des couleurs historiques du club, celles avec lesquelles le club héraultais a écrit ses plus belles pages. Notamment dans les années 90s avec leur lutin polonais Jacek Ziober lors de leur fabuleuse épopée européenne.
D'ailleurs, je ne sais pas trop pour quelles raisons la Paillade avait plus ou moins laissé tomber ces couleurs pour du rouge ou du bleu les dernières saisons?

Pour visualiser ça : UN PETIT CLIC ICI

Carasso-Bocaly, duo de fer
Les deux joueurs sont parmi les plus utilisés par Rolland Courbis.

Ils ne se quittent plus. Ni sous le maillot de Montpellier ni sous la tunique bleue des Espoirs. Titulaires inamovibles et meilleurs remparts de l'équipe de Rolland Courbis, dont ils ne sont rarement sortis que sur blessure, les deux pépites pailladines brillent aussi sous les ordres d'Erick Mombaerts.

Du City Ground de Nottingham Forrest où, devant 30 000 personnes, ils ont donné la leçon aux Anglais la semaine dernière (2-0), au stade des Costières à guichets fermés, demain soir devant 16 000 spectateurs, Yohan Carrasso, 20 ans, gardien formé au club, et Garry Bocaly, 19 ans, défenseur polyvalent prêté par l'OM, ne risquent pas d'être impressionnés. Et seront évidemment deux des atouts majeurs de Montpellier
dans ce match de feu dont les enjeux, cette fois, dépassent le seul cadre de la suprématie régionale.

Confessions d'un duo de fer.

LA SÉLECTION

Johann Carrasso : « C'était la première fois, contre l'Angleterre, qu'on jouait ensemble chez les Espoirs. Mais on se côtoie, avec Garry, depuis la sélection des - 19 ans. On s'est connus là, avant de se retrouver à Montpellier. On avait d'ailleurs fait une année pleine tous les deux, jusqu'aux demi-finales du championnat d'Europe. »

Garry Bocaly : « C'est un nouveau groupe, où on sent que tout le monde a les crocs. Le stage de dix jours a permis de souder des liens, ce qui s'est retrouvé sur le terrain contre l'Angleterre. C'est sûr qu'y être, ça donne de la confiance. Ça fait du bien dans la tête, surtout pour tous les deux, puisque ça venait après la défaite à Vannes. Ça nous a permis de décompresser, de penser à autre chose. »

J. C. : « La confiance que ça nous apporte, c'est surtout quand on revient en club. Parce qu'on se dit qu'on est quand même dans l'élite du football français de notre âge. Psychologiquement, ça fait du bien. Même si, après, il faut toujours le prouver sur le terrain... »

LEUR STATUT

J. C. : « Dire que notre poids a augmenter dans l'équipe, je ne sais pas... C'est aux autres joueurs de le dire. Mais c'est vrai que je me sens en confiance, je me sens plus à l'aise pour dire les choses qu'en début de saison. C'est ça, le plus important : quand on se sent bien, c'est là qu'on est capable de donner le meilleur. »

G. B. : « On est tous pareils sur un terrain. Si un jeune doit dire quelque chose à un plus ancien, il doit le faire. Et ça marche dans l'autre sens ! C'est comme ça qu'on avance, en se disant les quatre vérités. C'est comme ça que le groupe avance et qu'individuellement on progresse aussi. »

J. C. : « Cette confiance, elle ne vient pas que de la sélection mais aussi et surtout de la répétition des matches en club. Avec Garry, on est à plus de 25 matches cette saison. Si on ose plus, c'est aussi parce qu'on se sent bien dans ce groupe. Parce que les plus âgés nous ont acceptés et nous permettent ça. » LE DERBY

G. B. : « Au match aller, je découvrais cette ambiance. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de rivalité même si Christian (NDLR : Masi, intendant du club) m'en avait parlé et m'avait un peu averti. »

J. C. : « Je connaissais déjà au niveau des catégories jeunes. Entre les deux clubs, c'est toujours particulier. Il faut essayer d'aborder ce match comme un autre, même si ce n'est pas le cas : on sait qu'on va jouer dans des Costières pleines à craquer, où tout le monde sera contre nous. »

G. B. : « En Angleterre, devant 30 000 spectateurs, on a eu un avant-goût ! C'était impressionnant : l'impression d'être dans un autre monde, une autre dimension. Mais c'est pour avoir des sensations comme ça qu'on joue au foot ! A Nîmes, ce sera aussi le cas et ce serait génial qu'on puisse partager ça avec nos supporters et avec les trois points au bout... »

L'AVENIR

G. B. : « Mon avenir personnel, on verra en temps voulu, sans se précipiter. Moi, je me suis dit que j'attendrai la fin de la saison pour faire le point. D'ici là, mon seul objectif, c'est la montée avec Montpellier. Après, si on monte, on verra. Je ne maîtrise pas tout et je ne déciderai pas tout seul : il faudra avoir une discussion avec l'OM, avec Montpellier, avec mes agents. Même si c'est vrai qu'en arrivant ici, je m'y suis de suite plu. »

J. C. : « L'objectif, c'est uniquement la montée. Je ne veux penser qu'à ça. Il reste huit matches, ce sont huit finales ! On ne va pas lâcher maintenant. Le reste, on verra en fin de saison. Mais si je peux monter en L1 avec Montpellier, il n'y a pas de raison : je suis sous contrat jusqu'en 2011 et je me sens très bien ici. »

Recueilli par Jérôme BARBIER

Caricature parue sur le Midi-Libre

[b]Félicitations ! Je suppose que c'est la fête à Montpellier ce soir