Présentation du Nîmes Olympique !

C'est officiel, Alphousseyni Keita a rejoint le NO (prêté par Le Mans jusqu'à la fin de la saison)

Vidéo de fin Passion Rouge





Nouveau forum : Nîmes 1937

Gazeau : Nîmes est menacé de rétrogradation »


Le président du club de football révèle
la menace de la DNCG

Le 4 mars, avec M. Sigal, président de l'Association NO, vous étiez devant la DNCG. Pourquoi ?
Cette dernière nous avait convoqués suite aux lettres recommandées pour non-respect de paiement que lui avait envoyé l'Association. Pascal Gourdel, adjoint aux sports de la Ville, nous accompagnait puisque la DNCG avait souhaité la présence d'un représentant de la municipalité. La DNCG voulait des explications sur la situation financière de l'Association et, plus globalement, sur l'application de la convention qui lie Association et SASP.

Et alors ?
On est menacé de rétrogradation ! La situation financière de l'Association met en danger la vie du club. De cette réunion, il est ressorti qu'il y avait
un déficit non pas conjoncturel mais structurel de l'Association (150 000 € l ' an passé, plus cette année), et qu'il serait bon de se mettre autour d'une table pour revoir la convention car ce déficit structurel montre que l'Association n'a pas la possibilité financière de gérer la formation, notamment la charge lourde que représente le centre d'hébergement, à La Bastide . Après avoir écouté les explications de chaque partie et constaté le désaccord sur le mode de fonctionnement, la DNCG nous a dit que ça ne pouvait pas continuer en l'état et que si la situation n'était pas réglée en fin de la saison en cours, le club se verrait retirer le statut professionnel, que l'on pourrait conserver encore deux ans en cas de descente, et qu'il serait rétrogradé au niveau inférieur de sa division au 30 juin. Donc, en CFA si on est relégué en National.

Comment prenez-vous
cette injonction ?
Très au sérieux ! Le numéro d'affiliation du club appartient à l'Association et si cette dernière était financièrement en difficulté, c'est le destin du club qui en subirait les conséquences. Si j'ai décidé de rendre cette information publique, c'est que la situation du club est grave. La réalité doit être connue de tous afin que chacun puisse prendre ses responsabilités en toute connaissance de cause.

Quelle solution préconisez-vous ?
Qu'un avenant soit apporté à la convention liant les deux structures afin que la formation soit attribuée à la Société et non plus à l'Association dont la gestion n'est pas remise en cause mais ne peut l'assumer. Ce serait simplement revenir à la case départ puisqu'avant la perte du statut pro, retrouvé en début de saison, c'est la Société qui finançait en partie le centre, qui était alors centre de formation .

Propos recueillis par Thierry ALBENQUE

Des collectivités jugées frileuses


C'est l'un des chevaux de bataille du président Gazeau, qu'il enfourche régulièrement chaque année, dans la dernière ligne droite du championnat. « Je regrette que les institutionnels sous-estiment les retombées économiques et médiatiques d'un club de football tel que Nîmes Olympique. Si on peut se vanter d'avoir un public fidèle et des sponsors amoureux du club, Nîmes possède seulement le 14 e budget de Ligue 2 avec 8,3 M€. » Le patron du club croco a fait ses calculs : les aides des collectivités entrent pour 9 % dans ce budget. « Globalement, en achat de places, en publicité et en partenariat, on reçoit 800 000 € de la mairie et des conseils général et régional. C'est cinq fois moins que Montpellier qui bénéficie de 4 M€ environ dont 2,2 M€ de l'Agglo. » Stigmatisant
une fois encore, au passage, « le manque d'investissements des grosses enseignes nationales installées à Nîmes, que ce soit dans le domaine du sport ou celui de la culture » , Jean-Louis Gazeau estime également que « des efforts doivent aussi être consentis dans l'amélioration des équipements, pelouse des Costières et terrains d'entraînement » . Pour refaire par exemple la première (pelouse + drainage du sol), les chiffres avancés oscillent entre 150 000 et 400 000 €.
Jean-Louis Gazeau assure en être bien conscient : « On ne peut pas tout attendre des collectivités et on doit avancer par des investissements privés. » D'où sa volonté de récupérer, dans le giron de la Société, la formation. CQFD.


T. A.

suite du mauvais feuilleton :

http://www.midilibre.com/articles/2009/03/24/20090324-NIMES-Sigal-Un-pataques-de-plus-pour-faire-diversion.php5

http://www.midilibre.com/articles/2009/03/24/20090324-NIMES-La-Bastide-au-centre-du-debat.php5

http://www.midilibre.com/articles/2009/03/24/20090324-NIMES-Vers-une-cessation-prochaine-de-paiement.php5


http://www.midilibre.com/articles/2009/03/24/20090324-NIMES-CROCOS-Pas-au-courant.php5

FootballGourdel : « Pas le rôle d'une mairie de gérer un club »


ENTRETIEN
Adjoint chargé des sports à la municipalité Fournier, l'élu souhaite rester dans la ligne
de conduite, définie en 2001, de non-ingérence

Faut-il prendre au sérieux la menace de la DNCG (1) d'une double rétrogradation, l'une, administrative, s'ajoutant à celle d'une descente sportive(lire Midi Libre des 23
et 24 mars) ?
Oui, si aucune action n'est entreprise. Si l'Association ne revoit pas sa copie d'un point de vue financier. Et si la SASP (2) et l'Association ne nouent pas des relations sereines et constructives, comme dans la plupart des clubs. C'est ce que la DNCG de la Ligue a mis en avant : l'aspect financier et le côté relationnel.

Croyez-vous en des actions possibles pour éviter ça ?
Sur le plan financier, oui. Sur l'aspect relationnel, à moins d'un
rebondissement, il me semble que nous sommes arrivés à un point de non-retour. Mais sur ce point, on assiste non pas à un problème entre Association et SASP, mais bien entre les présidents de ces deux structures...

Certains reprochent à la mairie de ne pas intervenir...
Sans vouloir faire un long historique, quand Jean-Paul Fournier a été élu en 2001, la volonté était de ne plus laisser le club en SAEMS (3). Pour se conformer à l'évolution du football professionnel français et ne plus faire l'amalgame entre le politique et Nîmes Olympique (comme durant les précédentes municipalités avec MM. Bousquet puis Finiel, l'adjoint au sport de M. Clary, NDLR). C'est pourquoi le club a été racheté par M. Coencas choisi, il faut le rappeler, par l'Association.
Il existe depuis deux structures : une société privée avec qui la mairie signe des conventions, comme pour la location du stade, à hauteur de 190 000 €, ou l'achat de places, de loges, de publicité pour 630 000 € TTC. Si nous réduisions ce dernier montant, seraient alors pénalisés les Nîmois, les Gardois et tous les supporters de Nîmes Olympique de bien au-delà du département ; et il existe une association dont le président est élu, qui reçoit une subvention de 280 000 €, en plus de la mise à disposition du centre d'hébergement. Pour les deux structures, notre politique reste la non-ingérence. Ce n'est pas le rôle d'une mairie de gérer un club de foot professionnel. Le patron d'un club, c'est la société ou l'homme qui met de l'argent...


C'est ce que vous avez dit face à la DNCG ?
J'ai aussi rappelé qu'en 2003, quand le club était redescendu en National, plus personne ne s'occupait de rien. Trois personnes ont alors sauvé le club : M. Fournier en sa qualité de maire qui rencontra M. Coencas dans ses bureaux à Paris pour lui demander de vendre le club ; Gérard Soler qui a joué les intermédiaires ; M. Gazeau qui a fait le chèque. A côté (il sourit...), c'était le silence radio !

Existe-t-il des discussions pour le rachat par M. Gazeau du centre d'hébergement ?
Oui. En sachant que le mot rachat est prématuré puisqu'il existe de nombreux points juridiques et économiques à étudier. En prenant en compte l'aspect financier de la situation actuelle, si l'Association veut réduire fortement ses dépenses, il lui faut s'ôter une charge lourde que représente le centre d'hébergement. Je rappelle qu'avant la perte du statut pro, le centre, qui était alors un centre de formation, était en partie financée par la SASP qui payait son directeur (Olivier Dall'Oglio, NDLR) en plus des frais de restauration et d'hébergement. Que M. Gazeau le reprenne, que la section professionnelle s'occupe de la formation comme ça se passe dans tous les clubs, n'aurait rien de choquant.

Que pensez-vous de l'attitude de M. Sigal qui semble vouloir aller jusqu'au bout de sa volonté d'un dépôt de bilan ?
Elle me semble contradictoire. D'un côté, il dit que la seule chose qui l'intéresse, c'est Nîmes Olympique et qu'il met tout en oeuvre pour que le club garde sa notoriété, son savoir-faire, etc. Et d'un autre côté, il avoue son impuissance à bâtir des budgets à la hauteur de ses ambitions. Il ne voit de solutions que dans les autres. C'est une contradiction. Et c'est plutôt à lui de se poser les bonnes questions dans l'intérêt de Nîmes Olympique...

A plus de deux mois de la fin de saison, M. Gazeau dévoile son nouveau plan. Comme souvent à cette période...
Je crois que M. Gazeau fait trop confiance au sportif et ne se repose pas toujours sur une gestion et un projet à plus long terme. Ce qu'il semble vouloir modifier avec ce projet de rachat du centre d'hébergement...


(1) DNCG : direction nationale de contrôle de gestion des clubs professionnels.
(2) SASP : société anonyme sportive professionnelle.
(3) SAEMS : société anonyme d'économie mixte et sportive.

300 000 € pour Langil : Contrairement à ce qui a été écrit dans notre édition d'hier, le transfert du jeune attaquant Steven Langil pour Auxerre (Ligue 1) en 2007 a rapporté 300 000 € et non pas 30 000 €.
Ce qui n'a pas tout à fait la même valeur...


Recueilli par Laurent GUTTING

footbusiness quand tu nous tiens... il fait au football plus de bien que de mal...

Victoire 1-0 de Nîmes face à Guingamp but de Mostefa 48 ème minute

ce soir, il nous faudra une ambiance comme ça !