open d'australie 2009

Dans la fournaise de Melbourne, Alizé Cornet et Marion Bartoli sont les deux Françaises qualifiées pour le 3e tour de l'Open d'Australie. Une première pour elles. Nathalie Dechy, Stéphanie Cohen-Aloro et Mathilde Johansson ont toutes chuté. Jelena Jankovic, Dinara Safina et Ana Ivanovic passent.

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Tableau dames
Mauresmo en métronome
VIDEO: Cornet après son 2e tour
OPEN D'AUSTRALIE - 2e tour dames

LES FRANÇAISES

. Alizé Cornet (FRA/N.15) bat Andrea Petkovic (GER) 6-1, 6-0


Prochaine adversaire: Hantuchova


Daniela Hantuchova (SVK/N.19) bat Mathilde Johansson (FRA) 6-3, 4-6, 6-3

Alizé Cornet a rallié le 3e tour de l'Open d'Australie face à l'Allemande Andrea Petkovic qui n'a marqué qu'un seul jeu en 50 minutes de jeu. Comme elle l'avait promis, elle a été plus convaincante que lors de son premier match, même si la valeur de son adversaire, seulement 385e mondiale, n'avait rien d'une terreur. Son parcours inédit à Melbourne se poursuit sans encombre. "Malgré encore une petite douleur à l'épaule, j'ai réussi à très bien joué", estime Cornet. "Une fois chauffée, tout va bien pendant le match. J'ai vraiment fait un bon match, il n'y a pratiquement aucun point négatif. Physiquement, je me sens pratiquement "indébordable" sur le court, ça me donne une grande confiance."

La N.1 française tentera de se qualifier pour les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière face à une vieille connaissance : Daniela Hantuchova, tête de série N.19. A cette occasion, la Française a pris une décision particulière : "Je n'en ai pas l'habitude, mais je pense que je prendrais des anti-inflammatoires pour éviter de penser à mon épaule aussi bien à l'échauffement que pendant le match. J'ai vraiment envie de m'enlever ça de la tête." La Slovaque, vainqueur en trois manches de Mathilde Johansson, est la joueuse qui avait éliminé Cornet au 2e tour la saison dernière et au 1er tour en 2007.

Marion Bartoli (FRA/N.16) bat Tsvetana Pironkova (BUL) 7-5, 6-2


Prochaine adversaire: Safarova


Lucie Safarova (RTC) bat Marina Erakovic (NZL) 6-1, 3-6, 9-7

Pour sa huitième participation, Marion Bartoli a vaincu le "signe australien". La Française s'est qualifiée pour le 3e tour de l'Open d'Australie pour la première fois de sa carrière. Finaliste à Brisbane en début de saison, elle a battu la Bulgare Tsvetana Pironkova sans concéder de sets, comme au 1er tour. "Ça fait du bien", a commenté la Française, 17e mondiale, qui ne cache pas son désamour d'un tournoi qu'elle va peut-être commencer à apprécier.

"Je suis très contente d'avoir passé ces deux premiers tours en deux sets alors que j'étais nerveuse et mon mollet va beaucoup mieux", s'est félicité Bartoli. "Je veux faire une bonne saison. En 2008, j'ai un peu tout connu mais depuis juillet je fais un gros travail physique. Je sais qu'il faut que j'en fasse plus que les autres filles mais sur un match comme celui d'aujourd'hui j'en suis récompensée." Pour sa première à Melbourne, la Française retrouvera au prochain match la Tchèque Lucie Safarova, 60e mondiale, face à qui elle reste invaincue en deux matches.

Ai Sugiyama (JPN/N.26) bat Nathalie Dechy (FRA) 1-6, 6-1, 6-3


Prochaine adversaire: Jankovic


Jelena Jankovic (SRB/N.1) bat Kirsten Flipkens (BEL) 6-4, 7-5

Alisa Kleybanova (RUS/N.29) bat Stéphanie Cohen-Aloro (FRA) 6-1, 3-6, 6-2


Prochaine adversaire: Ivanovic


Ana Ivanovic (SRB/N.5) bat Alberta Brianti (ITA) 6-3, 6-2

LES AUTRES RESULTATS

Dinara Safina (RUS/N.3) bat Ekaterina Makarova (RUS) 6-7 (3/7), 6-3, 6-0


Prochaine adversaire: Kanepi

Vera Zvonareva (RUS/N.7) bat Edina Gallovits (ROM) 6-0, 6-0


Prochaine adversaire: Errani

Nadia Petrova (RUS/N.10) bat Sania Mirza (IND) 6-3, 6-2


Prochaine adversaire: Voskoboeva

S.P. avec AFP / Eurosport

Open d'Australie - Monfils: "J'ai gâché sa victoire"
Eurosport | lun 26 janv, 07:22
Gaël Monfils (FRA/battu sur abandon par Gilles Simon en huitièmes de finale): "J'ai eu mal au poignet droit. A force de taper, ça a empiré au fil des jeux et à partir de 3-0 dans le troisième set, j'ai vraiment eu très mal.

"J'ai fait venir le physio qui m'a mis un "strap". Mais je continuais à ressentir à l'impact une douleur, un peu comme une entorse. Il n'y avait vraiment rien à faire. C'est hyper frustrant. J'étais bien préparé, je jouais un bon tennis."

"Je n'ai pas l'habitude d'abandonner, mais là ce n'était pas possible. Je ne pouvais plus jouer de coup droit. Et cela n'aurait servi à rien de perdre 6-4 au quatrième et d'en avoir pour six mois derrière. Je n'avais pas envie d'exploser encore plus mon poignet. La décision était néanmoins difficile à prendre. Je reste sur ma faim. C'est vraiment "chiant" d'avoir un truc comme ça alors que tout va bien. En plus c'était un match pour aller en quarts. Même Gilles (Simon) n'était pas content. Je suis déçu de lui avoir gâché un peu sa victoire. C'est "chiant" pour lui aussi."

"Il faut que j'aille passer des examens mais je pense que j'en ai pour au moins une bonne semaine. Il faut être prudent avec le poignet. Ce n'était pas un grand niveau de tennis. Au début j'ai essayé de le surprendre mais je me suis complètement planté. J'ai voulu l'amener vers l'avant avec des petites slices coupés, mais cela a cassé mon propre rythme. J'ai été trop +soft+. Ca m'a un peu endormi."

Open d'Australie - Tsonga ne se démonte pas
Eurosport - lun, 26 janv 15:24:00 2009

Comme en 2001 et 2006, deux Français disputeront les quarts de finale de l'Open d'Australie: Jo-Wilfried Tsonga, qui n'a pas cédé un set face à James Blake 6-4, 6-4, 7-6, et Gilles Simon, qui a profité de l'abandon de Gaël Monfils. Ils affronteront Verdasco, tombeur surprise de Murray, et Nadal !

Plus d'infosTableau messieurs
Verdasco sonne Murray
Simon frais pour Nadal
Vidéo-Simon: "Pas franchement agréable"
OPEN D'AUSTRALIE - Huitièmes de finale

Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.5) bat James Blake (USA/N.9) 6-4, 6-4, 7-6 (7/3)


Prochain adversaire : Verdasco.

Mine de rien, ça devient sérieux. Arrivé à Melbourne avec une lombalgie et la pression d'une place de finaliste à confirmer, Jo-Wilfried Tsonga est en train de réussir son pari. Sa victoire dans la douleur au deuxième tour face à Ivan Ljubicic avait laissé craindre le pire pour la suite de son tournoi. Mais à l'image du dernier tournoi de Bercy, le numéro 1 français avance inexorablement malgré ses limites physiques du moment. La référence au Master Series parisien prend d'autant plus de sens qu'il y avait dominé sa victime du jour, James Blake, et encore une fois sans concéder le moindre set, avant d'enlever le titre. Un signe pour cette épopée australienne ?

Blake et ses retards à l'allumage

L'Américain, tête de série n°9, s'annonçait pourtant comme un client très sérieux. Bien dans son tennis, plus offensif que par le passé, Blake pouvait poser des problèmes à Tsonga. Mais le New-Yorkais montra vite, très vite, pourquoi son tennis explosif ne l'emmène jamais au-delà des quarts de finale en tournoi du Grand Chelem. Et Tsonga, pourquoi il fait si souvent la différence dans les moments clés. Ainsi, dès le premier jeu, Blake s'apprête à boucler son service blanc avant une salve de quatre fautes directes et un petit passing aux oignons de Tsonga. Break ! Le mal était fait. Au deuxième set, rebelote, avec un premier jeu de service catastrophique. "Il a un style de jeu tellement agressif que lorsqu'on ne passe pas sa première balle cela devient très difficile ", analysait Blake après le match.

Verdasco... avant Nadal ?

Comme au tour précédent, Tsonga éprouve alors le besoin de souffler au troisième set. Peut-être un peu coupé dans son effort par l'interruption de dix minutes en raison du feu d'artifice célébrant l'Australian Day, la fête nationale, le Manceau se fait surprendre à 4-2 en faveur de Blake. Dos au mur, Tsonga sauve alors deux balles de set à 5-3 pour Blake avant de conclure sur sa lancée au tie-break. Voilà donc le finaliste de l'an passé au rendez-vous des quarts.

Avec la sortie de l'homme fort du début de saison, Andy Murray, par Fernando Verdasco, Tsonga peut sans doute voir plus loin, même si l'espagnol n'est plus le même joueur depuis sa victoire en Coupe Davis. Il n'empêche, difficile de ne pas imaginer ce quart comme une répétition idéale avant de possibles retrouvailles avec un autre gauche espagnol, Rafael Nadal. Un an après la demi-finale historique entre les deux hommes au même endroit, l'histoire serait belle. On n'en est pas là mais, pourquoi le cacher, on en rêve déjà...

Dave APPADOO / Eurosport

victoire de Nadal, ce fut très serré, mais encore une fois, c'est Nadal qui l'emporte

c'était une finale trés serrée entre les deux meilleurs joueurs de tennis du moments