[Coupe de l'UEFA] Saison 2008/09

Bah c'est quand même dommage pour le foot français...

Duroc' 51 a écrit:

Bah c'est quand même dommage pour le foot français...

dommage ou ridicule ???

je dirai ridicule pour marseille.
dire que paris a battues twente 4-0

Coupe de l'UEFA - L'OM tombe de haut
Eurosport - ven, 20 févr 08:19:00 2009

Sur une bonne dynamique, l'OM est tombé au Vélodrome face à Twente (0-1) en 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Malgré le retour de blessure de Mamadou Niang, les Phocéens n'ont jamais su répondre au but d'Arnautovic. La qualification aux Pays-Bas, le 26 février, sera difficile...

Plus d'infos16e : Résultats
Le film du match
Bordeaux, le coup de la panne
Hoarau a fait le plus dur
MARSEILLE - TWENTE : 0-1


But: Arnautovic (22e)



Il y a des soirs comme ça où rien ne va. Au terme d'un match sans volume, sans intensité, sans réelle envie affichée de gagner, Marseille s'est incliné sans gloire face à Twente (0-1). Une défaite qui hypothèque sérieusement ses chances de qualification pour les huitièmes de finale. Même si rien n'est encore fait, que les Marseillais peuvent se qualifier au match retour en allant battre les Néerlandais chez eux, la tâche s'annonce quand même bien compliquée. Du moins si les Olympiens ne haussent pas leur niveau d'ici la semaine prochaine. Car dans un Vélodrome médusé, incrédule et muet, c'est une prestation indigne des leurs ambitions que les joueurs d'Eric Gerets ont livrée jeudi soir. Malgré le retour de Mamadou Niang en attaque, l'OM n'a quasiment jamais inquiété son adversaire. Bref, c'est une soirée à oublier.

Et pourtant, et pourtant... ils étaient prévenus. Cette équipe néerlandaise est dangereuse, ce n'est pas faute de l'avoir répété. Bien que battue à Rennes l'été dernier lors du premier tour (0-1) et sèchement dominée au Parc des Princes en décembre par le PSG en phase de poules (0-4), la formation entraînée par l'Anglais Steve McLaren a des arguments à faire valoir. Classée actuellement deuxième du championnat des Pays-Bas devant l'Ajax et le PSV s'il vous plaît, elle le doit notamment à ses grands gabarits. Ils étaient cinq au coup d'envoi à mesurer plus d'1m90. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquels Marseille a chuté. S'entêtant à vouloir passer par l'axe, Mathieu Valbuena et ses partenaires se sont retrouvés confrontés à une muraille rouge : deux tours plus particulièrement nommées Douglas et Rajkovic, qui ont tout renvoyé.

Niang trop court, Mears pas au niveau

Malgré une première demi-occasion de Zubar sur corner (16e), c'est le FC Twente qui s'est procuré la première grosse opportunité d'ouvrir le score. Mais Arnautovic a buté sur un Steve Mandanda inspiré (17e). Cinq minutes plus tard, le même Arnautovic n'a cette fois pas manqué sa reprise à la réception d'un centre parfait de N'Kufo. Ou plutôt si, mais même en ratant le ballon, il est parvenu à le pousser au fond des filets (1-0 ; 22e). Comme le symbole d'une soirée où rien n'a tourné en faveur des Marseillais. A partir de là, la rencontre s'est résumée à une démonstration de maîtrise de la part des visiteurs. Certes peu bousculés par des adversaires incroyablement timorés, les hommes de McLaren ont même bien failli alourdir la marque à deux reprises. Mais N'Kufo par deux fois (79e et 87e) a joué de malchance.

Résultat, l'OM peut garder espoir en vue du match retour. Non seulement parce que dans une semaine Mamadou Niang sera plus apte à tenir sa place, mais surtout parce qu'il s'agira d'un autre match. Il reste désormais sept jours au Sénégalais, malheureux sur une tête en première période (20e), et ses coéquipiers pour se remettre de cette lourde déconvenue. Et cela commencera dés dimanche face au Mans en championnat. Ce jour-là, Eric Gerets reverra sans doute ses plans : exit Tyrone Mears notamment, titularisé jeudi pour la première fois et constamment dépassé. Place à Laurent Bonnart. Car si la Coupe de l'UEFA est un objectif pour l'OM, elle est avant tout un bonus, on l'a bien compris. Un bonus qui pourrait bientôt lui passer sous le nez.

LA DECLA : Eric Gerets (entraîneur de Marseille)

"Aujourd'hui, on est très mal rentrés dans le match. Chaque fois qu'ils ont eu la possession, ils avaient de l'espace et on a été obligé de courir après le ballon. Par moments, on a été un peu mieux, notamment en fin de deuxième mi-temps, sur l'engagement, mais on est tombé, ce soir, sur une équipe plus forte que nous. Ils ont joué agressif, exactement comme on l'avait fait contre Bordeaux et Monaco. On ne méritait pas de gagner, on n'a pas trouvé la clé pour désorganiser cette équipe. C'est une bonne équipe, dans tous les domaines. Ils ont montré que ce n'était pas pour rien qu'ils étaient deuxièmes aux Pays-Bas. Heureusement, il y a encore un match retour. Twente est favori, c'est logique, mais on a prouvé dans d'autres circonstances que cette équipe est capable de réagir".

Hugues SIONIS / Eurosport

Duroc' 51 a écrit:

Bah c'est quand même dommage pour le foot français...

ouais mais en même temps ils l'ont cherché, entre titulariser Niang qui était put depuis 2 mois et Mears qu'il y a que sa mère qui le connais, j'appelle pas ça être à 100%!

malik a écrit:

Duroc' 51 a écrit:

Bah c'est quand même dommage pour le foot français...

dommage ou ridicule ???

Oui, effectivement l'un n'empêche pas l'autre!

Si on fait le bilan de nos clubs après ces matches "aller", ce n'est pas du brillant brillant.

-> L'ASSE, qui a réalisé une grosse perf' en Grèce devrait se qualifier sans trop de soucis. Avec les trois pions marqués à l'extérieur, les Verts ont de quoi voir venir et pourront en plus compter sur le soutien du Chaudron au retour.
-> Le PSG, vainqueur des Allemands de Wolfsburg en fin de match au Parc, s'est assuré une marge de manoeuvre avant le déplacement Outre-Rhin. Pour les Parisiens, ça devrait passer aussi.
-> Bordeaux, tenu en échec par Galatasaray, peut s'apprêter à souffrir au Stade Ali Sami Yen. Mais ce 0-0 n'hypothèque pas pour autant les chances girondines!
-> L'OM s'est quasiment auto-sabordé en concédant une défaite pathétique contre un club de la Eredivisie.

Moralité, s'il fallait désigner LE cancre de ces 4 matches... ce serait l'OM.
Et pourtant, sur le papier, les Phocéens ne semblaient pas les plus mal lotis. Comme quoi.

cela promet un potentiel alléchant ASSE Milan AC à Geoffroy Guichard, et à San Siro !! Je trouve cela exceptionnel.

c'est vrai qu'un milan asse est trtés alléchant

beau match en perspective, mais 'AC 'est pas encore qualifié... Sainté va peut être rencontré les verts allemands, le Werder.

pascalou14 a écrit:

je dirai ridicule pour marseille.
dire que paris a battues twente 4-0

Contre le PSG, les Néerlandais avaient aligné leur réserve hein, Twente ils ont pas fini 3è d'Eredivise par l'opération du Saint Esprit, dommage tant mieux de les avoir pris de haut...

Je pense que marseille aura du mal a gagner en hollande

Coupe de l'UEFA - Twente : Un supporter en prison
Eurosport | sam 21 févr, 22:37
Un supporter néerlandais interpellé après une bagarre aux abords du stade de Marseille, jeudi soir avant le match Marseille-Twente en Coupe de l'UEFA, a été condamné dans la nuit de vendredi à samedi, à six mois de prison ferme, indique La Provence.



Le supporter, âgé de 34 ans et qui était poursuivi pour avoir porté des coups à un policier avec une bouteille de bière, a été condamné à un an de prison dont six mois ferme par le tribunal correctionnel de Marseille qui l'a jugé en comparution immédiate.

Coupe de l'UEFA - Perrin : "Ne pas gérer"
Eurosport | mer 25 févr, 22:04
Alain Perrin, entraîneur de Saint-Etienne, souligne que les Verts, vainqueurs 3-1 en Grèce de l'Olympiakos en 16e aller, ne doivent pas s'endormir sur leurs lauriers lors du match retour: "il ne faut pas avoir la tentation d'aborder ce match avec l'envie de gérer le résultat acquis à l'aller."

Foot - C3 Bordeaux et l'OM au pied du mur
mer 25 fév, 21h32




C3 Bordeaux et l'OM au pied du muragrandir la photo
En fâcheuse posture après leur match aller, Marseille et Bordeaux conservent une chance de se qualifier pour les huitièmes de finale, à condition toutefois de s'imposer. L'OM se rend jeudi (18h30) aux Pays-Bas pour tenter de rattraper son retard d'un but contre Twente. Les Girondins vont en Turquie pour défier Galatasaray (19h30).

Autant le dire tout de suite : ça s'annonce plutôt mal pour les deux clubs français. Et pour les Olympiens plus particulièrement. Battus jeudi dernier au Vélodrome (0-1), sans la moindre réaction, les Marseillais n'ont pas encore dit adieu à la qualification mais ce n'est pas loin d'être le cas. Pourtant, Eric Gerets et ses hommes avaient énormément d'ambition dans cette compétition. S'ils souhaitent toujours autant la gagner, ils savent ce qui leur reste à faire : battre le deuxième actuel du Championnat néerlandais, qui plus est sur sa pelouse, où il n'a perdu de surcroît qu'un seul match cette saison en douze journées. Bref, la mission s'annonce ardue mais impossible à réaliser, comme le croit le président olympien Pape Diouf. «Il faut s'y prendre autrement, dit-t-il, faire preuve d'audace et marquer le plus tôt possible» pour mettre la pression sur l'adversaire. Oui mais justement depuis une semaine, c'est bien ça le problème : Marseille ne marque plus. Dimanche dernier contre Le Mans, Niang, Koné et les autres sont encore restés muets (0-0). Ces deux-là devraient pourtant être à nouveau titularisés, puisque Brandao et Wiltord ne sont pas qualifiés. A moins que Samassa ne soit préféré pour sa grande taille.

A cette occasion, Eric Gerets devra également se passer de son stabilisateur en défense, Julien Rodriguez, de nouveau blessé. L'ancien Monégasque s'est donné une élongation à la cuisse gauche face au MUC. Il sera vraisemblablement remplacé par l'Argentin Renato Civelli tandis que Lorik Cana pourrait faire son retour dans le onze de départ. En marge de la rencontre, l'entraîneur belge battra également un record : celui du plus grand nombre de matches dirigés en Coupe d'Europe avec l'OM (19). Il dépassera ainsi Rolland Courbis et Jean Fernandez (18) tandis que Raymond Goethals se trouve plus en retrait (13).

Bordeaux sans Gourcuff

Pas question de record en revanche pour Bordeaux, qui se contenterait largement d'une "petite" victoire 1-0, suffisante pour se qualifier. Car tenus en échec à l'aller à Chaban-Delmas (0-0), les Girondins seraient quand même bien inspirés de marquer même s'ils ont la possibilité en cas de nouveau 0-0 d'attendre les tirs au but, épreuve toujours aussi aléatoire, pour se qualifier au forceps. Mais cela ne semble pas être l'option privilégiée par Laurent Blanc, bien que celui-ci ait choisi de se passer de son maître à jouer, Yoann Gourcuff. Car pour le reste, excepté Franck Jurietti, suspendu, le coach bordelais devrait faire appel à ses habituels titulaires. Absent à Saint-Etienne, Ulrich Ramé, remis de son coup au genou gauche survenu à l'aller, devrait même débuter la rencontre et retrouver sa place dans la cage girondine. Et il aura sans doute fort à faire car pour les Turcs, il s'agira du match «le plus important de l'année.» Distancés en Championnat (5e), Galatasaray et son nouvel entraîneur Bülent Korkmaz ont reporté tous leurs espoirs cette saison sur la Coupe de l'UEFA. L'Allemand Michael Skibbe, licencié depuis le match aller, est bien placé pour en parler. - H.S.

Les équipes probables

TWENTE : Boschker - Stam, Douglas, Rajkovic, Braafheid - Brama, Janssen (ou Perez), Tioté - Denneboom, Nkufo, Arnautovic

MARSEILLE : Mandanda - Bonnart, Civelli, Hilton, Taiwo - Ziani, Canca, Cheyrou - Ben Arfa, Samassa, Niang

GALATASARAY : De Sanctis - Hakan Balta, Fernando Meira, Emre Asik, Serkan Kurtulus, Mehmet Topal, Arda Turan (ou Sabri Sarioglu), Kewell, Lincoln - Baros, Nonda

BORDEAUX : Ramé - Chalmé, Henrique, So. Diawara, Henrique, Trémoulinas - A. Diarra, Fernando - Gouffran, Jussiê, Wendel - Chamakh

Foot - C3 Paris et l'ASSE sur le bon chemin
mer 25 fév, 21h32




C3 Paris et l'ASSE sur le bon cheminagrandir la photo
Grâce à leur victoire respective obtenue au match aller, le Paris-SG et l'AS Saint-Etienne peuvent légitimement ambitionner une qualification, jeudi, pour les huitièmes de finale. Les Parisiens se déplacent à Wolfsburg (19h00) tandis que les Verts reçoivent l'Olympiakos (20h55).

Si leur situation comptable est quelque peu différente, les deux clubs français sont toutefois conscients d'avoir réalisé une bonne opération la semaine passée. Au Parc des Princes, les joueurs de la capitale l'ont emporté grâce à un doublé en fin de match de Guillaume Hoarau (2-0). "Un avantage" que Cearà et ses partenaires espèrent bien conserver jeudi «sans concéder de but», si possible, dans la Volkswagen-Arena. Néanmoins, la tâche s'avère plus compliquée qu'il n'y paraît. Les Allemands sont en effet toujours invaincus cette saison dans leur stade flambant neuf et ultra-moderne (neuf victoires, un nul). Pour se remettre de leur déconvenue parisienne, ils y ont battu samedi dernier le Hertha Berlin (2-1), tombé du coup de son fauteuil de leader. Malgré ses deux buts d'avance, et même si il est logiquement favori, le Paris-SG est donc loin d'avoir sa qualification en poche. Pour l'obtenir, l'actuel dauphin de Lyon en Ligue 1 devrait en plus compter une nouvelle fois sur un onze remanié par Paul Le Guen.

Comme à l'aller, l'entraîneur parisien devrait largement faire tourner son effectif en prévision du match de Championnat, dimanche face à Nancy. Il n'a d'ailleurs pas retenu Claude Makelele, laissé au repos. Malgré son retour dans le groupe, après sa mise à pied de quinze jours, Mateja Kezman ne sera pas non plus présent. Le Serbe effectuera sa rentrée samedi avec la réserve, avant de postuler à nouveau à une place en équipe première. Fabrice Pancrate et Clément Chantôme pourraient en revanche débuter la rencontre. Et qu'ils se tiennent prêts, car leurs adversaires, bien que privés de leur capitaine Josué, suspendu pour l'occasion, et de Grafite, toujours en convalescence après son opération du ménisque, vont «tout faire pour renverser la tendance», annonce leur entraîneur Felix Magath.

L'Olympiakos semble résigné face aux Verts

Une motivation bien loin de celle affichée par les Grecs de l'Olympiakos, sèchement battus à l'aller par Saint-Etienne (1-3), et qui semblent d'ores et déjà avoir fait une croix sur la qualification. Pour preuve, avant le choc de dimanche face au Panathinaikos, sept d'entre eux ont été laissés au repos pour le déplacement à Geoffroy-Guichard. L'entraîneur espagnol de la formation hellène, Ernesto Valverde, connaît ses priorités. Il sait surtout que dans ce cas de figure il faudrait un exploit pour continuer l'aventure. Une performance que les Stéphanois, maîtres de leur sujet à l'aller, n'osent pas envisager. «Nous avons déjà fait une bonne partie du chemin, un grand pas même, insiste Sylvain Monsoreau. Il ne faut donc pas tout gâcher». Pour mettre toutes les chances de son côté, Alain Perrin pourrait reconduire la plupart des joueurs victorieux la semaine passée, à l'exception peut-être de Geoffrey Dernis, incertain en raison d'une béquille à une cuisse. Ou peut-être décidera-t-il de faire souffler ses cadres, en prévision du déplacement, dimanche, à Monaco. - H.S.

Les équipes probables

WOLFSBURG : Benaglio - Riether, Simunek, Barzagli, Karimov - Schindzielorz, Madlung - Gentner, Misimovic, Schäfer - Dzeko

PARIS-SG : Landreau - Cearà, Traoré (ou Camara), Sakho, Armand - Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen - Luyindula, Hoarau

SAINT-ETIENNE : Janot - Varrault (ou Andreu), Tavlaridis, Bayal, Dabo - Machado (ou Hautcoeur), Matuidi, Mirallas, Ilan, Payet - Gomis

OLYMPIAKOS : Nikopolidis - Pantos, A. Papadopoulos, Antzas (ou Zewlakow), Leonardo - Patsatzoglou, Dudu - Torosidis, Oscar Gonzalez, Leto - Diogo

Foot - TUR - Galatasaray Nonda se lâche
jeu 26 fév, 09h16




TUR - Galatasaray Nonda se lâcheagrandir la photo
A quelques heures d'affronter Bordeaux, en seizièmes de finale retour de la Coupe de l'UEFA, l'ancien buteur de Rennes et Monaco, Shabani Nonda, aujourd'hui en Turquie, à Galatasaray, a lancé un véritable pavé dans la marre. Le joueur a dénoncé jeudi dans L'Equipe l'ambiance détestable qui règne au club. Il a également estimé que son équipe doit profiter du limogeage de Michael Skibbe, intervenu après la déroute à domicile contre l'avant-dernier du Championnat (2-5), pour rebondir.

«On sera attendu par les supporters, c'est certain. Avec ce qui s'est passé, ce match prend une autre valeur, d'autant que l'ambition du club est d'aller jusqu'en finale, ici à Istanbul ». Concernant le départ de l'entraîneur, Nonda n'y va pas de main morte. «Quand les dirigeants ont décidé de virer son adjoint et toute l'équipe autour de lui, il y a quelques semaines, on pensait qu'il allait aussi sauter mais il est resté... On n'a pas compris. Et si on en est là, c'est un peu à cause de ça. Ça a mis une ambiance pourrie (...) cela a aussi divisé le groupe», a regretté l'attaquant avant d'ajouter : «Avec Skibbe, il y avait un peu trop de laisser-aller. Quand on dirige une équipe comme Galatasaray, il faut se faire respecter par tout le monde et il ne s'est pas imposé. Si un mec qui se faisait sortir en cours de match, gueulait un peu, la fois d'après il ne sortait plus... L'autorité, c'est tout ce qu'il nous manquait car il y a des joueurs de qualité ici. Mais si chacun fait son petit caprice, à l'arrivée on en prend cinq... »

Quant au match contre Bordeaux, Nonda s'est d'abord montré surpris d'apprendre que Yohann Gourcuff était mis au repos par Laurent Blanc, puis il a avoué que ce n'était finalement pas une si mauvaise chose que ça. «Je ne vais pas le cacher... C'est quand même leur maître à jouer. C'est pas mal pour nous». Plus que jamais favori avec Galatasaray, le buteur a tout de même tenu à mettre en garde ses coéquipiers : «Bordeaux est ici pour nous contrer et c'est justement là-dessus qu'on a des problèmes. On n'arrive pas à respecter nos postes, on est mal placés... Pour marquer, on a moins de soucis parce qu'on se crée toujours des occasions à domicile, mais on partira peut-être un peu moins à l'assaut contre Bordeaux ».

Coupe de l'UEFA - De grâce, de l'audace !
Eurosport - jeu, 26 févr 14:01:00 2009

Malgré le nul concédé à l'aller face à Galatasaray (0-0), les Girondins ont les moyens de s'en sortir en Turquie. A condition de ne pas actionner le frein à main. Les Marine et Blanc ont-ils retenu la leçon de la saison passée et l'élimination sans gloire face à Anderlecht ? Pas certain.

Plus d'infos16e : Programme
La tentation est grande. Un seizième de finale de la Coupe de l'UEFA ne représente pas grand chose quand on a connu l'ivresse de la Ligue des Champions. La piste aux étoiles a laissé place à une compétition sans réelle saveur avant d'accéder à son dernier carré. L'enjeu est lointain. Il serait dès lors facile de tout laisser filer et de concentrer sur le championnat. Mais les clubs français ne peuvent se payer le luxe de snober la C3. Hormis Lyon, ils semblent condamner à l'UEFA dès le mois de février. Mal engagé à l'issue du match aller des 16es de finale face à Galatasaray (0-0), Bordeaux ne devra pas reproduire en Turquie la même erreur que l'an passé.

Au sein d'une saison maîtrisée, un accroc avait assombri le tableau de marche des Marine et Blanc. En seizième de finale, déjà, les hommes de Laurent Blanc avaient chuté face à Anderlecht qui n'avait rien d'un gros calibre. Par manque d'audace et d'ambition, les Bordelais quittaient l'UEFA par la petite porte. Et Laurent Blanc essuyait ses premières critiques pour avoir démarré le match retour sans de nombreux cadres (Cavenaghi, Wendel, Micoud et Jurietti ). Alors certes le club au scapulaire était parvenu à se qualifier pour la C1, mais son palmarès sonnait creux en fin de saison et le revers face aux Belges faisait tâche.

Sans Gourcuff...

Pourtant cette saison, Laurent Blanc ne semble pas enclin à changer sa politique. "Si on était certain d'aller loin en Coupe UEFA, peut-être qu'on aurait un discours différent", avait-il indiqué Laurent Blanc avant le match aller face à Galatasaray en évoquant les ambitions de son équipe sur l'échiquier européen. Pour le match retour, Bordeaux se passera de son maître à jouer Yoann Gourcuff. Un signe fort comme pour souligner un peu plus où se situe la priorité girondine. "Je crois que Yoann a été beaucoup utilisé ces derniers temps et même depuis le début de la saison (...) Je crois qu'il fallait le faire reposer physiquement et mentalement pour qu'il donne sa pleine mesure jusqu'à la fin de la saison", s'est justifié Laurent Blanc.

Pièce essentielle du dispositif bordelais, Gourcuff n'a manqué qu'une rencontre cette saison : en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. Pour le club de Jean-Louis Triaud, l'intérêt de la Coupe UEFA s'efface donc largement derrière un autre enjeu, la nécessité de se qualifier pour la Ligue des Champions via le championnat. C'est un impératif pour les Girondins. Laisser filer la C1, c'est se priver d'une manne financière qui approche les 25 millions d'euros. C'est aussi hypothéquer ses chances de conserver son joyau, Yoann Gourcuff. Bordeaux veut donc pérenniser sa place au sein de la plus prestigieuse des compétitions continentales et se hisser parmi les grands d'Europe tout en négligeant la chance qui lui est donnée de briller sur le Vieux Continent. Un bien curieux paradoxe.

Martin MOSNIER / Eurosport

Coupe de l'UEFA - Makonda, génération 90
Eurosport - jeu, 26 févr 13:29:00 2009

Né en 1990, Tripy Makonda incarne avec Mamadou Sakho la nouvelle génération du PSG, qui se déplace ce soir à Wolfsburg en 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA. Déjà titulaire à l'aller, le gaucher parisien pourrait saisir une nouvelle occasion de progresser au sein de l'équipe première.

Plus d'infosHoarau a fait le plus dur
C3: Tous les résultats
Le PSG a bien changé. Dans les années 90, le club de la capitale était peu enclin à miser sur les jeunes issus de son centre de formation. A l'époque, des joueurs comme Francis Llacer ou Pascal Nouma faisaient figure d'exception. Et encore, ils n'ont jamais réussi à s'imposer en équipe première. Tôt ou tard, ils devaient faire leur valise pour tenter de percer ailleurs. Paris misait alors sur des stars étrangères et des éléments expérimentés du championnat de France. Tripy Makonda n'avait pas dix ans à ce moment-là. Mais il suivait déjà l'équipe de son coeur. "Quand je n'allais pas au Parc, j'ouvrais ma fenêtre pour entendre les supporters chanter. Sans regarder le match à la télé, je savais ce qu'il se passait en écoutant le public, je pouvais dire quand il y avait un but, une erreur de l'arbitre, une occasion manquée", raconte-t-il.

Une décennie plus tard, Makonda a évolué. Le PSG aussi. Paul Le Guen, qui incarne pourtant l'image du club dans les années 90, a radicalement modifié son visage depuis sa nomination au poste d'entraineur en janvier 2007. Désormais, le onze de départ change régulièrement et les jeunes ont leur mot à dire. Notamment la "génération 90" de Paris, emmenée par Mamadou Sakho, Maxime Partouche et donc Makonda. Si les deux premiers avaient déjà eu l'honneur de jouer en équipe première l'an dernier, le natif d'Ivry-sur-Seine a dû attendre la semaine passée et le match de Coupe d'Europe face à Wolfsburg (2-0) pour connaitre cette joie. L'expérience a été concluante. Sur son côté gauche, Makonda a montré ses qualités techniques et adressé de bons centres. Avant de sortir sous les applaudissements du public à l'heure de jeu. "Pour mon premier match avec les pros, j'ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j'ai pris confiance en moi et j'ai tenté des choses comme je sais le faire", racontait-il après la rencontre.

"C'est à Paris qu'il veut progresser"

Le contexte semble favorable à son éclosion. La réussite actuelle de Sakho prouve qu'un jeune de 19 ans peut s'imposer comme un titulaire à Paris. Et cette saison, le PSG n'a que deux véritables joueurs de couloirs pour occuper le flanc gauche, Sylvain Armand et Jérôme Rothen. Face à Wolfsburg, Makonda a montré qu'il pouvait constituer une option supplémentaire pour Paul Le Guen. D'autant plus que le technicien breton est disposé à favoriser la progression de ce joueur arrivée au centre de préformation parisien à l'âge de 12 ans. Sept ans plus tard, celui-ci vit son rêve d'enfance. "Il aime le PSG. L'année dernière, à la fin de son contrat, les discussions ont été faciles. Il a signé pour deux saisons comme stagiaire pro car il ne se voyait pas aller dans un autre club. C'est à Paris qu'il veut progresser. Il doit encore devenir plus régulier dans ses performances mais je n'ai pas d'inquiétudes là-dessus", confiait Bertrand Reuzeau, l'entraineur de la réserve du PSG, dans les colonnes du Parisien.

A Wolfsburg, Makonda pourrait trouver une nouvelle occasion de montrer ses qualités. Comme à son habitude, Le Guen a en effet décidé de faire tourner son effectif. Et Tripy, prénommé ainsi sur une idée de son... grand frère, devrait être l'un des bénéficiaires de cette rotation. "Tripy a réalisé un très bon match en Gambardella dimanche (victoire 3-0 contre Lens). Il a été au dessus des autres, dans un contexte différent, et cela est significatif à mes yeux. Mamadou Sakho est une locomotive pour cette génération talentueuse. Certes, il est en avance, mais les autres, à l'image de Makonda, arrivent !", a notamment annoncé l'entraineur parisien en conférence de presse. Avec un tel discours, le gaucher de 19 ans peut voir l'avenir avec optimisme. Et envisager une carrière à laquelle il n'aurait pas rêvé à l'époque où il écoutait les clameurs du Parc à sa fenêtre. Une époque qui semble désormais bien lointaine au PSG.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

Des incidents apparemment à Enschede entre 500 supporters de Twente et 200 Marseillais...

L'OM mène 1-0 à la pause

12 secondes de jeu à Istanbul, et déjà 1-0 pour les Girondins!

Fini:
Metalist Kharkhov(UKR) 2-0 Sampdoria de Gênes(ITA)
CSKA Moscou(RUS) 2-0 Aston Villa
Hambourg SV (ALL) 1-0 NEC Nimègue(P-B)

En gras, les qualifiés...

FC Twente (P-B) 0-1 Marseille (prolongations)

WfL Wolfsburg 1-3 Paris SG
Hasebe.
Luyindula(x2), Rothen.

L'OM qualifié aux tab!

Bordeaux en est à ....... 3-3

Galatasaray 4-3 Bordeaux
Un match de fou apparemment!