[Steve Savidan]

Ak a répondu séchement à l'équipe qui annoncé déjà le depart de steve qui ne peut quand même pas resté dans ce club de VA. Il ditqu'il souhatait gardé Steve la saison prochaine car il y vait un progés. Et que por l'instant son objectif était le maintien.

D'autre part steve a coupé son portble pour ne as $etre embété pour sa fin de saison ...

Bonne réponse de AK
et bonne résolution de Steve.

Steve (ou Steeve ?) est un joueur que j'aime bien, c''est pas un tueur, mais c'est un joueur qui ne se pose pas de question et loin d'être maladroit devant le but. Il tire souvent au but et cadre souvent aussi, c'est sa force...

Si jamais demain, on me propose de mettre Steve à la place de Whisky-Coca, je ne refuse pas...

Edit : Whisky-Coca --> Govou

L'actu de Savidan, c'est pas seuleument ses 4 buts et sa place de meilleur buteur, mais aussi l'ouverture de son bar-restaurant, le K9! J'ai été le tester cette aprem, et je me suis dit : "tiens, je vais le noter!"

Déco : 9/10 franchement sympa!
Ambiance : 7/10 un peu de musique, à voir en soirée!
Personnel : 8/10 souriant, acceuillant!
Prix : 6/10 le petit négatif, un café coute quand même 1€60!

note globale : 7.5/10

Un petit coin sympa, pour boire un verre entre amis!

t as bu un café?

oui, toujours ce que je fais quand je vais dans un bar la première fois!

Il se trouve ou exactement le K9 ?!

pas loin d'intersport, là où il y a une entrée vers le parking du coeur de ville

Savidan : «L'équipe avant tout»
Placé sous les feux de la rampe après une soirée magique à Nantes, marquée un quadruplé, et meilleur buteur actuel de la L1, Steve Savidan revient dans un entretien accordé à L'Equipe TV sur sa gloire naissante et assure relativiser ses performances par rapport à celles de l'équipe. «Gêné» par les sollicitations, l'avant-centre s'estime vacciné contre la «grosse tête» et loue l'aventure collective du club. «C'est une forte histoire d'amitié, et peut-être même d'amour entre ces joueurs.»



«Steve Savidan, est-ce qu'il y a eu, on peut dire qu'il y a eu un avant La Beaujoire, et qu'il y a un après La Beaujoire, avec vos 4 buts ?
Le truc à Valenciennes, c'est qu'on ne raisonne jamais en termes d'individualités. Pour l'équipe, il y a eu un avant La Beaujoire, et il y en a eu un après. Avant La Beaujoire, on était un petit peu méconnu, on était le promu qui réussissait à faire des bonnes performances à la maison, mais qui n'arrivait pas encore à exploser un peu à l'extérieur. On avait réussi à faire une performance quelques semaines avant au Parc, donc là, on avait fait un "exploit". Et quand on a été gagner à La Beaujoire, là ça a mis un coup médiatique sur l'équipe.

On vous a pas beaucoup entendu après votre quadruplé mais pour vous, c'est l'équipe avant tout?
Oui, c'est l'équipe. Alors, l'équipe, parce qu'on a pour habitude, et surtout par culture à Valenciennes, de ne pas ressortir la gloriole que sur un joueur. On me voit un peu partout en ce moment, et c'est vrai que ça me gêne un petit peu, donc je préfère retransmettre un peu le message que ça pourrait arriver à un autre joueur, et le joueur à qui ça arriverait parlerait exactement comme moi, c'est que c'est un groupe, la réussite... Si je réussis, c'est grâce à un autre, qui réussit grâce à un autre. C'est comme ça qu'on marche.

Vous devez avoir beaucoup plus de sollicitations que d'habitude ?
Ouais, ouais, et c'est vrai que c'est un petit peu gênant...

«Aucune limite dans ce groupe»

Même si vous pensez collectif, vous êtes avant tout un avant-centre, marquer 4 buts c'est quelque chose d'extraordinaire...
Marquer en Ligue 1, c'était déjà exceptionnel ! Jouer en L1, c'était déjà bien. Marquer 4 buts en Ligue 1, bien sûr que c'est exceptionnel... Mais je dirai pas exceptionnel, parce qu'à la limite, j'espère le rééditer. Et c'est pas prétentieux que de dire ça. Je travaille pour, peut-être pas marquer 4 buts tous les week-ends, mais en tout cas, je travaille pour marquer, pour faire gagner mon équipe en tout cas. Moi, et comme les autres attaquants de l'équipe, on travaille toute la semaine pour faire gagner notre équipe. Au final, quand on est reparti de Nantes, on avait toujours pris que 3 points, et on était quinzième.

Meilleur buteur de National, meilleur buteur de L2, et 13 buts maintenant, jusqu'où va aller Steve Savidan ?
Je ne sais pas, parce que notre entraîneur Antoine Kombouaré et Daniel Leclercq auparavant nous avaient toujours expliqué qu'il n'y a aucune limite. Dans ce groupe là, à Valenciennes, il n'y a aucune limite. On y va à fond, on ne calculerien, on se pose pas de question, et puis si ça marche, c'est très bien."

Il n'y a aucun risque que vous preniez la grosse tête?
Non parce que je l'ai déjà pris. Et je sais les conséquences que ça peut amener. Mon histoire m'a beaucoup servi... Je dirais, mon histoire négative m'a beaucoup servi...

C'est le côté obscur de la force ?
Oui. Dans cette équipe là, il y a beaucoup de mecs qui ont galéré, et ça nous sert aujourd'hui, tous, parce que dans cette équipe là, il n'y en a aucun qui peut mentir à son voisin. Parce qu'on y est tous passé ! Quand ça marche pas, on se le dit les vérités, on se le dit, et on se trahit pas. Donc franchement, c'est une belle histoire, une forte histoire d'amitié, et peut-être même d'amour entre ces joueurs.

Est-ce que vous vous imaginez, vous croyez pouvoir réussir dans un gros club ?
Pourquoi pas, et pour moi, le gros club, ça sera peut-être Valenciennes dans quelques années. Il y a un très gros projet dans le stade, il y a un très gros projet dans la ville...

Beaucoup de joueurs vous voient ailleurs et ça a énervé votre entraîneur...
C'est pas prétentieux, c'est même déplacé... Je ne peux pas admettre qu'on le dise, parce que ça serait un manque de respect par rapport à mes coéquipiers, par rapport à mon entraîneur, mon président, les gens du club, ceux qui viennent au stade. (...) Moi j'ai envie d'entendre cette année, le 26 mai, Valenciennes s'est maintenue en Ligue 1. Parce que nous on a bossé. On a bossé pour faire ce qu'on est aujourd'hui. On arrive de National, on est passé par la Ligue 2, on en a bavé, et là on en bave encore en Ligue 1.

A la fin de la saison, votre nombre de buts aura-t-il une importance?
Moi, ça m'intéressera tout simplement si on se maintient ! »

Propos recueillis par Vincent Couëffé

Retrouvez l'entretien en intégralité dans «Match après match», présenté par Vincent Couëffé sur L'Equipe TV. Première diffusion vendredi à 20h00. Rediffusions à 21h, 22h et 0h15, samedi toutes les heures de 8h30 à 13h30.


L'équipe

un joueur en or...

Je viens de voir son itw, faite dans son nouveau resto!
Quel personnage!
Quelle fidélité!

J'ai bien aimé la fin qui résume bien ses propos: "Merci Steve Savidan, joueur du VAFC"

C'est une pépite ce Steve.

Continue Steve!

Vraiment Steve il est génial ! Je suis de plus en plus convaincu que si on se maintien il sera toujours de l'aventure la saison prochaine. Dans le cas contraire je serais vraiment déçu car il nous aurai mené en bateau ... Quoi que l'argent parfois (souvent) passe au dessus de la raison !

"Valenciennes, le grand club de demain" a-t-il dit!!!

Mikros a écrit:

"Valenciennes, le grand club de demain" a-t-il dit!!!

Attention les lensois on arrive pour vous souffler votre place de deuxième club de la région Nord Pas de Calais

C'est le meilleur notre Steve ! Meilleur buteur de National, de ligue 2 et maintenant de ligue 1 !
Extra Steve !

BENGAET a écrit:

Mikros a écrit:

"Valenciennes, le grand club de demain" a-t-il dit!!!

Attention les lensois on arrive pour vous souffler votre place de deuxième club de la région Nord Pas de Calais

oulala , l'enflammage ici ...surtout que pour le moment,cette saison, on est le meilleur club régional , j'espère que ça durera jusqu'à la fin de la saison et la saison prochaine (au moins)!



sans déconner, ce serait bien que les 3 clubs nordistes squattent le haut de tableau de la L1 ...avec lens en locomotive

savidan, c'est un très bon attaquant, il me fait penser un peu à papin

si VA se maintient (et VA se maintiendra ), ce serait formidable de garder savidan ...sinon y a lens pour lui


en tout cas, le K9, j'irai y faire un tour ...si j'arrive à le trouver


quelqu'un a une photo du bistrot vu de la rue ?

C'est pas trés compliqué a trouvé c'est pas loin de la place d'arme pas trés loin du magasin la hutte et la façade est assez grande ...

BENGAET a écrit:

C'est pas trés compliqué a trouvé c'est pas loin de la place d'arme pas trés loin du magasin la hutte et la façade est assez grande ...

juste après mon post, canal+ a montré un reportage sur savidan (ah, le hasard ), on a vu son café, je vois à peu près où c'est

merci quand même pour le renseignement bengaet

moi aussi je l aime lol, un Homme vrai comme je les apprécie, une vrai histoire ,un vrai caractere, un vrai talent

jojo62 a écrit:

BENGAET a écrit:

C'est pas trés compliqué a trouvé c'est pas loin de la place d'arme pas trés loin du magasin la hutte et la façade est assez grande ...

juste après mon post, canal+ a montré un reportage sur savidan (ah, le hasard ), on a vu son café, je vois à peu près où c'est

merci quand même pour le renseignement bengaet

je n'avais pas vu ces posts
il y a du rapprochement dans l'air

Journal l'EQUIPE du 27/02/07
PROLONGATIONS : PORTRAIT DU MARDI
« SAVIGOL » LUI V.A. SI BIEN
STEVE SAVIDAN, meilleur buteur de Ligue 1 avec Valenciennes, revient de loin. De très, très loin.
A Angers, sa ville natale, il a débuté à l’Intrépide. Intrépide dans la vie et sur le terrain, Steve Savidan est aussi un personnage hautement attachant et rempli de paradoxes. Le dernier en date : à vingt-huit ans, il est le meilleur buteur du Championnat au sein d’une équipe relégable, pour sa première saison en Ligue 1. STEVE SAVIDAN a crucifié Fabien Barthez à quatre reprises, le 10 février dernier, lors du match Nantes-Valenciennes (2-5). Avant de s’engouffrer dans le tunnel de la Beaujoire, il a attendu le gardien pour solliciter son maillot. Pas pour le garder comme un trophée de chasse, mais pour faire plaisir à son neveu Antoine, auquel il avait promis ce beau cadeau…
Barthez a accédé à sa demande parce qu’il a compris qu’elle était dépourvue d’arrogance. Il a croisé furtivement le regard pétillant d’un attaquant insaisissable sur le terrain, malicieux dans la vie, qu’il avait vu courir comme un possédé pendant cette soirée cauchemardesque pour les Nantais. Barthez, qui a tout gagné, pensait avoir tout vu dans le foot. À son retour du Mondial allemand, en juillet dernier, il n’avait pourtant jamais entendu parler de ce Steve Savidan qui suait à grosses gouttes dans l’anonymat de Nungesser pour ne pas rater, à vingt-huit ans, ses débuts en Ligue 1 avec Valenciennes. Savidan s’est-il rappelé, en serrant la main de Barthez, qu’à l’époque où le « divin chauve » soulevait la coupe du monde au Stade de France, il sillonnait les rues d’Angers, sa ville natale, à l’arrière d’une benne à ordures pour arrondir ses fins de mois ?
« Le club avait déposé son bilan, il n’avait plus de moyens, il était reparti avec des jeunes, raconte-t-il. À l’époque, je touchais 3 000 francs par mois en étant troisième meilleur buteur du National. Et comme ça ne suffisait pas pour vivre, j’étais éboueur. Tous les matins, je commençais à 5 heures, je finissais à midi, et l’après-midi j’allais à l’entraînement. »
À l’époque où on commençait à parler de la vache folle, Savidan savait, lui, ce qu’était de bouffer de la vache enragée. Alors, quand il a commencé à bien gagner sa vie en arrivant à Châteauroux, club de Ligue 2, il n’a pas vraiment songé à ouvrir un livret à la Caisse d’Épargne. « Quand tu as vingt ans, et que l’on te propose une certaine somme d’argent pour jouer au football… » Il ne finit pas sa phrase, mais explique tout dans la suivante. « J’ai pété un peu les plombs, je n’avais jamais rien eu et, d’un coup, on me donnait pas mal. »
Pour expliquer ses virées nocturnes, le jeune homme qui célébrait ses buts en accomplissant un double salto avant et arrière s’en tire par une nouvelle pirouette : « C’était de la jeunesse. » C’était aussi plus fort que lui : l’ancien roitelet cherchant son royaume entre deux cages d’escalier du quartier de la Roseraie devait jeter sa gourme pour devenir un homme.
« Cet argent, j’en ai profité au maximum. À l’époque, je ne prenais pas le football pour un métier. Je sortais de mon quartier à Angers, je jouais avec mes potes, je n’étais pas prêt à accepter les règles du métier. Vous savez, je n’ai pas attendu d’être footballeur pour sortir ! J’ai commencé à jouer à un haut niveau à vingt et un ans. Je faisais mes entraînements et après, j’avais une vie, disons, de préhomme. Il m’a fallu du temps pour comprendre que ce n’était pas conciliable avec une vie de pro. Je n’ai pas toujours eu du soutien, mais le premier responsable, c’était moi. »
« La fête, il l’a faite, je ne vais pas dire le contraire, acquiesce son ami Alban Gaborit, qui l’a connu à Angers et retrouvé à Angoulême. Je ne le comparerai pas à Yannick Noah, mais Noah lui aussi a fait la fête. Steve a du coeur. Il avait besoin de voir des gens. Parler, échanger, c’est sa nature. Alors, bien sûr, on buvait des coups. Aujourd’hui, je crois savoir qu’il est devenu casanier. » Pour son pote, l’oeuvre footballistique de Savidan a commencé par un quadruplé, comme à Nantes. « C’est contre Fréjus, en National que sa carrière est partie, estime-t-il. On a gagné 4-1, il a marqué les quatre buts, et Joël Bats était dans les tribunes. »
Bats est alors l’entraîneur de la Berrichonne. Il est séduit par son instinct de buteur, sa frappe lourde, ses qualités de dribbleur, sa vitesse foudroyante, ses courses en zigzag à rendre complètement dingue une défense... « Sans connaître le salaire, j’avais dit “oui” tout de suite à Châteauroux, parce qu’il y avait Bats, rapporte Savidan. Je connaissais sa carrière. Ça avait bien commencé : avec lui, j’avais marqué six buts en trois mois. »
Mais l’ancien gardien de l’équipe de France est limogé. Thierry Froger le remplace. « Il y a eu un clash, ce n’était pas du tout une question de football. Je trouve que c’était un très bon entraîneur, mais ça ne passait pas… » On imagine ce que Froger lui reprochait. La même chose que Baptiste Gentili, son coach à Ajaccio et à Beauvais, qui se souvient, dans France Football, « d’un garçon charmant mais irritant parce qu’il déconnait trop ». C’est vrai que Savidan n’écoute pas ses entraîneurs. Pas encore.
En 2002, Beauvais, club de L 2, lui offre une nouvelle chance. La dernière ? Résultat : zéro but durant tout le Championnat. « J’ai perdu le fil », se souvient-il. Retour à Angers. Il n’a que vingt-cinq ans, mais entre Savidan et le foot pro, le divorce semble être consommé. Un coup de téléphone d’Angoulême ne lui promet pas la lune, mais l’amitié et le plaisir. Au bout du fil, son pote Gaborit, qui raconte : « Un soir, je lui dit : “Viens jouer avec moi à Angoulême. Je t’attends à la maison.” Le lendemain matin, il était là. Devant sa détermination, j’ai dit aux dirigeants : “Démerdez-vous, il faut le prendre.” »
En Charente, Savidan gagne 3 000 euros mensuels. C’est trois fois moins qu’à Beauvais. « Je n’avais pas 150 solutions, je n’avais plus rien à perdre, dit-il. Je suis allé là-bas pour finir, pas en beauté, mais pour bien finir. J’ai rejoué sans pression, j’ai rencontré des gens simples, j’ai resélectionné monentourage. Ça m’a fait énormément de bien. Si je n’étais pas allé à Angoulême, ç’aurait été la chute. Les années seraient passées et on aurait dit de moi : “Il aurait pu jouer plus haut, il aurait pu marquer, c’était un grand espoir…” » Angoulême est relégué en CFA. « On descend lors de la dernière journée, j’étais dégoûté. » Un nouveau signe pour lui qu’il n’a décidément rien à faire dans ce milieu.
« J’étais le chat noir. J’arrivais dans un club, il coulait. Quand je le quittais, il remontait. Ç’a été plusieurs fois le cas à Angers. Je pars d’Ajaccio, il monte l’année d’après. Je quitte Beauvais sur une descente. On se pose des questions, on se dit :
“Qu’est-ce que tu as ? Il faut que t’arrêtes de jouer au foot.” »
Parce qu’il en amarre de trimbaler sa famille (il est père d’un petit garçon) aux quatre coins du pays, il ne saute pas de joie quand Valenciennes, qu’il a affronté avec Angoulême en National, lui fait savoir son intérêt pour lui. « J ’ai poursuivi les travaux d’approche par des coups de téléphone, et en insistant, sans cesse, sans cesse, témoigne Daniel Leclercq. Et on est parvenus à le faire venir. » Le Druide en impose. Sans doute est il le premier entraîneur de haut niveau que Savidan consent à écouter. « Avec lui et le coach Kombouaré, j’en ai pris plein la tête. Ce qui est bien, c’est que c’est resté. Auparavant, ça rentrait mais je ne voulais pas que ça reste. Il y a des années où ça doit changer, et là il fallait absolument que ça change. » En 2004-2005, Steve Savidan est sacré meilleur buteur du National avec dix-neuf réalisations. Mais qui le sait à part les défenseurs de Raonl’Étape et ceux de Romorantin ?
L’année suivante, en Ligue 2, il partage la première place avec le Havrai s Jean- Michel Lesage (16 buts), et cette fois ce sont les arrières d’Amiens et de Grenoble qui sont forcés d’apprendre son nom. VA monte deux fois de suite. Non seulement il n’est plus « chat noir » mais, à Valenciennes et dans tout le Hainaut, il devient « Savigol ». Et pour sa première saison
en Ligue 1, il pointe en tête du classement des buteurs. Il a fait trembler les filets à treize reprises en vingt-trois matches. Il a raté trois rencontres à l’automne à cause d’une douleur à un ménisque. « Depuis cette blessure, par prudence, il ne fait plus ses saltos pour fêter ses buts », fait observer Alban Gaborit, devenu entraîneur d’un club de Promotion d’Honneur près d’Angers. L’ami des mauvais moments, donc l’ami de Steve, qui aime la vie et le football…
JEAN-LUC GATELLIER

Steve SAVIDAN _
28 ans, né le 29 juin 1978 à Angers.
1,75 m ; 70 kg.
Attaquant.
Clubs : Angers (L 2, 1998-1999) ; Châteauroux (L 2, 1999-2000) ; AC Ajaccio (L 2, 2000-2001) ; Angers (N, 2001-2002) ; Beauvais (L 2, 2002-2003) ; Angoulême (N, 2003-2004) ; Valenciennes (N puis L 2, puis L 1, depuis juillet 2004).
Palmarès. Champion : France L 2 2006.
1er match en L 1 : Auxerre-Valenciennes (1-1), le 5 août 2006.
23 matches, 13 buts en L 1 ;
116 matches, 25 buts en L 2 ;
110 matches, 37 buts en National.
Cette saison. : 23matches, 13 buts en L 1 ; 3matches,2 buts en Coupe de France ; 1match, 0 but en Coupe de la Ligue. Total : 27 matches, 15 buts ( moyenne : 0, 55 but par match )

JEUX
Esclave salarié
« J’ai été prêté pratiquement trois ans de suite. Ça devenait un calvaire. C’était presque honteux. Parce qu’on n’appartient à personne. Mais le plus dur, c’est quand un club dit :“Je te prête.” Le verbe “prêter”, c’est vulgaire. On se sent une marchandise. Je m’étais dit à l’époque : “Mais je ne m’appartiens donc plus ? On me prête moi et ma famille ?” Même si je reconnais qu’il y a pire dans la vie que d’être un footballeur prêté… »

HORS JEUX
Un pied dans la restauration
« Il y a dix jours, j’ai ouvert un restaurant-bar, leK 9, dans le centre de Valenciennes. K pour Karine, le prénom de ma femme, et 9, mon numéro sur le terrain. J’ai saisi cette opportunité dans un souci de reconversion. C’est une expérience professionnelle. Et puis, dans la famille, on est dans la restauration. Le restaurant marche pas trop mal pour un début, et je ne pense pas que les gens viennent uniquement pour mon nom. On fait une cuisine de famille.

malik a écrit:

jojo62 a écrit:

BENGAET a écrit:

C'est pas trés compliqué a trouvé c'est pas loin de la place d'arme pas trés loin du magasin la hutte et la façade est assez grande ...

juste après mon post, canal+ a montré un reportage sur savidan (ah, le hasard ), on a vu son café, je vois à peu près où c'est

merci quand même pour le renseignement bengaet

je n'avais pas vu ces posts
il y a du rapprochement dans l'air

y a toujours quelqu'un pour "rallumer le feu" ici

nous avons des divergences d'opinion , certes.
Cependant, je respecte bengaet et ,si je le croise un jour, je lui serrerais la main car je suis une personne sympa et gentille

Site de LFP
Savidan assume son rang
Avec cinq buts, l'attaquant de Valenciennes Steve Savidan a remporté le titre de meilleur buteur du mois de février.
Steve Savidan a justifié son rang de roi des buteurs de la Ligue 1 Orange. Au cours du mois de février, l'attaquant du VAFC a marqué cinq buts. Un succès construit en grande partie grâce à son magnifique quadruplé face à Nantes (5-2) lors de la 24ème journée. Avec cinq réalisations, Steve Savidan devance un groupe de six joueurs à trois buts (Ederson, Utaka, Seydou Keita, Job, Piquionne et Koné). Le meilleur buteur de la Ligue 1 Orange succède au palmarès à son coéquipier Sébastien Roudet, élu meilleur buteur du mois de janvier.

Steve Savidan recevra son trophée samedi à l'occasion de la rencontre Valenciennes-Toulouse (27ème journée de Ligue 1 Orange).

Après Roudet, Savidan!!!