Le FC Barcelone a reçu une correction vendredi soir à Monaco. Le FC Seville a en effet remporté la Supercoupe d'Europe (3-0) dans un match 100% espagnol. Les Andalous ont surclassé leurs adversaires dans tous les compartiments du jeu. Le Barça et sa pléïade de vedettes devra encore patienter pour enrichir sa vitrine d'un 62e trophée.
S'ils ont du faire le dos rond durant la quasi totalité de la première période, les joueurs du FC Séville ont en revanche fait preuve d'un grand réalisme. Face aux coups du foulard de Ronaldinho, passes redoublées avec Eto'o et autres démarrages de Messi, les Andalous ont été droit au but, ouvrant le score dès la 8e minute par Renato, suivi d'une seconde réalisation de Kanoute (45e), Maresca (90e sur penalty) se reservant le droit d'enfoncer le clou. Détermination, hargne et sérieux auront été les ingrédients du succès.
Thuram et Zambrotta sur le banc
Rijkaard, qui a laissé Thuram et Zambrotta sur le banc et fait entrer Giuly en fin de match, avait prévenu la veille de la rencontre que ses hommes devraient «souffrir» pour gagner. Mais il était visiblement le seul a en avoir conscience. Le Barça, qui avait peut-être l'esprit déjà tourné vers la reprise de la Liga, ce week-end, se contentera de sa Supercoupe d'Espagne gagnée contre l'Espanyol Barcelone il y a quelques jours. (F. Roy. avec AFP)
Déclaration :
Frank Rijkaard (entraîneur de Barcelone) : «Séville méritait de gagner cette partie. Ce qui ne veut pas dire que nous ne voulions pas la gagner. Nous le voulions. Mais, même quand nous avons contrôlé le jeu, nous n'avons jamais donné l'impression de pouvoir créer le danger. Quand nous faisions des centres, il n'y avait personne pour répondre. C'est une mauvaise soirée, mais ce n'est pas une raison pour laisser tomber tout ce qu'on a fait avant. Il faut continuer à travailler.»
Ludovic Giuly (milieu de terrain de Barcelone): «Ce soir il y avait une belle équipe de Séville en face de nous. On a un peu souffert. On a essayé de revenir... Nous ne sommes pas invincibles, nous n'avons d'ailleurs jamais dit que nous l'étions. Ce titre nous tenait à coeur. A nous de nous remonter les manches. Suis-je inquiet ? Non, non. C'est une défaite, c'est tout. Après le score... Est-ce que j'ai vu Raymond Domenech dans les tribunes ? Non je ne l'ai pas vu. Qu-est-ce que vous voulez que je vous dise sur ma non sélection en équipe de France. J'ai déjà tout dit: je fais mon travail».