[RUGBY]

Le pilier droit de Perpignan, Nicolas Mas, voulait rendre hommage à ses coéquipiers après la qualification pour la finale du Top 14.

"Nous voulions être efficaces et nous avons su l'être. Nous avons marqué des beaux essais et nous n'avons rien lâché. Cela a été le cas toute la saison. Je suis fier de mes collègues. En finale, nous devrons montrer le même état d'esprit car, pour l'instant, nous n'avons fait qu'un pas."

Info Midi Olympique. Frédéric Michalak pourrait quitter Toulouse pour rejoindre Perpignan dès la saison prochaine. Le club catalan aurait donc trouvé le remplaçant de Dan Carter. Un accord entre les deux parties paraît proche à condition d'obtenir un bon de sortie de la part du Stade toulousain.

..Frédéric Michalak ne cachait plus ses envies de départ. Depuis son retour au Stade toulousain en début de saison, l'international n'a jamais réussi à retrouver une place de choix dans l'effectif des champions de France 2008. Confronté à une rude concurrence que ce soit au poste de demi de mêlée ou de demi d'ouverture, le joueur, âgé de 26 ans, a compris qu'il devait quitter la Ville rose pour retrouver un temps de jeu conséquent. Son absence de la liste des trente joueurs sélectionnés pour la tournée de l'équipe de France en Nouvelle-Zélande et en Australie aurait fini de le convaincre.

Déjà contacté cet hiver par la province australienne de la Western Force (Super 14), Michalak n'avait alors pas donné suite à cette proposition pour conserver toutes ses chances d'être appelé par Marc Lièvremont chez les Bleus dans les prochains mois. Surtout, la marge de manoeuvre du joueur était alors réduite puisqu'il possédait encore deux ans de contrat le liant au Stade toulousain. Aujourd'hui, le club Rouge et Noir, qui réfléchi à reconvertir Florian Fritz au poste d'ouvreur dans les prochains mois, ne serait plus opposé à une libération anticipée.

Il ne manquerait que l'accord de Toulouse

Plusieurs clubs, dont la province irlandaise du Leinster championne d'Europe en titre, s'étaient d'ailleurs renseignés sur la star du rugby français du début de la décennie. Richard Dourthe, le manager de l'Aviron bayonnais, a même reconnu des contacts avec le principal intéressé. Bayonne, à la recherche d'un numéro neuf buteur, aurait pu être une piste sérieuse si Perpignan n'était pas entré dans le jeu.

De son côté, l'Usap est à la recherche d'un numéro dix, pour compenser le départ de Dan Carter. Le club catalan, qui peut entrer dans la cours des grands ce samedi, offre plus de garanties pour un joueur qui souhaite retrouver le niveau international. Perpignan est régulièrement qualifié pour la phase finale du Top 14 et est un habitué de la Coupe d'Europe. Deux arguments de poids dans la décision finale de Frédéric Michalak qui retrouverait aussi Jacques Brunel, ancien entraîneur de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2003. Une compétition qui reste le point d'orgue de la carrière de l'ouvreur toulousain en équipe de France. Les discussions entre les deux parties se poursuivent et il ne manquerait plus que l'aval du Stade toulousain pour finaliser un accord dans les prochains jours.

Rugbyrama

Perpignan a remporté le septième titre de Champion de France de son histoire après cinquante-quatre ans de disette grâce à sa victoire (22-13) infligée à Clermont, une nouvelle fois battu pour sa dixième tentative en finale, samedi au Stade de France.

Les Catalans, battus à trois reprises en finale (1977, 1998, 2004) depuis leur dernier titre en 1955, ont réussi leur pari, entamé avec l'arrivée au club de l'entraîneur Jacques Brunel à l'automne 2007. Malgré l'absence du Néo-Zélandais Dan Carter, recruté à prix d'or mais blessé au bout de cinq matches, les Catalans sont parvenus à terminer en tête de la phase régulière.



Clermont, qui menait pourtant au score à la pause (13-6), confirme son statut de club maudit du rugby français, battu pour la troisième fois d'affilée en finale après ses échecs contre le Stade Français en 2007 et contre Toulouse en 2008.

Piqués au vif par tant d'échecs accumulés, les Clermontois s'étaient jetés comme des lions dans la partie en investissant les vingt-deux mètres de Catalans crispés. Et sur la première attaque en bonne et due forme, amenée par une percée de Baby côté droit, une passe au pied de l'ouvreur Brock James par dessus la défense envoyait l'ailier fidjien Napolioni Nalaga à l'essai.

Car occuper le camp adverse n'est pas gagner, et Perpignan, une fois remis de cet ouragan de début de partie, réduisait le score sur une de ses premières incursions dans le camp adverse, judicieusement conclue par un drop de Gavin Hume.

Dans une subtile partie de gagne-terrain, les deux équipes se neutralisaient jusqu'à la pause. Une pénalité de Porical juste avant la sirène pour un hors-jeu d'Audebert répondait à une tentative réussie de James pour une faute similaire de Freshwater (10-6, 39).



Mais dès la reprise, Perpignan faisait parler la poudre. Sur une attaque initiée côté gauche, Marty combinait avec Porical pour aller aplatir entre les poteaux. Porical transformait et ajoutait presque aussitôt trois points sur un hors-jeu clermontois (16-10, 49).

Les Auvergnats mettaient dix bonnes minutes à se remettre de ce coup de semonce, et réduisaient la marque par une pénalité de James après un nouveau hors-jeu de la défense catalane.



Mais emporté dans son élan, l'Australien cravatait Julien Candelon, et Porical redonnait de l'air aux Sang-et-Or de plus de cinquante mètres (19-13, 60e). Puis l'arrière catalan récidivait quelques minutes plus tard après une faute de Bonnaire traduisant l'énervement des Clermontois (22-13, 63).

Les Catalans, conscients d'écrire une page de l'histoire du club, se mettaient dès lors à défendre avec acharnement, et une ultime pénalité manquée par Brock James, pourtant meilleur réalisateur du Top 14, rendait la sentence définitive.

La malediction continue sur Clermont

troisième finale de rang perdu au stade de France

Et dix défaites en dix participations à la finale duchampionnat de France

Content pour l'USAP !

Dommage pour Clermont.

Clermont n'a vraiment pas de chance en finale

Après le forfait d'Aurélien Rougerie puis celui d'Anthony Floch, le staff de l'équipe de France a décidé d'appeler l'ailier du Stade français Julien Arias pour la tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Le joueur de 25 ans n'avait jusqu'alors jamais été sélectionné avec les Bleus. Il partira demain avec le reste de la délégation française.

Voici la composition des groupes pour la H Cup 2009/2010


H CUP 2009-2010 - TIRAGE AU SORT

POULE 1: Munster, PERPIGNAN, Northampton, Trévise.

POULE 2:BIARRITZ, Gloucester, Newport, Glasgow.

POULE 3: Leicester, Ospreys, CLERMONT, Viadana.

POULE 4: Bath, STADE FRANCAIS, Ulster, Edimbourg

POULE 5:STADE TOULOUSAIN, Cardiff, Sale, Harlequins.

POULE 6: Leinster, London Irish, Llanelli, BRIVE.

La France a résisté au réveil d'une Nouvelle-Zélande qu'elle a dominée pendant presque une mi-temps entière pour s'imposer 27-22 lors du premier test de sa tournée dans l'hémisphère Sud.

L'arrière Maxime Médard a inscrit sur une interception à dix minutes de la fin du match l'essai scellant la première victoire française en Nouvelle-Zélande depuis 1994, alors que les All Blacks pressaient les Français dans leur camp.

Le XV de France, qui avait déjà brisé les rêves des Blacks en quarts de finale de la dernière Coupe du monde, a pris les devants en première période avec notamment deux essais de l'ouvreur François Trinh-Duc et du talonneur William Servat.

Avec une équipe profondément renouvelée, la Nouvelle-Zélande a réduit une première fois le score en fin de première mi-temps par un essai de Liam Messam.

Le centre Ma'a Nonu a encore franchi la ligne en fin de match, mais trop tard pour les Blacks, également victimes de la réussite au pied du demi de mêlée français Julien Dupuy, auteur d'un cinq sur six pour sa première sélection.

Avant les deux tests de 1994, la France avait conquis sa première victoire en Nouvelle-Zélande le 14 juillet 1979.

Dominatrice durant l'essentiel de la première période, l'équipe de Marc Liévremont se bâtit en une demi-heure une avance de 14 points mais n'en compte pourtant plus que six à la pause (17-11).

En deux minutes, les All Blacks se rapprochent au score d'abord sur une deuxième pénalité de l'ouvreur Stephen Donald puis sur un essai de Messam.

RIEN N'ARRÊTE TRINH-DUC

Alors que la sirène vient de retentir dans le stade de Dunedin, le troisième ligne-centre néo-zélandais franchit la ligne au bout d'une rapide action lancée par un petit coup de pied au-dessus du regroupement formé sur le renvoi français après la pénalité de Donald.

Ces huit points en deux minutes gâchent en partie une première période appliquée du XV de France, qui cantonne longtemps les All Blacks dans leur camp par sa férocité dans le combat au sol, sa bonne défense et un jeu au pied souvent efficace.

Deux essais ont récompensé cette domination française.

Servi à hauteur par Louis Picamoles sur un départ de mêlée sur la ligne des 22 mètres néo-zélandais, Trinh-Duc file d'abord tout droit en échappant à plusieurs plaquages avant d'aplatir (18e).

Dix minutes plus tard, sur un ballon récupéré par Picamoles au milieu de terrain, la France déploie une attaque qui échoue sur la ligne d'en-but avec Mathieu Bastareaud. Le ballon ressort pour William Servat et le talonneur franchit la ligne en puissance.

Revigorés par leurs retrouvailles avec leur entraîneur Graham Henry lors de leur passage dans les vestiaires, les All Blacks reviennent nettement plus agressifs en deuxième période.

Ils s'installent dans la moitié de terrain française, privent le XV de France de ballons et Stephen Donald passe deux pénalités pour remettre les deux équipes à égalité juste avant l'heure de jeu.

La France réussit alors brièvement à desserrer l'étau noir et Dupuy en profite pour lui redonner trois points d'avance sur une pénalité.

Les Blacks reviennent dans le camp français, mais Médard surgit au milieu de leur attaque pour chiper un ballon, sprinter sur 80 mètres et délivrer le XV de France en lui donnant alors dix points d'avance, avant un dernier essai de Ma'a Nonu.

La Nouvelle-Zélande tentera de prendre sa revanche samedi prochain à Wellington sur une équipe qui lui gâche régulièrement la vie.

Un nouvelle belle performance des Français chez les blacks

Les Blacks vont vouloir prendre leur revanche samedi

C'est clair ils laiseront plus jouer les français

Voici la compositions du XV néo zélandais.


Graham Henry a procédé à quatre changements pour le deuxième test entre la Nouvelle-Zélande et la France samedi à Wellington. Blessés, Andrew Hore et Adam Thomson sont respectivement remplacés par Kevin Mealamu (talonnage) et Tanerau Latimer (3e ligne).

Exit également le centre Isaia Toeava, le flanker Liam Messam, le talonneur Andrew Hore et le troisième ligne Adam Thomson. Ils sont remplacés respectivement par Conrad Smith, Jerome Kaino, Keven Mealamu et Tanerau Latimer.

Le XV néo-zélandais :
Muliaina - Rokocoko, Nonu, Smith, Jane - Donald, Cowan - Read Latimer, Kaino - Ross, Thorn - Woodcock, Mealamu, Tialata

Remplaçants : De Malmanche, Afoa, Evans, Whitelock, Weepu, McAlister, Toeava

Voici le XV Français pour affronter la nouvelle zélande.

Sélection :

15-Maxime Médard, 14-Vincent Clerc, 13-Maxime Mermoz, 12-Damien Traille, 11-Cédric Heymans, 10-François Trinh-Duc, 9-Julien Dupuy, 8-Louis Picamoles, 7-Fulgence Ouedraogo, 6-Thierry Dusautoir (cap), 5-Romain Millo-Chluski, 4-Sébastien Chabal, 3-Nicolas Mas, 2-William Servat, 1-Fabien Barcella.

Replacements: 16-Dimitri Szarzewski, 17-Thomas Domingo, 18-Rémy Martin, 19-Damien Chouly, 20-Dimitri Yachvili, 21-Yannick Jauzion, 22-Mathieu Bastareaud.

Bonne chance à eux ils risquent de se faire découper

La victoire sur la Nouvelle-Zélande a permis à l'équipe de France de gagner trois places au classement IRB. Les Bleus sont désormais cinquièmes. C'est l'Angleterre qui recule de deux places (7e) après sa défaite devant l'Argentine (6e, +1). C'est le meilleur classement des Tricolores depuis un an.

CLASSEMENT IRB

1. Nouvelle-Zélande (classement précédént: 1) 90,68 points
2. Afrique du sud (2) 89,45
3. Australie (3) 85,86
4. Irlande (4) 83,27
5. France (8) 81,94
6. Argentine (7) 81,29
7. Angleterre (5) 81,23
8. Pays de Galles (6) 80,74
9. Fidji (9) 76,02
10. Ecosse (10) 75,23
11. Samoa (11) 72,57
12. Italie (12) 71,23

Dans le deuxième match contre la nouvelle zélandes.

New Zelande 14 - France 10.

Les français ont trés bien tenu .
Ce n'est pas facile à jouer au rugby sous une pluie battante

Le trophée Gallaher en France.

La courte défaite du XV de France à Wellington n'a pas empêché le XV de France de récupérer le trophée Dave Gallaher, remis à chaque confrontation entre les deux équipes. Les Français, qui n'avaient jamais gagné cette coupe depuis sa mise en place en 2000, profitent d'un goal average positif après leur succès de Dunedin. Ce qui a permis à Thierry Dusautoir, vêtu d'un maillot Black, de soulever cet hommage à Dave Gallaher, ancien capitaine des Blacks, tombé au champ d'honneur pendant la première guerre mondiale.

Bravo les français

La semaine prochaine la france rencontre l'australie ou l'afrique du sud (je ne sais plus trop l'adversaire.)

Le centre du XV de France Mathieu Bastareaud a été agressé par un groupe de quatre ou cinq personnes à Wellington, lors de la troisième mi-temps des Bleus après la défaite contre les All Blacks (10-14). Il souffre d'un traumatisme facial assez important et a déclaré forfait pour l'Australie.



..Après les jets de verres de bières sur les Tricolores samedi dernier lors de leur victoire à Dunedin, les Néo-Zélandais ont une nouvelle fois fait preuve d'agressivité envers les Français. Mais c'est beaucoup plus grave cette fois : le centre du XV de France Mathieu Bastareaud a été agressé par un groupe de quatre ou cinq personnes dans la nuit de samedi à dimanche.

A la suite de leur courte défaite contre les All Blacks samedi à Wellington (10-14), les Bleus avaient été autorisés par leur encadrement à faire une troisième mi-temps. Après le banquet pris au Tepapa Museum, ils sont sortis dans la capitale du pays au long nuage blanc. C'est en sortant du taxi qui le ramenait à son hôtel, vers trois heures du matin, que le Parisien a été roué de coups par des inconnus. "Il a d'abord été agressé verbalement et il a répondu. Ils lui sont ensuite tombés dessus à quatre ou cinq ", a déclaré le manageur du XV de France, Jo Maso, à l'AFP.

Un courrier à la NZRU

Les conséquences sont sérieuses puisque le joueur a déclaré forfait pour le test-match contre l'Australie samedi. Le visage tuméfié, il "souffre d'un traumatisme facial assez important. Il passera un nouvelle radio demain matin (lundi) pour vérifier qu'il ne souffre pas d'une lésion osseuse plus importante", a précisé le médecin du XV de France, Jean-Philippe Hager. Mathieu Bastareaud rentrera lundi en France, compagnie de Yannick Jauzion et de Louis Picamoles, eux aussi forfaits. "On lui a demandé s'il voulait porter plainte mais il ne le veut pas, a précisé Jo Maso. On respecte sa décision. On a envoyé un courrier à la Fédération néo-zélandaise pour leur signaler l'incident. "

L'affaire ne devrait pas en rester là donc. En attendant, les Tricolores seront privés d'un nouveau joueur pour le dernier match de leur tournée, a priori le plus difficile, face aux Wallabies le week-end prochain. Ils devront aussi se passer du pilier clermontois Thomas Domingo, qui a renoncé en raison de fortes douleurs aux côtes.

Emilie DUDON / Rugbyrama

Il rentre en France bien dommage ...

Pas très intelligents, ces pseudo "sup" néo-zélandais.
On est loin du fair-play anglais.

Après Yannick Jauzion, ce sont Louis Picamoles, Thomas Domingo, Mathieu Bastareaud et Sébastien Chabal qui ont été contraints de déclarer forfait pour le troisième match de la tournée des Bleus, en Australie samedi. Le staff a fait appel au Castrais Luc Ducalcon. 26 joueurs sont sur le pont.


..Les affrontements contre les Néo-Zélandais auront laissé des traces. Sur le terrain mais également en dehors. En effet, une pluie de forfaits s'est abattue sur l'équipe de France ces derniers jours avant d'aller affronter l'Australie samedi à Sydney. Un match qui s'annonce pourtant comme le véritable test de la tournée des Bleus dans l'hémisphère sud.

Le secteur le plus touché se situe au centre. Yannick Jauzion, tout d'abord, a été contraint d'abdiquer dès vendredi en raison d'une entorse aux cervicales et n'a donc pas participé au deuxième match contre les All Blacks samedi à Wellington alors qu'il devait prendre place sur le banc. Et voilà que le Parisien Mathieu Bastareaud, qui évolue également au centre, doit aussi renoncer au reste de la tournée pour des raisons totalement différentes. Il a été agressé par un groupe de quatre ou cinq personnes dans la nuit de samedi à dimanche après la défaite contre les All Blacks. Résultat : blessures au visages et un choc psychologique.

Des choix restreints

L'encadrement de l'équipe de France avait eu la bonne idée de partir en tournée avec cinq spécialistes du poste (Jauzion, Bastareaud, Traille, Fritz, Mermoz) et a donc décidé de ne pas faire appel à un renfort en vue du dernier test. Les Bleus n'avaient pas connu une telle richesse au centre depuis un certain temps et c'est bien après les contretemps qui viennent de les frapper que l'on peut s'en rendre compte.

Seulement voilà, la liste des forfaits ne s'est pas arrêtée là. Dimanche, le troisième ligne centre Louis Picamoles, auteur de bonnes performances en Nouvelle-Zélande après un Tournoi des 6 Nations mitigé, a dû renoncer. Sorti à la mi-temps de la revanche face aux Blacks, il souffre, comme Yannick Jauzion, d'une entorse aux cervicales. Là encore, le staff français a pris la décision de ne pas renforcer sa troisième ligne. Il peut compter sur quatre éléments (Dusautoir, Ouedraogo, Chouly, Puricelli) et selon toute vraisemblance, Damien Chouly devrait remplacer le Montpelliérain poste pour poste. Sachant que Rémy Martin, retenu en tant que deuxième ligne, joue habituellement à ce poste et peut dépanner. Sauf que

Le Bayonnais risque fort d'être sollicité en deuxième ligne. En effet, Sébastien Chabal a, à son tour, déclaré forfait ce lundi. Touché au mollet gauche contre la Nouvelle-Zélande, le futur joueur du Racing-Metro a passé une IRM qui a révélé une élongation. Verdict : tournée terminée. Il ne sera pas non plus remplacé dans le groupe. Les Bleus s'appuieront sur leurs deux deuxième ligne de formation, Romain Millo-Chluski et Pascal Papé, ainsi que sur Rémy Martin, pour affronter les Wallabies.

Ducalcon, seul renfort

Dernière mauvaise nouvelle, le XV de France a enregistré ce dimanche le forfait du jeune pilier de Clermont, Thomas Domingo. Lui, qui a joué une mi-temps lors du deuxième test, souffre de douleurs aux côtes. Et c'est le seul forfait à avoir entraîné l'appel d'un renfort. L'encadrement des Bleus a ainsi retenu le Castrais Luc Ducalcon. Auteur d'une très bonne saison avec son club, il vient de participer à la Coupe des Nations en Roumanie avec l'équipe de France A. Le novice chez les Bleus est attendu mercredi en fin de journée à Sydney.

Tous les joueurs blessés, à l'exception de Sébastien Chabal, ont pris la direction de la France ce lundi. Ils sont partis de l'aéroport de Sydney à 13 heures (heure locale), via Singapour, et leur arrivée à Paris est prévue à 7 heures du matin (heure française) ce mardi. Du coup, après ces différents forfaits, seulement 26 joueurs (contre 30 au départ) postulent à une place dans le groupe des Bleus pour défier les Australiens samedi.

Jérémy FADAT / Rugbyrama

Voici la sélection française pour affronter l'australie.


15-Damien Traille, 14-Maxime Médard, 13-Florian Fritz, 12-Maxime Mermoz, 11-Cedric Heymans, 10-Lionel Beauxis, 9-Dimitri Yachvili, 8-Julien Puricelli, 7-Fulgence Ouedraogo, 6-Thierry Dusautoir (cap), 5-Romain Millo-Chluski, 4-Pascal Papé, 3-Sylvain Marconnet, 2-Dimitri Szarzewski, 1-Fabien Barcella.

Bernard Laporte a quitté son poste de secrétaire d'Etat au Sports ce mercredi matin. L'ancien sélectionneur du XV de France doit rencontrer Max Guazzini, le président du Stade français, dans la soirée.


..La passation de pouvoir a eu lieu ce midi au secrétariat d'Etat aux Sports. Bernard Laporte a donc laissé sa place à Rama Yade après le remaniement gouvernemental annoncé ce mardi en début de soirée. L'ancien sélectionneur est apparu très ému et n'a pu retenir quelques larmes lors des discours officiels. Même les louanges de Roselyne Bachelot, son ministre de tutelle, n'ont pu atténuer l'émotion perceptible : "J'adresse mes remerciements à l'homme exceptionnel. Bernard Laporte a la classe et la dignité d'un seigneur."

Des propos complaisants alors que les relations entre la ministre et son secrétaire d'Etat aux Sports n'étaient pas vraiment au beau fixe depuis plusieurs mois. L'ancien homme fort du rugby français a certainement pâti de son manque d'expérience politique et de sa difficulté à s'imposer à son poste depuis sa prise de fonction au lendemain de la Coupe du monde 2007. Laporte veut tout de même garder un bon souvenir de son passage avenue de France (13e arrondissement) : "J'ai passé deux années extraordinaires pendant lesquelles j'ai eu envie de me défoncer, comme on le dit dans notre milieu, pour les sportifs."

Ses principales actions ont été la réorganisation profonde du secrétariat d'Etat des Sports, la réorganisation des établissments publics comme l'INSEP ou les CREPS, et son action importante en matière de dopage. Enfin, il a oeuvré pour que le pays se dote rapidement de stades plus grands et plus modernes. Une première expérience dans la vie politique française est toujours difficile mais l'ancien rugbyman est connu pour savoir rebondir rapidement : "Je pars sans amertume. Dans l'immédiat je vais devenir vice-président d'honneur du Stade français." Lui qui en tant qu'entraîneur avait amené le club parisien au titre de champion de France en 1998 doit rencontrer Max Guazzini dès ce mercredi soir. Pourtant Bernard Laporte prévient qu'il ne souhaite pas retrouver une quelconque action dans le monde du rugby aujourd'hui. Persévérant, l'ancien demi de mêlée aurait même plutôt la volonté de continuer une carrière politique.

N. A. / Rugbyrama