L'Equipe a décidé de rebondir sur le formidable enthousiasme né avec la candidature de Paris pour les JO 2012. Bien décidé à participer à l'élan du sport français dans l'hexagone, le journal lance l'idée des Jeux de France. Dans son édition datée de vendredi, tout le projet sera présenté, avec la répartition prévue pour chaque sport.
Ce nouvel événement sportif de haut niveau vise à réunir tous les deux ans en un même lieu et pendant trois ou quatre jours, l'élite des «jeunes» (cadets ou juniors, selon les disciplines) de la majeure partie des sports olympiques. Le tout dans une ambiance digne de celle des Jeux avec cérémonies d'ouverture et de clôture.
Cette initiative entre dans la longue tradition de L'Equipe, qui a toujours tenu à être à l'initiative des grands projets de compétitions de haut niveau, tels que le Tour de France ou encore les Coupes d'Europe de football et de handabll, ainsi que la Coupe du monde de ski. Les Jeux de France auront pour principaux objectifs de répondre à une demande qui est apparue avec Paris 2012, mais aussi de rassembler les fédérations sportives au sein d'un projet commun, tout en mettant en valeur le travail de détection et de formation réalisé par les différents acteurs du sport français.
Ces Jeux de France permettront à la nouvelle génération de se préparer pour les grands événements internationaux, à commencer par les Jeux de Londres 2012. Ce sera aussi l'occasion d'impliquer les collectivités territoriales dans le processus de sélection. Enfin, c'est l'image internationale du sport français qui pourrait être restaurée par le biais de cette manifestation.
Le rendez-vous est donc pris pour les mois de juin ou juillet 2007 et dans le plus beau décor qui soit, à savoir le Stade de France, dans une configuration inédite. Serait en effet rassemblée autour de la piste une dizaine de disciplines dont les épreuves se dérouleraient quasi simultanément. Selon le succès de la compétition, un deuxième site pourrait être amené à accueillir les sports collectifs, ainsi qu' un troisième pour les sports nautiques.
A l'Etat, aux instances dirigeantes, aux partenaires économiques et aux responsables d'infrastructures de prendre désormais le relais.