Basket masculin N M 2 Caen Basket Calvados

Hervé Coudray confirmé, Slobodan Ocokoljic annoncé



Jeudi, 23 Mai 2013 17:41 Aline Chatel


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Hervé Coudray sera bien l'entraîneur du Caen Basket Calvados la saison prochaine. L'ancien coach de Mondeville a paraphé un contrat de deux ans avec le très ambitieux club de Nationale 2. Par ailleurs, Caen dispose d'un nouvel intérieur en la personne du Serbe Slobodan Ocokoljic (2m04). Formé aux Etats-Unis, âgé de 33 ans, il évoluait ces quatre dernières années en Nationale 1. La saison dernière, il tournait à 16 points et 5,7 rebonds. Eric Fleury, président du CBC, a par ailleurs confirmé la signature de Camille Eleka, en provenance de Lorient (N2). Retour au bercail pour le natif de Biéville-Beuville, formé à Caen.



Sporta . caen

Le CBC entre dans une nouvelle ère



Vendredi, 24 Mai 2013 07:52 Aline Chatel


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Hervé Coudray, hier en conférence de presse.
Hervé Coudray a été officiellement annoncé comme le nouvel entraîneur du Caen Basket Calvados, hier après-midi en conférence de presse. L'ancien mondevillais a paraphé un contrat de deux ans qui prendra effet le 1er août. Pour les dirigeants caennais, « le choix s'est tout de suite porté vers lui ». Hervé Coudray connaît déjà une bonne partie de son effectif, puisqu'il se pourrait qu'il n'ait plus qu'un joueur à recruter après les arrivées de Camille Eleka et Slobodan Ocokoljitc.




À peine Fabrice Calmon parti que son nom circulait avec insistance dans le vestiaire du Caen Basket Calvados. Hervé Coudray n'avait pas encore été contacté par les dirigeants caennais qu'il attirait déjà bien des attentions. Il ne s'imaginait alors pas qu'au lieu de la destination étrangère qu'il prévoyait, il allait rester en Basse-Normandie. Pas d'Euroligue ni d'élite pour celui qui a été désigné deux saisons meilleur coach de Ligue féminine, mais une place majeure dans l'ambitieux projet caennais. À entendre le technicien breton, sa signature au CBC relève plus du choix de raison que d'un appel du coeur. « Le très haut niveau va sans doute me manquer, reconnaît Hervé Coudray. Ce ne sont pas les moments les plus agréables actuellement. Cependant, le plus difficile était de ne pas être en projet. Ça fait tout drôle que le téléphone se remette à sonner après un mois et demi bien calme. J'aurais pu attendre qu'un entraîneur se fasse virer pour prendre sa place, mais ce n'est pas comme ça que je vois les choses. »




Hervé Coudray a « pris le temps de la réflexion » avant d'accepter le contrat de deux ans proposé par ses nouveaux dirigeants. Sans l'arrivée de Nicolas Batum et des investisseurs qui l'accompagnent, en particulier l'ancien mondevillais Thierry Godfroy, son engagement au CBC n'aurait pas pu se concevoir. « Plusieurs choses m'ont convaincu : le discours du président et du vice-président, la présence de Nicolas Batum et de Thierry Godfroy, l'ambition qui se dégage du projet. Le club n'a pas envie de rester en Nationale 2, moi non plus. » Est-ce à dire que Caen jouera la montée dès la saison à venir ? Les arrivées d'Hervé Coudray et de joueurs majeurs laissent à le penser, malgré les propos prudents d'Éric Fleury. « On va jouer les play-offs mais on ne sera pas les seuls. 7-8 équipes partageront cet objectif. Nous ne sommes à l'abri de rien. » Il n'empêche, pour le nouveau coach de Caen, « ce serait une déception de ne pas monter dès la saison prochaine, même s'il faut savoir construire pas à pas ». Il est vrai que Caen se donne les moyens de ses ambitions...




Slobodan Ocokolitc a fait l'unanimité






Slobodan Ocokoljic (photo www.panthers.at)
Si le CBC peut envisager l'avenir avec appétit, c'est d'abord parce que son budget augmente de manière conséquente. Stabilisé autour des 300 000 euros cette saison, il va passer à près de 500 000 euros avec l'apport de Thierry Godfroy et d'autres partenaires financiers. Les 200 000 euros supplémentaires seront essentiellement consacrés à la Nationale 2. Ils permettent, dans un premier temps, de conserver l'effectif actuel, puisque les deux départs enregistrés (Assane Seck et Nadir Naïdji) ont été souhaités par le club. Si personne n'a resigné, il ne fait aucun doute que tout le monde restera. « On n'aurait pas pu garder nos joueurs sans Nicolas Batum et Thierry Godfroy, souligne Éric Fleury. Ils ont été très sollicités. Les négociations avec eux commencent demain (aujourd'hui, ndlr) et devraient aller assez vite. Une grande partie du travail sera faite en milieu de semaine prochaine. » Caen tient à ses cadres, veut construire autour d'eux, et ne compte pas chambouler les fondations mises en place. Le but du recrutement ? « Apporter des plus-values. »




Les signatures de Camille Eleka et Slobodan Ocokoljic vont clairement dans ce sens. Le premier est bien connu à Caen, où il a été formé avant de partir à l'âge de 18 ans. Extrêmement talentueux, il n'a pas eu – pour l'instant – la brillante carrière qu'on lui prédisait. Le jeune homme (25 ans) veut « rattraper le temps perdu » au CBC, club qu'il rejoint avec un enthousiasme non feint. Il est passé par le centre de formation de Chalon-sur-Saône (ce qui lui a valu quelques apparitions en Pro A) et a ensuite navigué entre Nationale 1 et Nationale 2. « Il sort d'une très belle saison avec Lorient après avoir connu une grosse blessure l'année précédente », indique Éric Fleury. Slobodan Ocokoljic, 33 ans, est également une très belle pioche. Ce serbe de 2m04 formé aux États-Unis arrive de Rueil-Malmaison en N1. Il tournait à 16 points et 5,7 rebonds par match, en 26 minutes de jeu. Également passé par Cognac et Sorgues, toujours en N1, il y a laissé de bons souvenirs et des statistiques semblables. « Il a une dimension énorme dans l'adresse, les qualités physiques et l'expérience », précise Hervé Coudray, qui a participé à son recrutement. À noter qu'il a été quasiment aussi adroit à trois points (47,2 %) qu'à deux points (47,9 %) cette année.




« Les Qatariens ne sont pas arrivés au CBC »






Éric Fleury peut avoir le sourire. Son club se porte bien.
Un autre intérieur (qu'on devine américain compte tenu du départ d'Assane Seck, au statut d'extra-communautaire) est attendu sur les bords de l'Orne. Une quatrième recrue, sur un poste extérieur, est envisageable mais pas assurée. « Les Qatariens ne sont pas arrivés au CBC, martèle Éric Fleury. Effectivement, le budget est en augmentation, mais le CBC n'est pas devenu un club riche. » Quid du futur assistant d'Hervé Coudray ? Le choix reste à faire. « Des gens m'ont fait part de leur intérêt, expose l'entraîneur. Je veux quelqu'un capable de m'apporter les mêmes choses que Romain L'Hermitte à Mondeville. » Une nouvelle aventure démarre pour Hervé Coudray, qui n'a plus coaché d'hommes depuis son passage à Brest (Pro B) entre 1997 et 1999. « C'est plus difficile de manager des filles que des garçons, estime-t-il. Leur confiance en elles-mêmes est plus compliqué. Leur rapport au groupe est plus important. En terme de basket, le jeu masculin est plus athlétique. » Une ère nouvelle s'ouvre sur le Caen BC. Hervé Coudray entend bien « continuer à faire gonfler cette dynamique » pour la mener aussi loin que possible.




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CBC : Michaël Déjardin arrive, Boris Renaux part



Vendredi, 31 Mai 2013 23:22 Aline Chatel


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L'assistant-coach d'Hervé Coudray la saison prochaine au Caen Basket Calvados sera un autre entraîneur bien connu dans le basket féminin régional. Michaël Déjardin, qui coachait auparavant les Ifoises en Nationale 1, a été annoncé dans ses nouvelles fonctions par un communiqué officiel du CBC. Ce même document indique les resignatures de Corentin Sauzeau, Claure Jean-Pierre et Fabien Omont. Il précise également que Florian Diesnis et Guillaume Ramirez sont toujours en négociation. En revanche, Boris Renaux ne figurera pas dans l'effectif caennais la saison prochaine. Les dirigeants caennais et le meneur de jeu n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un renouvellement de contrat. Son départ obligera le CBC à recruter sur son poste de jeu, en plus du pivot attendu.



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C'est dommage que Boris Revaux part j'espère que Diesnis et Ramirez vont prolongé.

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Hervé Coudray : « Un projet passionnant »



Dimanche, 11 Août 2013 10:21 Aline Chatel


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Il lui arrive « encore de temps en temps » d'utiliser le pronom féminin pour parler à ses hommes, ou même d'évoquer « les joueuses », mais Hervé Coudray prend rapidement ses marques au Caen Basket Calvados. Après une longue carrière dans le basket féminin, l'ancien entraîneur mondevillais aborde avec « enthousiasme » l'aventure qui s'offre à lui. Son équipe a repris l'entraînement mercredi à Carpiquet, camp de base en attendant la réouverture du Palais des Sports le mois prochain.




Quel a été votre programme de vacances ?

Basket, basket, basket ! Je suis parti pas mal de temps aux États-Unis. J'y suis resté quasiment trois semaines durant les demi-finales et finales NBA. J'en ai profité pour voir quelques matchs. Quand je suis rentré, je me suis levé à 3-4 heures du matin pour voir les derniers matchs. J'ai fini sur Washington pour aller voir l'équipe de WNBA et le coach que je connais bien. Après, j'ai travaillé sur le partenariat au CBC. Ensuite, j'ai enchaîné trois semaines de camp basket à Rennes, où j'ai mon camp depuis neuf ans, et à côté de Grenoble. J'ai pris une semaine de congés aussi pour profiter un peu de la famille.




Comment se passe la reprise au CBC ?

Ça se passe de la même façon que dans le basket féminin, des joueurs qui sont plus ou moins en forme et qu'il faut mettre au même niveau que les autres, tout en mettant en place un collectif d'attaque, qui est le plus long à mettre en place. Ça veut dire beaucoup d'heures sur le terrain en ce moment. Les choses se mettent en place progressivement.




Comment avez-vous préparé cette saison, vous qui étiez rodé dans le basket féminin à ce sujet ?

On ne la prépare pas différemment. On la prépare avec beaucoup de sérieux, avec l'idée de calquer le collectif qu'on a dans sa tête par rapport aux joueurs qu'on a pour essayer de tirer le meilleur de chaque joueur et de faire en sorte que tout le monde arrive à trouver une place facilement dans le basket qu'on va produire. C'est une base. Vous imaginez que tel ou tel joueur est capable de faire une chose précise. La vérité, ce sont les entraînements qui la délivreront. Ça va être à moi d'adapter le collectif que j'avais prévu par rapport à ce que les joueurs sont capables de faire.




Le jeu que vous imaginez est donc lié aux joueurs dont vous disposez...

Oui, j'ai passé une partie de l'été à regarder des vidéos des joueurs qui viennent d'arriver et de l'équipe de la saison passée. Les joueurs de la saison dernière, je les connaissais déjà de manière importante parce que non seulement j'avais vu des matchs, mais en plus ils s'étaient entraînés à Mondeville en avril-mai. Le collectif que j'ai essayé de mettre en place pour l'équipe tient compte des qualités des joueurs.




Quel jeu comptez-vous mettre en place avec cette équipe ?

Il est encore un peu tôt, même si j'ai une idée. Il faut que j'ai la confirmation sur le terrain de ce que joueurs peuvent faire. Dans tous les cas, il faudra s'appuyer sur une capacité de l'équipe à défendre fort. Le jeu des arrières est fort sur leur capacité à mettre de la pression sur l'adversaire. Il faudra courir, parce qu'on a des arrières qui ont des qualités de vitesse et des intérieurs mobiles, même s'ils sont assez grands. En troisième lieu, on s'appuiera sur une raquette forte parce qu'entre Slobodan (Okocoljic) et Ian (Caskill), on a une expérience sur laquelle il va falloir s'appuyer. Ce ne sont pas des joueurs très flashy, mais ils sont diablement efficaces et très justes dans leur basket. Ils voient bien le jeu.




« Les joueurs se sont préparés de manière un peu plus importante »




La période actuelle est-elle capitale pour vous comme pour les joueurs ?

C'est une période importante pour que le groupe se forme. Quand je dis « groupe », c'est aussi bien les joueurs entre eux que le staff et les joueurs. Chacun doit prendre confiance en l'autre, le coach en ses joueurs et les joueurs entre eux.




Le fait qu'il y ait peu de recrues va-t-il favoriser la tâche ?

Il y a plusieurs choses qui vont nous aider dans la mise en place du collectif. 1/ Sur les dix joueurs que j'ai à l'entraînement, sept étaient là l'année dernière. 2/ Les deux joueurs étrangers parlent couramment français. 3/ Les joueurs se connaissent déjà.




Comment s'est passée la prise de contact avec les joueurs ?

J'ai eu des entretiens individuels au moins de mai avec tous les joueurs qui étaient sur place, notamment Camille (Eleka). Pour Ian et Slobodan, ça va se mettre en place progressivement. On a déjà beaucoup échangé par téléphone ou par mail pour parler du projet. Les dirigeants étaient présents aux premiers entraînements. Ils ont parlé un peu aux joueurs. Tout le monde a conscience qu'on est en train de commencer un projet passionnant. Joueurs et dirigeants ont la volonté de s'engager à fond dans ce projet.




Il y a beaucoup d'enthousiasme autour du CBC et de son nouveau projet. Ressentez-vous cet état d'esprit chez les joueurs également ?

Certains se sont préparés de manière un peu plus importante cet été. Quand j'ai un joueur qui arrive avec 10 ou 11% de masse grasse, ça veut dire qu'il s'est préparé un peu plus sérieusement et qu'il avait hâte que ça commence. Quand j'ai des joueurs qui ont des tests Gacon (qui consistent à parcourir une distance de plus en plus grande en 45 secondes avec 15 secondes de récupération entre chaque effort, ndlr) qui les amènent au palier 25, ça veut dire quelque chose.




« Je suis sur un projet passionnant »




Votre vécu dans le basket féminin aura-t-il une incidence sur ce que vous allez mettre en place au CBC ?

J'espère que ça va être une plus-value, que leur expérience de joueurs et mon expérience vont faire 1+1=3. Il faut que je sois capable d'utiliser leur expérience et eux la mienne sur l'aspect tactique. Je pense que le basket féminin est plus évolué tactiquement et le basket masculin plus évolué physiquement. Il est plus aérien. L'idée est d'arriver à faire un mix des deux.




La transition s'est-elle bien faite entre le basket féminin à haut niveau et le basket masculin en Nationale 2 ? Avez-vous mis derrière vous le basket féminin ?

Je suis obligé de continuer à m'intéresser au basket féminin parce que vous n'effacez pas 25 ans de votre vie comme ça. Il y a des coachs de Ligue féminine qui me téléphonent régulièrement pour avoir des renseignements sur des joueuses qu'ils sont en train de recruter. C'est avec plaisir que je leur donne ces renseignements. Et puis j'ai conservé des amis dans le basket féminin. Je ne vais pas les effacer de ma tête. Est-ce que la transition a été facile entre l'Euroligue et la Nationale 2 ? C'est un autre projet. Le plus difficile pour un coach est de ne pas être dans un projet. Là, je suis sur un projet passionnant. La période la plus difficile a été de mars à mai, jusqu'à ce que je me décide de plonger sur ce projet-là. Il ne faut pas comparer avec le basket féminin.




Avez-vous été surpris d'avoir peu de pistes concrètes avant Caen malgré votre CV ?

Non, il aurait fallu que je sois patient, tout simplement. Le lendemain où j'ai dit « oui » à Caen, j'avais deux possibilités à l'étranger. La semaine dernière, j'en avais une avec une équipe française. La semaine précédente, j'en avais eu une autre avec la Fédération française. Il y aurait eu des projets, mais je ne suis pas quelqu'un qui traîne dans ses décisions. Sur les douze dernières années, j'ai eu l'habitude de vivre ma passion sept jours sur sept. Comme ce n'était plus tout à fait le cas, j'avais hâte que ça se remette en route.




S'il n'y a pas de Nationale 1 la saison prochaine, cette année aura été décevante ?

Quand vous rentrez dans un projet, vous ne devez pas partir dans l'idée que si vous ne montez pas, ce sera un échec. Il faut se dire que, de toute façon, il y a des moments où ça ira un peu moins vite que vous le souhaiteriez. J'ai la volonté d'y aller directement. Je sais que ce sera très difficile, parce qu'il y a des équipes qui se sont énormément renforcées et qu'on est attendu. Souvenez-vous la saison dernière, le PSG a perdu le premier match de la saison alors qu'il a terminé champion. C'est à la fin de la saison qu'on fait le bilan. Est-ce que je serai déçu si on ne monte pas ? Sans doute. Est-ce que ce sera l'arrêt du projet si on ne monte pas ? Je ne crois pas. Les dirigeants sont convaincus que ce ne sera pas simple, parce qu'on a pris un peu de retard à l'allumage en lançant le projet le 15 mai. Ça reste du sport collectif.




Dans quels domaines le CBC a-t-il pris du retard ?

Sur le plan structurel. Mais les dirigeants n'ont pas chômé depuis le 15 mai. Certains ont réduit au minimum leurs vacances pour qu'on soit prêts à la reprise.




« On fait le buzz »




Quels sont vos relations avec Nicolas Batum ?

On est en contact. Je l'alerte quand j'ai quelques soucis qu'on n'arrive pas à régler avec les dirigeants, même si ces derniers règlent une grosse partie des soucis qu'on peut avoir. Il s'agit surtout de le mettre au courant de ce qui se passe dans le club. Sa mère sera également dans le club pour le tenir au courant. J'imagine que Camille (Eleka) l'a encore plus souvent au téléphone que moi. Nicolas a beaucoup de choses à penser. En ce moment c'est l'équipe de France, ensuite ce sera Portland.




On sent un enthousiasme important autour du CBC. Le ressentez-vous ?

Ce n'est pas mon ressenti, c'est le bilan de ce que les gens et les journalistes me disent. Je vais au mois de juin à L'Équipe 21 pour parler des championnats d'Europe des équipes de France. J'arrive une heure avant et les journalistes de L'Équipe ne me parlent que du CBC de Nicolas Batum, alors que ce n'est qu'une équipe de Nationale 2. Si ça avait été Ouest-France à Caen, j'aurais compris. À Paris, je trouve ça plus bizarre. On fait le buzz actuellement et ça serait dommage de ne pas en profiter. Est-ce que les Caennais suivront complètement ? J'ai mon idée là-dessus quand je vois le nombre de supporters qu'il y avait au Palais des Sports la saison dernière. Il y avait 2 800 personnes contre Berck. Manifestement, il y a un public de basket à Caen. Si on est capable de produire un bon spectacle, de donner du plaisir aux supporters comme aux partenaires, le buzz peut ne pas s'arrêter au mois de septembre.




Pourquoi avoir recruté Michaël Déjardin, qui vient aussi du basket féminin, comme adjoint ?

Il cherchait un projet et il a une capacité à être performant dans la préparation physique. Je cherchais quelqu'un qui puisse avoir cette compétence-là. Certes, il était dans le basket féminin, mais il avait déjà travaillé dans le basket masculin auparavant. On s'est rapproché autour de ce projet commun au CBC. Comme il vient du basket féminin, on aura des sensibilités communes. Ça reste du basket de toute façon. Beaucoup d'entraîneurs sont passés du basket féminin au basket masculin.




Le CBC dispose d'un effectif presque au complet. Seul Fabien Omont, en voyage de noces, manque à l'appel.


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