D1 Féminine 2009/2010

La Ligue Féminine de Handball va vivre la deuxième saison de son histoire. Une histoire qui commence par un nouveau scénario. Exit le traditionnel championnat qui voit le premier sacré champion de France. Bienvenue à la formule qui se termine par des Play-off. A la manière de son ami le basket, c’est le visage qu’aura la saison de handball 2009/2010.

Une formule qui verra donc s’opposer, dans un premier temps, dix équipes. En match aller retour, soit dix-huit rencontres. Les contraintes financières ayant eu raison d’Issy-les-Moulineaux (en attendant la décision du TAS), de Besançon et de Mérignac. Des contraintes qui ont permis à Arvor 29 de reprendre sa place en LFH. Place que les Bretonnes avaient perdue sportivement.

Au terme de ce « championnat », les deux premiers se verront directement qualifiés pour les demi-finales, alors que les quatre équipes suivantes disputeront des « quarts de finale ». Le 3e face au 6e et le 4e contre le 5e. S’en suivent des demi-finales et la finale. Le vainqueur de cette dernière étant honoré du titre de champion de France de handball féminin. Autant de rencontres qui se disputeront sous matchs aller retour.
Quant aux équipes classées aux 7e, 8e, 9e et 10e places, elles disputeront une sorte de mini-championnat à quatre. Sachant que la 7e partira avec trois points, la 8e avec deux, la 9e avec un et la dernière avec zéro. Au terme de ce championnat, le dernier club sera relégué en seconde division. Une seconde division qui devrait se disputer à 14 équipes cette saison et où les trois premiers gagneront leur place parmi l’élite. Sportivement tout du moins. Ainsi, on pourrait imaginer en 2010/2011, deux divisions à 12 clubs.

Concernant les qualifications pour les coupes européennes : le champion de France gagnera sa place pour la Ligue des Champions. Le premier du championnat à dix sera reversé en coupe EHF sauf si ce dernier n’est autre que le champion de France. Dans ce cas là, c’est le second des play-off qui gagnera le ticket pour la deuxième compétition européenne.
Enfin, le vainqueur de la Coupe de France disputera la Coupe des vainqueurs de coupe et le vainqueur de la Coupe de la Ligue la Challenge Cup. Une compétition où il sera accompagné par le club le mieux classé des Play-off qui n’est pas déjà engagé dans une aventure européenne.



Les équipes de LFH :

1- Angoulême CH
2- Arvor 29 Pays de Brest
3- Cercle Dijon Bourgogne
4- CJF Fleury Loiret
5- Le Havre AC Handball
6- Metz Handball
7- Mios Biganos Handball
8- Handball Cercle Nîmes
9- Toulon Saint-Cyr VHB
10- Toulouse Handball

Photos de Fabcrocos : Nîmes - Dijon

en match avancé comptant pour la 4ème journée ( pour cause de Coupe d'Europe) le HBCN jouait ce soir au Havre :

HAVRE ATHLETIC CLUB 28 - 24 HANDBALL CERCLE NIMES

HandballDivision 1 féminine (4 e journée, match avancé)




LE HAVRE 28 - HBC NÎMES 24

A Gonfreville. Mi-temps : 16 - 8

Arbitres: MM. Bader et W eber.
Spectateurs: 400 en viron.

Pour HAC, 28 tirs réussis dont 2 pen sur 57 tentés. 19 balles perdues. Exclusions 2': Marzouk (20e), Gega (49e), Aoustin (50e).

Pour Nîmes 24 tirs réussis dont 7 pen sur 54 tentés. 22 balles perdues. Exclusions 2': Signate (2e), Florin (22e), Macra (28e, 50e) , T. Hansen (42e). Exclusion définitive : Macra (57e).

La pôle position était en jeu hier soir entre deux équipes qui avaient fait le plein des points lors des deux premières journées. D'entrée le ton est donné avec l'ouverture du score par Marima Signate. Les Havraises favorisées par leur nombre suite à l'exclusion de l'internationale française de Nîmes, prennent l'avantage (2 – 1 à la 4e). Le match
est tendu, si bien qu'au bout de huit minutes de jeu, le HAC ne mène que 5 – 3, grâce à Vanparys et Simerska. Les Normandes parviennent tout de même à prendre un peu d'aise (7 – 4 à la 12e). Le long de la ligne de touche, Fred Bougeant encourage ses joueuses mais cela n'empêche pas les visiteuses de revenir à un but (7 – 6 à la 14e). Ce match pour la première place est un combat. Et les gardiennes, Darly de Paula côté havrais et Nicky Houba de l'autre font le job et les deux formations se retrouvent à égalité (15 – 15). Mais grâce à une défense de fer les « Ciel et marine » parviennent à creuser l'écart (10 – 7 à la 20e). Les Normandes se battent sur tous les ballons. Et même en infériorité numérique, elles tiennent le coup. Et atteignent la pause avec une avance de huit buts (16 – 8). A la reprise, les Normandes jouent sur le même tempo : intraitable en défense et performante en attaque ce qui leur permet de porter leur avance à 10 buts (19 – 9 à la 33e). Les Havraises contiennent les Gardoises (22 – 13 à la 40e). Et l'exclusion de Trine Hansen n'est pas de nature à arranger les choses pour les filles de Manuela Ilie qui accusent 11 buts de retard à la 43e. Mais des fautes de concentrations permettent aux Nîmoises de revenir à sept unités des « Ciel et marine » (24 – 17 à la 47e). Heureusement, dans sa cage, Darly Zoqbi de Paula arrête chaque tir. Mais à cinq minutes de la fin, les Havraises n'ont plus que trois buts d'avance (25 – 22). Elles sont à la rue devant des Gardoises déchaînées. Un dernier coup de canon de Karolina Siodmiak rassure, le HAC est seul en tête du championnat grâce à cette victoire.

Pascal LACHAUX

bravo le Havre pour ce succés

Coupe d'Europe :

C’est Nîmes à la joie !
11 octobre 2009 - 21:20

Battu à l’aller (32-30), le HBCN a dominé Oslo au retour (27-25) et s’est qualifié, au bénéfice des buts marqués à l’extérieur, pour les seizièmes de finale de la coupe EHF. Le Havre a aussi composté son billet. Carton plein !

Il ne restait plus qu’une poignée de secondes à jouer. Douze pour être tout à fait précis. Le HBC Nîmes avait deux buts d’avance (27-25). Grâce aux trente inscrits à l’aller, dans la salle de Nordstrand Oslo (défaite 32-30), il tenait son billet pour les seizièmes de finale de la coupe EHF. Mais ce sont les Norvégiennes qui avaient la dernière possession. Le ballon de la qualification. Qu’elles ont bêtement vendangé. Alors, le Parnasse a rugi de bonheur. Les Nîmoises, vite rejointes sur le parquet par leurs nombreuses copines blessées, sont parties dans de folles danses, communiant très vite avec un public debout depuis déjà pas mal de temps et qui a été, durant soixante minutes, un précieux allié.

A l’issue d’un match qu’elles ont dans l’ensemble bien maîtrisé, puisqu’elles ont parfois compté cinq buts d’avance, mais qu’elles ont failli laisser filer en fin de seconde période par manque de fraîcheur physique, les filles de Manuela Ilie ont donc ouvert les portes des seizièmes de finale de la coupe EHF. C’est une authentique performance pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’on ne sort pas un représentant de la nation championne olympique par le simple fait du hasard. C’est la deuxième fois que le HBCN croisait sur sa route Nordstrand Oslo. C’est la deuxième fois que le club de la capitale norvégienne est renvoyé à ses chères études. Lors de l’édition 1998-99 de la Coupe des villes, le HBCN découvrait l’Europe, mais il comptait dans ses rangs pas mal de joueuses expérimentées. Cette année, avec les blessures de Julie Goïorani, Mariama Signaté, Gisèle Donguet et Fanny Bosc, c’est plus d’une demi-équipe qu’il avait à l’infirmerie. « Dans ce contexte, ce que l’équipe a réalisé est exceptionnel », n’hésite pas à dire Manuela Ilie dont la troupe, entre l’aller, dimanche dernier, et le retour avait aussi joué mercredi en championnat face à Toulouse. « C’est sans doute la raison pour laquelle on a été un peu moins bien en deuxième mi-temps, qu’on a manqué de lucidité », explique la polyvalente Maureen Marchal. A l’aller, c’est sur la base arrière qu’elle avait fait mal aux Norvégiennes. Au retour, c’est au poste de pivot qu’elle a joué. Lorsque Nicky Houba et Linda Hansen ont écopé de deux minutes coup sur coup, elle a même fait une pige dans les buts. Plus aucun poste n’a de secret pour elle !

« On n’a pas forcément pu faire toutes les rotations que notre effectif nous permet quand il est au complet, dit encore Manuela Ilie, forcément émue, mais le groupe a fait preuve de combativité, de hargne. C’est le plus beau cadeau qu’un entraîneur peut avoir. L’équipe a aussi réussi à contenir Sorlie, la pivot qui nous avait fait tant de mal à l’aller. Dans ce contexte européen, les jeunes ont prouvé qu’elles pouvaient jouer. » Lors de la campagne victorieuse en Challenge cup, la saison dernière, notamment lors du quart de finale, c’est avec Priscilla Marchal ou encore Cindy Champion, appelées à la rescousse, à cause déjà d’une cascade de blessures, que Nîmes avait surclassé Dijon. Ce dimanche au Parnasse, les deux demoiselles, mais aussi Charlène Clavel et Alicia Perez, ont tenu la baraque. Et parfaitement assuré l’intérim.

« Le championnat, c’est le pain quotidien. La coupe d’Europe, il faut la savourer parce que c’est moins fréquent », dit Jenny Florin, meilleur marqueuse du match (11 buts) qui ajoute : « Après avoir gagné la Challenge cup, il était important que l’on passe ce tour pour montrer que l’on était digne de cette coupe EHF qui est plus relevée. » Dignes, les Nîmoises l’ont été. Et attendent à présent sereinement le nom de leur adversaire. Dans un mois, quand il s’agira de remettre ça, l’infirmerie se sera peut-être même un peu vidée.

Les filles du HBC Nîmes sont qualifiées pour la finale de la coupe de France


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