Présentation du Nîmes Olympique !

http://www.midilibre.com/articles/2008/10/19/20081019-SPORT-REGIONAL-Les-Nimois-y-vont-tout-droit.php5

ça fait mal au bide de lire ça

Je suis bien triste et inutile d'ajouter que je n'aime pas les méthodes musclées de ces supporters .

Midi-Libre d'aujourd'hui:


Ligue 2 : Nîmes peut-il encore y croire ?

Après six longues saisons de National, Nîmes s'était fait une joie de retrouver le monde professionnel. Elle a été de courte durée. La liesse du 16 mai, jour de la victoire face à Laval (3-1), officialisant le retour en Ligue 2, n'est plus qu'un lointain souvenir.
Six mois et demi plus tard, avec une victoire pour six nuls et neuf défaites, Nîmes, relégable quinze fois lors des seize premières journées, est englué à la dernière place, dans des temps de passage qui laissent craindre le pire.

1 - Les raisons d'être pessimiste

Un bilan presque record. Depuis que la Ligue 2 se joue à vingt clubs (saison 1998-99), jamais une équipe n'avait eu aussi peu de points après seize journées. Jamais non plus une lanterne rouge n'avait eu autant de retard sur le premier non relégable. Guingamp, qui est allé s'imposer à Strasbourg (0-2), est désormais à neuf points des Nîmois.
Le record toutes catégories du plus faible nombre de points appartient toutefois à Alès. Lors de l'exercice 1995-96, dans une Ligue 2 à vingt-deux clubs, les Cévenols n'avaient que cinq unités au compteur à ce moment de la saison.
Toujours sans victoire aux Costières. Deuxième plus mauvaise attaque (13 buts inscrits), deuxième plus mauvaise défense (26 buts encaissés), Nîmes présente la particularité d'être la seule équipe professionnelle à ne pas encore avoir gagné le moindre match à domicile. Elle n'a, en outre, pris que deux points (sur quinze possibles) à cinq des six équipes qui la précèdent au classement (nul aux Costières face à Amiens et Reims, défaite à Sedan, Clermont et Guingamp). La sixième, Châteauroux (où elle a perdu en coupe de la Ligue), elle ira la défier vendredi dans un choc forcément lourd de conséquence.
Improbable changement de rythme. Depuis 1998, la moyenne du maintien se situe à 42 points. Lors des 22 matches restant à jouer, Nîmes doit donc aller chercher 33 points et passer d'une moyenne de 0,56 à 1,5 pt par match !

2 - Les raisons d'y croire... un peu

Dernier, mais pas toujours relégué. La lanterne rouge après seize journées n'est pas forcément reléguée vingt-deux matches plus tard. Nice (1999), Créteil (2002 et 2005) et Nancy (2003) peuvent témoigner de leur sauvetage lors des dix derniers championnats. Aucun d'entre eux, cependant, n'avait un capital points aussi faible après seize journées et autant de retard que Nîmes sur le premier non relégable (11 pts pour Nice et 4 pts de retard, 12 pts et 15 pts pour Créteil et 3 pts de retard dans les deux cas, 15 pts pour Nancy et 2 pts de retard). Les Crocos peuvent néanmoins s'inspirer des Aiglons qui avaient obtenu 35 points lors des 22 dernières journées.
Faire un bon mercato. Arrivé le 31 janvier, soit le dernier jour du mercato, Robert Malm, avec ses 16 buts en autant de matches, avait été le sauveur des Nîmois. A défaut d'avoir réussi son recrutement estival, Nîmes peut rêver faire de gros coups lors du marché hivernal. A condition que la situation comptable ne soit pas désespérée d'ici la trêve. Et que les dirigeants nîmois cassent leur tirelire, le recrutement d'un seul joueur n'étant pas suffisant.
Finir 18 e et espérer. En National, Arles et Cassis-Carnoux sont de sérieux candidats à l'accession en Ligue 2. Si l'un de ces clubs touchait au but, aurait-il les épaules assez larges pour relever le défi de la Ligue 2 ? La DNCG lui donnerait-elle la permission ? Dans cette perspective, finir au moins 18 e et premier relégable ne serait peut-être pas une mauvaise idée.


Frédéric PRADES

Boubakar Kébé devrait quitter nîmes au mercato .

Plusieurs clubs sont intéressés , mais il semble que Strasbourg soit le favori .

UNE-DEUX Boubacar Kébé vers Strasbourg:

Les Crocos seront en vacances au coup de sifflet final de Nîmes-Bastia, vendredi prochain. A la reprise, huit jours plus tard, Boubacar Kébé ne sera pas là. Il est en effet évident que le meilleur buteur nîmois poursuivra dès janvier 2009 sa carrière sous d'autres cieux. Explications.

1 Les clubs intéressés
se bousculent Le potentiel de Boubacar Kébé, qui entre dans la catégorie "joueur prometteur à la marge de progression importante", éclate cette saison à Nîmes. Agé de 21 ans, le jeune Burkinabé, formé à Bordeaux, arrivé en juin de Libourne (39 apparitions pour 2 buts en deux saisons de L2), est suivi de près, en L1, par Auxerre, Lille, Marseille et, surtout, Sochaux. Des clubs de Série B italienne l'ont aussi à l'oeil ainsi que Reading, formation de Championship en Angleterre. En L2 française aussi, la plupart des clubs lorgnent sur lui ! C'est dire si Kébé a l'embarras du choix.
2 Quelle est la situation actuelle du joueur ?
En début de saison, Boubacar Kébé a signé un contrat d'un an plus une saison supplémentaire en cas... d'accession en L1 ! Il sera donc libre le 30 juin prochain. Et dès le 1er janvier, il peut ainsi signer là où il le désire. Il y a quelques semaines, les dirigeants nîmois lui ont proposé une prolongation d'une saison en cas de maintien du statut pro (ce qui sera le cas même s'il y a descente en National) avec une clause libératoire compensatoire à la clé. Kébé a refusé de la signer.
3 Quelle est la position
du club croco ?
« Notre volonté était de le conserver mais est-il raisonnable de garder un joueur désireux de partir ? » Voilà la situation résumée par le président Gazeau. Nîmes va donc vendre son joueur (0,3 M€ ou 0,4 M€) et se renforcer. M. Gazeau : « On était parti sur un ou deux renforts ; avec le départ de Kébé, il pourrait y en avoir 3 ou 4, un par ligne en tout cas. » 4 Le joueur a envie de poursuivre sa progression Samedi, Boubacar Kébé a exprimé à Jean-Luc Vannuchi ses envies d'ailleurs. Il les a confirmées à Midi Libre mercredi. Boubacar Kébé : « Je suis le meilleur buteur, je trouverais normal que Nîmes ne me laisse pas partir et si je reste, je me donnerai à fond. Mais si tout le monde peut être gagnant dans l'affaire... J'ai le départ en tête car il y a des opportunités. Plutôt que d'être 3e ou 4e attaquant dans un club de L1, je suis vraiment tenté par le challenge de Strasbourg. La L2, c'est un niveau que je connais, je pourrais continuer mon évolution, tenter l'aventure d'une montée et prouver ensuite que j'ai le potentiel pour la L1. Sans brûler les étapes, ça peut être un bon tremplin. » 5 Quelle destination va-t-il finalement prendre ?
Le club qui a le plus avancé ses pions est Strasbourg, avec lequel le joueur aurait déjà tout calé. Mercredi, Jean-Luc Herzog, directeur général du RCS, était même à Nîmes, au siège du club, pour négocier avec le président Gazeau qui assure : « Il y a encore des obstacles à surmonter, ça ne se concrétisera pas cette semaine. » L'annonce officielle devrait intervenir après Bastia.
Seule certitude : Kébé disputera sous le maillot nîmois les deux matches à jouer d'ici la trêve. Assurément ses deux derniers.

Thierry Albenque

:uh:

Ce serait officiel : Jean-Luc Vannucchi n'est plus entraîneur du Nîmes Olympique .

Dommage pour lui...
Mais je sens que ça ne va pas s'arrêter là pour les limogeages en Ligue 2... le dernier de la classe a liquidé... d'autres vont suivre...

Qui arrive alors à Nîmes???

On n'a pas eu de communication officielle , des noms circulent dont un revient souvent : Cavelli ( j'ai oublié son prénom) père de Johan Cavelli , joueur au NO depuis cette année et malheureusement blessé aux ligamants croisés dès le 2ème match .

je vous informe dès que j'en sais plus .

Jean-Michel CAVALLI.

Nîmes : Cavalli nouvel entraîneur
Rédaction Football365 - lundi 15 décembre 2008 - 15h06

Jean-Michel Cavalli a été nommé lundi entraîneur du Nîmes Olympique à la place de Jean-Luc Vanucchi, démis de ses fonctions dimanche.

Jean-Michel Cavalli (49 ans) est le nouvel entraîneur du Nîmes Olympique, actuelle lanterne rouge de L2. Libre depuis le mois de février dernier et son départ du W.A.C. Casablanca, il succède à Jean-Luc Vanucchi, démis de ses fonctions dimanche.

Vannuchi, c'est fini


Dernière de L2, l'équipe gardoise n'a toujours pas gagné un match aux Costières.

Jean-Luc Vannuchi n'est plus l'entraîneur de Nîmes Olympique. Il a été « suspendu », terme employé, de ses fonctions par le président Gazeau, avec qui il venait de s'entretenir pendant plus d'une heure, hier en milieu de matinée, au siège du club. L'artisan de la montée de l'équipe croco en L2, qui n'a pas désiré s'exprimer, n'a pas survécu à l'élimination au 8 e tour de Coupe de France devant Bayonne (National), samedi soir. Une défaite 1-0 sur la catastrophique pelouse des Costières. Une défaite de plus, une défaite de trop pour Nîmes Olympique qui n'a toujours pas gagné devant son public, cette saison, même pas en amical : cinq revers, quatre nuls... L'échec devant Bayonne, comme
l'a imagé Jean-Louis Gazeau en ce dimanche pluvieux, « c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ce match, c'était l'occasion de donner un peu de piment à notre saison. On pensait qu'il serait un tremplin avant la réception de Bastia, cela ne l'a pas été. Sur le terrain, je n'ai pas vu une équipe conquérante et consciente de l'enjeu. On avait donc toutes les raisons de croire que si rien n'était fait, on aurait droit vendredi prochain à un bis repetita. » L'éviction de Jean-Luc Vannuchi, poursuit le président nîmois, « m'est apparue indispensable pour sauver ce qui peut encore l'être. C'est dommage d'en arriver là mais on ne peut pas se laisser mourir comme ça. Après neuf matches sans victoire aux Costières et avant un mois de janvier important, c'était l'extrême limite pour en arriver là. »

Sa décision, au cours d'une intervention d'une petite dizaine de minutes, le président Gazeau l'a ensuite communiquée aux joueurs réunis dans le vestiaire. Des joueurs pas désireux de commenter cette éviction, venus pour un décrassage qui n'a finalement pas eu lieu. « Je leur ai dit que c'est l'entraîneur qui payait , raconte Jean-Louis Gazeau, mais qu'ils avaient une part de responsabilité. Je leur ai dit aussi que je ne comprenais pas qu'avec leur valeur, ils puissent être éliminés par Bayonne et n'avoir que dix points en championnat. Je leur ai dit de ne rien lâcher, que le mercato allait s'ouvrir, qu'on allait mettre le paquet et qu'il ne fallait pas voir les nouveaux comme des concurrents mais un plus pour l'équipe. Je leur ai enfin dit que s'ils n'étaient pas satisfaits, s'ils n'adhéraient pas, ma porte était ouverte pour discuter. »

Le fusible de l'entraîneur a donc fini par sauter. Jean-Luc Vannuchi aurait pourtant encore pu rester avec un directeur sportif à ses côtés, le manager général actuel, Philippe Goursat, prenant alors du recul par rapport au terrain. Cette option-là, qui ne date pas d'hier, n'a finalement pas été retenue par les dirigeants nîmois, cette mise sous tutelle du coach en place, que lui-même ne désirait pas, n'ayant pas que des partisans, loin de là.

Exit, donc, Vannuchi. « Je ne regrette pas d'avoir été aussi loin avec lui », assure le président croco qui discutera « dans les jours à venir des conditions de ce divorce prononcé à contrecoeur car je n'ai pas oublié ce qu'il a fait. Les six mois de bonheur que j'ai eu en six ans de présence au club, je les lui dois. » Un nouveau technicien va maintenant débarquer aux Costières. Qui et quand ? « Il n'y aura pas de solution interne, ce sera obligatoirement quelqu'un de l'extérieur , répond M. Gazeau. La situation et l'environnement sont difficiles, il nous faut quelqu'un qui sache supporter la pression, qui ait de l'autorité et de l'expérience, en L2 mais aussi un peu en L1. » D'après nos informations, Jean-Michel Cavalli, le père de Johan Cavalli, Croco qui se remet d'une opération du ligament antérieur de genou gauche, tient la corde. Il a été reçu hier après-midi au siège du club et le sera à nouveau ce matin. Cet après-midi, il pourrait diriger son premier entraînement.

Thierry ALBENQUE

Nîmes : au tour de Cavalli


Jean-Michel Cavalli est le 31 e entraîneur des Crocos, le septième depuis novembre 2002.

Après le fils, le père. Après Johan Cavalli, le milieu de terrain actuellement blessé, c'est Jean-Michel qui s'est, en effet, engagé avec Nîmes. Il a signé un contrat d'un an et demi et succède à Jean-Luc Vannuchi dont le club s'est séparé dimanche, au lendemain de l'élimination en coupe de France, aux Costières face Bayonne (0-1). Hier, les deux hommes, qui se connaissent et s'apprécient, ont assisté aux côtés de Jean-Louis Gazeau à la conférence de presse confirmant le départ de l'un et l'arrivée de l'autre.

Le président, qui avait aussi vaguement songé à René Girard (lire par ailleurs), aurait bien aimé voir les deux techniciens aux origines corses travailler ensemble.
Le nouveau venu aussi. « J'aurais pu faire profiter à Jean-Luc de mon expérience, lui passer mon témoin, mais il a fait un autre choix que je comprends et que je respecte », regrette néanmoins le nouvel entraîneur nîmois qui, en acceptant la proposition gardoise, a privilégié l'affectif. « J'étais en discussion avec une Ligue 1 étrangère, dans l'attente aussi de deux sélections. Pour moi, Nîmes, qui est le Saint-Étienne de la Ligue 2, c'est un coup de coeur. » D'ici vendredi, jour du dernier match de l'année face à Bastia, aux Costières où Nîmes n'a toujours pas gagné cette saison, Jean-Michel Cavalli va se familiariser avec sa nouvelle équipe qu'il a déjà vu jouer à cinq reprises. Hier après-midi, de la voix et du geste, il a activement dirigé sa première séance.

S'il affirme ne rien révolutionner dans les jours qui viennent, le nouvel entraîneur nîmois entend placer ses joueurs face à leurs responsabilités : « Je vais essayer de continuer le travail de Jean-Luc en apportant mon expérience et ma philosophie. Maintenant, la première réponse, sur le terrain, appartient quand même aux joueurs. Ce sont eux qui ont le ballon dans les pieds. » Le discours prononcé hier laisse, en outre, augurer d'une méthode qui pourrait être musclée. « Tout le monde doit s'inscrire dans le projet, prévient-il. Si quelqu'un n'est pas content de son sort parce qu'il est remplaçant ou parce qu'il doit jouer en réserve, sa place n'est pas ici. Celui qui bougera une oreille, je lui couperai la tête. Je serai radical. » Jean-Michel Cavalli est le 31 e entraîneur du club, le septième depuis qu'en novembre 2002, Jean-Louis Gazeau en a pris les commandes. Sous sa présidence, trois déjà ont été limogés.

Frédéric PRADES

Agé de 51 ans, Jean-Michel Cavalli a joué 300 matches professionnels avec Monaco, Bastia et Ajaccio. Devenu entraîneur en 1990, il a dirigé
le Gazelec Ajaccio, Al Nasr Riyad (Arabie Saoudite), Lille, le RC Paris, Ionikos Le Pirée (Grèce), Créteil, Triestina (Italie),
la sélection nationale d'Algérie
et le Wydad de Casablanca.

Édition du mardi 16 décembre 2008



ÉCHOS
Vannuchi s'explique.-
« La crédibilité d'un entraîneur, ce sont les résultats. Quand ils ne sont pas bons, il est difficile d'être crédible. » Ainsi s'est exprimé Jean-Luc Vannuchi, hier, pour expliquer pourquoi il avait refusé la proposition de travailler avec Jean-Michel Cavalli. « Pour le bien du club, il était important qu'une décision soit prise », a aussi déclaré l'ex-entraîneur croco qui, après quelques jours de vacances, va « attendre que
le téléphone sonne ».



« J'avais aussi contacté René Girard, mais après
son éviction de l'équipe de France espoirs, c'était trop tôt pour qu'il relève un tel challenge. » Cette déclaration prononcée hier par Jean-Louis Gazeau a vite fait réagir le Vauverdois
René Girard précise.-:
« Le président Gazeau m'a laissé un message sur mon portable dimanche matin
et m'a fait part de sa proposition dimanche après-midi alors que l'autre candidat était déjà dans les bureaux du club. » S'il reconnaît avoir décliné l'offre, René Girard ajoute : « Quand on veut embaucher quelqu'un, on le reçoit. »
Et si le nom de l'ancien international avait été prononcé dans le seul but de calmer un peu ceux qui réclamaient une solution locale au remplacement de Jean-Luc Vannuchi ?


Kébé est parti.-
Le 20 novembre, Philippe Goursat, le manager nîmois, déclarait à propos du possible départ de Boubacar Kébé : « Quoi qu'il arrive,
il finira la saison à Nîmes. » Les belles paroles n'engageant que ceux qui
les prononcent, l'éphémère Croco, qui a joué avec Nîmes son dernier match samedi en Coupe face à Bayonne, s'est finalement engagé hier avec Strasbourg où il a signé un contrat de trois ans et demi. Le montant du transfert n'a pas été communiqué.

Justice

La plainte des clubs de supporters de football


Ils l'ont proclamé haut et fort il y a quinze jours. Les plaintes des trois clubs de supporters de Nîmes Olympique contre les joueurs Robert Malm et Aliou Cissé ont été déposées, hier, sur le bureau du procureur de la République. Deux semaines ont donc été nécessaires pour que ces associations réunissent les documents. Au nom des Gladiators 1991, des Red Warriors et des Crocos, Me Roch-Vincent Carail a porté plainte contre les deux joueurs pour incitation à la violence dans une enceinte sportive. Enfin, cette fois-ci au nom des trois présidents d'association, une seconde plainte a été déposée pour injures publiques.
La réponse appartient maintenant au procureur de la République.
Enfin concernant les deux plaintes contre X déposées par Robert Malm et Aliou Cissé pour injures racistes,
une enquête est toujours en cours.

Jean-Luc Vannuchi revient sur son départ de Nîmes Olympique


Le désormais ex-entraîneur croco est conscient qu'il fallait prendre une décision

Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

Depuis dimanche, ce n'est pas facile à vivre, mais c'est le football. Pour le bien du club, il était quand même important qu'une décision soit prise. Je suis ravi que ce soit Jean-Michel Cavalli qui arrive. C'est un ami. Il a déjà vu des matches de l'équipe cette saison, il connaît donc un peu et puis on va avoir une discussion. J'ai passé neuf ans ici. C'est d'ailleurs pour ça que c'est dur de partir, mais je le fais en très bons termes avec le président.

Pourquoi n'avez-vous pas accepté de travailler avec Jean-Michel Cavalli comme
ça vous a été proposé ?

La crédibilité d'un entraîneur, ce sont ses résultats. Quand ils ne sont
pas bons, il n'est plus crédible. Avoir un entraîneur à mes côtés m'aurait quand même laissé en première ligne. Ce n'était pas une situation qui me convenait.

Après coup, que vous a-t-il réellement manqué
pour réussir ?

Le début de saison a été le détonateur de la suite, avec des blessures, des suspensions, des erreurs d'arbitrage. On est tombé dans un cycle un peu compliqué. Après, je n'ai sans doute pas fait ce qu'il fallait à des moments précis. J'ai aussi ma part de responsabilités. Je ne le nie pas.


Jean-Louis Gazeau a dit que vous n'aviez pas été aidés.
A qui fait-il référence ? Aux joueurs ?

Certains ne m'ont pas aidé. L'année dernière, c'était déjà ainsi. Avec un nouvel entraîneur, beaucoup vont se remettre à bosser parce qu'il y en a qui travaillaient un peu moins ou pas assez. J'espère qu'ils vont relever le challenge. Ce que je voudrais dire à ceux qui étaient là l'année dernière, c'est de laisser le club là où ils l'ont amené. Aux autres, c'est de le laisser là où ils l'ont trouvé en arrivant. C'est la moindre des choses qu'ils peuvent faire.
Après, il y a aussi tout l'environnement. Il y a des choses qui se passent autour du club et qui ne sont pas faciles à gérer tous les matins. J'ai quand même dû porter plainte à la police pour des menaces reçues.


N'avez-vous pas le sentiment d'être le seul à trinquer ?

Je ne suis pas le seul puisque Thierry Lorenzo part aussi. Je vois beaucoup d'adjoints qui prennent la place du premier. Avec Thierry, c'est une relation forte. D'autres personnes doivent-elles partir ? Il y a un mercato à faire et je ne suis pas décideur. C'est aux dirigeants de prendre les bonnes décisions. Il faut en prendre. Mais il ne manque pas grand-chose. C'est pour ça que je suis optimiste pour le club.

Que souhaitez-vous pour le club ?

C'est que Jean-Michel Cavalli change des choses, parce qu'il faut en changer quand on n'a pas les résultats. Et surtout que tout le monde adhère à son projet pour sortir le club de cette nasse, parce que l'important, c'est Nîmes Olympique.
Qu'allez-vous faire ?Je vais attendre que mon téléphone sonne. Avant, je vais partir en vacances quelques jours en famille. On a coutume de dire que faire un an à Nîmes, ça en vaut beaucoup plus ailleurs. J'ai besoin de repos et de me ressourcer.


Recueilli par Frédéric PRADES

Cavalli les attend au tournant

NÎMES – de notre correspondant

ENTRE DEUX SÉANCES d’entraînement, il parle un peu et écoute, beaucoup. Depuis sa nomination, lundi, Jean-Michel Cavalli prend le pouls d’un groupe qu’il n’a que quatre jours pour sonder, avant la réception de Bastia. Au siège du club, les tête-à-tête se succèdent : dans sa quête de maintien à la direction d’une formation incapable de mener au score aux Costières depuis le début de la saison, le nouvel entraîneur des Crocos ne perd pas une seconde. « L’urgence, c’est de découvrir le groupe. Je l’ai vu jouer, j’ai une petite idée des choses à améliorer, mais ce n’est pas en deux ou trois entraînements que j’allais y parvenir. Même si avec mon expérience, j’ai mis en place des méthodes d’entraînement pour me faire une opinion le plus vite possible. »

À neuf points de Guingamp, premier non relégable, Nîmes a déjà quelques orteils qui rôtissent en enfer, sept mois seulement après une victoire face à Laval qui mit fin à six années de purgatoire en National. Dimanche dernier, la tête du coach de la montée, Jean-Luc Vannuchi, a été coupée. La défaite à domicile en Coupe de France face à Bayonne (0-1), modeste douzième de National, a eu raison d’un coach qui a refusé d’être chapoté par un conseiller technique.

L’ancien entraîneur de Lille a beaucoup roulé sa bosse, en France et à l’étranger. Dans le contexte local passionné, ce profil d’homme rompu aux épreuves difficiles répondait aux exigences du président Jean-Louis Gazeau et de Philippe Goursat, le manager général. Mais les voies du sauvetage seront étroites : « On ne rattrape pas dix points de retard comme ça. Ça va peut-être se jouer à la dernière minute du Championnat », assure Cavalli. Ce qui, dans la situation actuelle, serait un moindre mal. Elles passent par une victoire vendredi. « Je leur ai demandé de faire le vide. Je ne veux rien entendre d’autre, que ce soit sur notre position, l’écart, le passé, le futur, les obstacles. » Le rendez-vous va clairement déterminer la suite de la saison des joueurs dans le Gard.

Les pistes sous Vannuchi pour le mercato (deux attaquants et un joueur par ligne) sont gelées. « Le constat est vite fait quand on regarde les statistiques. Moins bonne attaque, moins bonne défense (l’antépénultième en fait) : est-ce dû aux individualités ou à une notion de jeu ? Il est trop tôt pour le savoir. » Mais le temps presse.

JÉRÔME DIESNIS

source : L'équipe

Foot/L2Nîmes : pas de Noël à la lanterne



Le coach l'avait promis dans sa causerie : une victoire contre Bastia et les vacances débuteraient dès la fin du match. Les Crocodiles enfin "dépucelés" aux Costières avec la première victoire (1-0) devant leur public (6 931 spectateurs encore répertoriés !), Jean-Michel Cavalli a donc tenu parole. Hier, plus aucun Nîmois ne répondait à l'appel. Le nouveau coach, intronisé lundi, ayant lui-même prévenu qu'il serait dans le bateau retour vers sa Corse natale pour y passer Noël en famille (1).

Nîmes Olympique est donc sous le choc, le fameux "bling, bling" psychologique du changement d'entraîneur. De fait, si cette seconde victoire de la saison (pour 7 nuls et 9 défaites)
laisse toujours les Crocodiles dans la zone rouge, à sept points du premier non relégable, Châteauroux, elle leur permet de refiler à Reims la dernière place de L 2, occupée depuis le fameux 5-0 rapporté de Strasbourg début octobre.

« Choc psychologique, si on peut dire... », temporisait hier Jean-Louis Gazeau, juste avant de partir lui-même en vacances. « Surtout, on a gagné. L'essentiel, c'était les trois points. » Un président du secteur professionnel toujours autant contesté en interne par la section amateurs. Dont l'élection, mercredi, du nouveau conseil d'administration n'apporte pas une garantie de sérénité pour l'avenir. Toujours deux clubs en un...

Le coach et les joueurs partis, les bureaux fermés toute la semaine, le manager général assure donc la permanence téléphonique. Notamment pour confirmer qu'au mercato (du 1 er au 31 janvier), Nîmes Olympique cherchera « un défenseur, un milieu à vocation un peu plus offensive et un attaquant » . Philippe Goursat complète le tableau : « Jean-Michel (Cavalli) voulait voir le match contre Bastia pour savoir s'il lui fallait solidifier sa défense ou plutôt prendre un attaquant de plus. Il a ses idées, j'ai les miennes, on échange... »

A la reprise du championnat, le 9 janvier à Vannes, Besnard (exclu vendredi), Zarabi et Mostefa (3e carton) seront suspendus. Philippe Goursat confirme que le nom de Ludovic Liron (Reims) « fait partie de la liste de ceux qu'on regarde. Il veut partir mais il est encore sous contrat. » En attaquants, Nîmes a déjà perdu Kébé, parti vers Strasbourg pour un peu moins de 400 000 €. Et Kroupi serait contacté par Al-Aïn (Emirats). « On n'a rien là-dessus », conclut Philippe Goursat.


Laurent GUTTING
(1) : Nîmes Olympique reprendra l'entraînement le 29, à 18 heures aux Costières, et partira en stage du 2 au 4 janvier à Font-Romeu.

Crocos : plus dure est la chute


Crocos : plus dure est la chute Elle est loin, l'euphorie de la montée pour les Crocos qui galèrent en Ligue 2 : un recrutement manqué, d'éternelles querelles internes, un divorce très net avec certains supporters, un entraîneur limogé et une vingtième place traînée comme un boulet, seulement abandonnée à Reims, le 19 décembre, à la faveur d'une victoire contre Bastia (1-0), la première de la saison aux Costières. Mais il était dit aussi qu'en ce début de championnat, les Crocos boiraient le calice jusqu'à la lie, en se retrouvant au centre d'une affaire de racisme largement médiatisée et dont ils se seraient bien passés. Quelques jours après le match du 7 novembre face à Reims, Robert Malm porte plainte contre X pour "insultes et propos racistes". Quelques semaines plus tard, des clubs de
supporters, qui démentent, répliquent, portant plainte à leur tour contre Robert Malm mais aussi Aliou Cissé pour "incitation à la violence dans une enceinte sportive"
et pour "injures publiques".