[matches amicaux] France-Nigéria et France-Turquie

La tribune turque a disjonctée!! Jets de fumigènes!!!

En maintenant, c'est le déluge!!!

Les Turcs qui pètent un cable, comme c'est étonnant...

1-0...

On a pas perdu, c'est déjà ça...

Pour moi la france a fait l'essentiel.

La rentrée de ribery à fait du bien à l'équipe de france

Victoire logique des Bleus... à 11 contre 10 tout est plus facile!

Sinon... toujours aussi impressionné par le cœur, le courage et l'engagement de Scarface... lui, je l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiime à la folie!

Pour le reste de l'équipe... pas grand chose à dire.

Voici les notes du match.


LLORIS (6) : Il n'a quasiment rien eu à faire si ce n'est cet arrêt au pied difficile sur le ballon dévié par Mexès. Il a joué deux fois avec l'équipe de France, il a gagné deux fois. Je n'ai rien de plus à dire...

SAGNA (6) : Il a bien pris son couloir tout au long du match et a failli marquer en fin de rencontre. Sa participation au jeu est intéressante et il a profité de sa liberté en seconde période pour être quasiment un joueur offensif. C'est exactement ce qu'on demande au niveau international à un latéral.

MEXES (5,5) : Ce n'était pas un match bien compliqué ce soir. Mais lui aussi a pu sortir un peu plus que d'habitude et il est clair que son profil est plus offensif que celui d'un Gallas, d'un Squillaci ou d'un Escudé. Seul bémol : il était à deux doigts d'inscrire un beau c.s.c.

BOUMSONG (6) : Ca m'aurait fait plaisir qu'il marque à la fin, ce qui aurait récompensé sa belle saison avec l'OL. Domenech l'a parfois fait jouer quand il n'était pas bien et je n'étais pas d'accord, mais là il est vraiment incisif dans les duels et a répondu présent avec son sérieux habituel. Il mérite mieux que ce qu'on pense et dit de lui.

ABIDAL (5) : Du Abidal dans le texte. Pas d'erreur défensive, mais offensivement, c'est toujours aussi approximatif. Ca fait deux ans qu'il joue au Barça, mais visiblement ça ne l'a pas fait progresser des masses avec le ballon.

TOULALAN (5,5) : C'est toujours la même chose avec lui. Il gratte beaucoup de ballons, mais ce qu'il en fait est toujours aussi mièvre. Il termine la saison très fatigué et compte tenu des efforts fournis avec Lyon cette année, on peut dire qu'il mérite ses vacances.

L. DIARRA (5) : En général, sa prise balle, son premier contrôle orienté sont bons, mais derrière, il la joue trop facile dans son jeu de passes. En 1ère mi-temps, il aurait pu donner une balle de but à Benzema avec un peu plus d'application. Niveau tonicité et engagement il fait partie des meilleurs, mais il doit impérativement progresser dans son jeu vers l'avant. Car c'est capital pour l'EDF qu'un des deux milieux défensifs soit capable de jouer plus (et surtout mieux) vers l'avant.

GOURCUFF (5,5) : Ce qui est sûr avec lui c'est que, lorsqu'il est court physiquement, ça devient difficile. Le sprint final puis les festivités du titre avec Bordeaux et les deux matchs de la semaine avec les Bleus l'ont achevé. Il a joué par éclairs (une ouverture millimétrée pour Anelka et le coup-franc en fin match), mais voilà un joueur qui a besoin d'être au top physiquement pour faire la différence.

MALOUDA (6,5) : Pour moi, c'est le meilleur Français. Il a confirmé sa très bonne deuxième partie de saison avec Chelsea en se mettant toujours dans le sens du jeu et en démontrant enfin qu'il est capable d'éliminer l'adversaire en dribble et/ou en puissance. Une vraie bonne surprise.

BENZEMA (5,5) : Plus enjoué sur sa pelouse fétiche qu'à Geoffroy-Guichard, il s'est fendu d'une prestation correcte ponctuée par ce péno transformé de justesse. J'attends de voir le vrai Benzema en EDF et j'espère le voir dès la saison prochaine car c'est là qu'on va avoir besoin de lui.

ANELKA (5,5) : Du bon et du moins bon. Côté positif, on retiendra le péno provoqué, ses prises de balle toniques et sa facilité à éliminer l'adversaire. Côté négatif, il y a ce face-à-face avec Volkan raté en première période sur l'ouverture de Gourcuff. Globalement, il a quand même paru beaucoup plus motivé que mercredi face au Nigéria.

RIBERY (non noté) : Une entrée tonique comme d'hab', et deux occasions très nettes manquées. A sa décharge, il est tombé sur un très bon Volkan. L'enjeu pour lui la saison prochaine sera de plus faire jouer l'équipe. C'est ce qu'on attend de lui désormais : qu'il prenne les clés.

GIGNAC (5,5) : Il a montré la même spontanéité qu'avec Toulouse, mais pas la même réussite. Une bonne participation au jeu - remarquable déviation pour Govou qui trouve le poteau. Il doit maintenant confirmer son excellente saison lors du prochain exercice, continuer à progresser et on le reverra sans nul doute sous le maillot bleu.

Pierrot

Est ce que vous êtes d'accord avec les notes?

L'équipe de France a été bien meilleure que mardi face au Nigeria (0-1), et a battu la Turquie grâce à un penalty de Benzema, vendredi à Lyon (1-0). Elle a longtemps évolué à dix contre onze. Il a manqué le réalisme.

Comme un symbole de son inconstance, de son incontestable potentiel et de ses absences répétées, l'équipe de France a envoyé un message, vendredi, contre la Turquie (1-0) : il ne faut pas trop s'en faire pour elle. Trois jours plus tôt, contre le Nigeria (0-1), c'est l'impression exactement contraire qui s'était dégagée. L'énigme continue. Le résultat sec est à prendre avec des pincettes. Il a été obtenu à onze contre dix pendant plus d'une mi-temps, et l'expulsion d'Üzülmez pour une faute de dernier défenseur sur Anelka était bien sévère. C'était une Turquie A'. Et Benzema a inscrit le seul but sur un penalty. Le réalisme offensif est décidément un talent que cette équipe n'a pas et cela devra changer pour les chaudes luttes de l'automne.

En même temps, le meilleur joueur turc fut le gardien Volkan Demirel, auteur de plusieurs arrêts décisifs. Pas par hasard. Les Bleus auraient dû gagner ce match par une marge plus importante. Car le contenu, franchement, n'eut rien à voir avec celui de mardi : bon niveau de récupération, déchet technique réduit, du rythme, quelques mouvements bien conduits pour étirer la défense turque et la frapper au coeur. Les hommes de Domenech ont aussi été servis par le tempérament joueur des Turcs, qui ont abandonné quelques espaces dans leur dos. Cela arrive rarement. Beaucoup plus équilibrée qu'à Geoffroy-Guichard, où le côté droit Fanni - Rémy avait sombré, mieux outillée au milieu où il n'est pas sûr que le Vieira actuel aurait tenu, la France a au moins donné l'impression d'être une équipe. Les conditions climatiques chaotiques et l'interruption du match à la 75e (voir encadré) n'ont pas fait dévier les Bleus de leur ligne. Neuf joueurs avaient changé entre Saint-Etienne et Lyon. Difficile d'être formel mais il est possible que les absents aient eu tort, cette fois-ci. Lloris donne l'impression de mieux assumer les choses que Mandanda. Abidal fut un vaillant capitaine. Sans deux-trois bavures gourmandes, Mexès serait redevenu un candidat naturel. Ç'a été le Toulalan qu'on aime, l'Anelka qui se bagarre et le Malouda qui a peu d'équivalent à son poste. Les entrants furent Ribéry, Govou et Gignac. Henry et Gallas n'étaient pas disponibles. Ce n'est pas le profil d'une nation absente à la Coupe du monde. Reconstruction ou pas, la route pour l'Afrique du Sud devrait être plus dégagée que ça.