La connerie humaine...

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Violenté et humilié, un Condéen de 37 ans est laissé nu dans la rue, pillé par ses agresseurs
mercredi 11.06.2008, 04:54 - La Voix du Nord

Deux hommes de 20 ans ont été écroués, lundi, après avoir commis des violences morales et physiques à l'encontre d'un homme de 37 ans, vendredi, à Condé-sur-l'Escaut. Il avait eu pour seul tord de croiser leur route.

Il s'agit d'une affaire « grave et préoccupante » qu'avait à juger, lundi après-midi, le tribunal correctionnel de Valenciennes pour réutiliser les termes du président Delegove. Deux jeunes hommes de 20 ans étaient en effet présentés dans le cadre des comparutions immédiates pour un vol et des violences « morales et gratuites ». Dans la nuit de jeudi à vendredi à Condé-sur-l'Escaut, un garçon de 37 ans s'est retrouvé nu, dans la rue, humilié par deux individus qui ne semblent pas avoir encore pris conscience de la portée de leur geste.

Il est peu après minuit quand Rudy Delcroix et Donovan Mauroy décident de se rendre à pieds, à Péruwelz (Belgique), pour y acheter des cigarettes. À l'approche de la forêt de Bonsecours, ils croisent la route d'un Condéen qui circule à vélo pour regagner son domicile. « Vous l'avez appelé pour lui demander une cigarette », indique le président Delegove, « et très rapidement, la situation a dégénéré et elle s'est gâtée ».

Ses vêtements sont jetés un à un
Les deux garçons, épris de boisson, bloquent le cycliste. Rudy Delcroix gifle le Condéen au visage. Donovan Mauroy poursuit en lui assénant des coups de pieds et des coups de poing. La victime, devant le nombre de ses agresseurs et elle-même un peu frêle, est tétanisée. Et les deux agresseurs dérapent : « Rudy lui a fait baisser son pantalon. Le gars - la victime - avait très peur. Il pleurait », a déclaré un garçon qui accompagnait les deux agresseurs et qui avait cherché à arrêter leur folie. « Puis il lui a demandé de se dévêtir », poursuit-il.

Jusqu'au caleçon. Les minutes sont interminables pour la victime qui s'exécute et qui se retrouve totalement nue dans la rue. Les deux auteurs savent qu'elle ne peut pas grand-chose contre eux.

Ils en profitent alors pour piller les biens trouver dans les vêtements du Condéen (un lecteur MP3 et un téléphone portable) et pour s'accaparer son blouson et son vélo. Le reste des effets sont jetés un à un par dessus un mur. Un riverain, dérangé par le bruit, met en fuite les agresseurs. La victime est recueillie par des voisins qui lui prêtent de quoi s'habiller.

« C'est un petit viol de la personne », leur a lancé le président Delegove, tentant de faire prendre conscience aux deux prévenus la portée de leur geste. « Vous lui avez fait subir une chose terrible. » Et d'insister sur ce qu'a pu imaginer la victime durant ces longues minutes d'humiliation. « Vous pensez qu'il connaissait la fin du film quand cette histoire a commencé ? », insiste le magistrat, d'un ton rigide, et devant la victime qui a eu le courage de se présenter à l'audience pour affronter ses agresseurs.

Mais les deux garçons, par leur comportement à l'audience, ne semblent pas vraiment prendre conscience de la gravité du délit pour lequel ils sont poursuivis. Et le tribunal les condamne pour cela à de la prison ferme : Rudy Delcroix à 18 mois de prison, dont six mois de sursis et mise à l'épreuve Donovan Mauroy à 12 mois de prison, dont huit mois de sursis et mise à l'épreuve. Les deux prévenus ont été conduits immédiatement à la maison d'arrêt de Valenciennes. •

GRÉGORY AUTEM

Honteux !!

La voix du Nord a écrit:

Certains magistrats y croient toujours...



On a beau être prévenu, cela fait tout de même un choc. Entendre Didier Beauvais, ancien président de la chambre de l'instruction, peindre l'ordinaire de l'activité judiciaire dans le Nord - Pas-de-Calais comme le musée des horreurs n'est pas nouveau : il l'avait déjà fait devant la commission d'enquête parlementaire. Mais le naturel, la forme de désinvolture avec laquelle il insiste est déconcertante.

Tranquille embonpoint, barbe taillée sous une ronde calvitie, voici le désormais conseiller de la Cour de cassation (une promotion) sereinement installé dans son fauteuil de témoin. Après tout, même l'acte d'accusation le rassure : c'est le juge Burgaud qui est pointé du doigt, et certainement pas lui.

Il répond alors volontiers, le verbe charmant, aux gentilles questions de M. Monfort. Oui, l'instruction de Fabrice Burgaud lui semble solide non, le jeune juge n'a pas cherché à le tromper (« Je passerais pour un benêt, ce serait dommage ») et surtout, il est toujours opportun de parler des « faits » à l'indicatif et surtout pas au conditionnel à la forme affirmative et certainement pas interrogative : « Ils se sont passés à tel endroit »... « Ils ont eu lieu tel jour »... Et tant pis pour la vérité judiciaire qui dit que tous les délires pédophiles de Myriam Badaoui n'ont jamais eu le « socle de vérité » invoqué par M. Beauvais, si treize personnes injustement accusées de ces « faits » ont été acquittées. Certains magistrats y croient toujours.

Soirées-bière

Et après tout, le juge Burgaud et tous ceux qui étaient chargés de contrôler son travail avaient la meilleure des excuses pour y croire : « Nous connaissions ces soirées habituelles, à Boulogne ou à Avesnes-sur-Helpe. Des soirées-bière où on invite les voisins, on boit beaucoup, on joue aux cartes ou au jeu de l'oie, et où le gagnant peut choisir une petite fille, avec l'accord des parents. Là-bas, ce ne sont pas des psychologues qu'il faut envoyer, mais des sociologues ou des ethnologues... » Mais les certitudes de M. Beauvais se perdent dans le quotidien des cours d'assises, qui ne traitent quasiment jamais de ce genre de dossier. Où est-il allé chercher ses certitudes ? Avait-il besoin de telles broderies pour défendre le juge Burgaud ? Pour se défendre lui-même ?...

je suis tombé sur le cul en lisant ça... mais comment peut-on être aussi con au point de dire, et dans ce cas là affirmer, des trucs pareils??? ça me dépasse...

Mais c'est complètement dingue d'écrire des trucs pareils!

Voilà quelqu'un plein de suffisance et de mépris , il est vraiment odieux .

quel enc***
il a pété un cable pour dire ça ??? Il a conscience de ce qu'il dit???

Il croit que toutes les soirées arrosées du nord Pas de calais finissent comme ses soirées échangistes...

honteux

malik a écrit:

quel enc***
il a pété un cable pour dire ça ??? Il a conscience de ce qu'il dit???

Il croit que toutes les soirées arrosées du nord Pas de calais finissent comme ses soirées échangistes...

encore pire que ça malik...

en plus ce mec est un magistrat!

No comment... à vomir!