[Le topic du HAC : Le Havre Athlétic Club]

Le nouvel entraîneur du Havre, Jean-Marc Nobilo, découvre la Ligue 2. Ce formateur a réussi son début de saison à la tête du HAC. Mais l’ex-protégé de Michel Hidalgo refuse de s’enflammer.

Jean-Marc Nobilo, Le Havre est à créditer d’un beau début de saison…
Je suis satisfait, surtout des contenus des matchs et des intentions de mes joueurs. Les résultats sont intéressants. On est parti sur une idée de faire profil bas et d’être un outsider. En football, tout peut aller très vite. Ces points sont déjà pris. Ma plus grande satisfaction, c’est le contenu du jeu et les intentions de mes joueurs. Pour le moment, c’est positif. Mais les bilans, généralement, on les fait en décembre. Il faudra aussi être toujours dans le premier tiers au 15 avril. Contrairement à l’année dernière, il y a aura peut-être beaucoup d’équipes cette année qui pourront agripper deux places. Car si on les a battus, je vois les Nantais au-dessus du lot.

Ce bilan est d’autant plus positif que Le Havre a beaucoup changé à l’intersaison avec votre nomination comme entraîneur et les départs des deux meilleurs buteurs : Jean-Michel Lesage et Kandia Traoré…
On est un peu en avance sur les temps de passage, sachant que la ligne finale sera franchie le 16 mai. On est parti avec huit-dix départs, une reconstruction avec sept nouveaux arrivants, avec des joueurs qui se sont sentis eux-mêmes en situation d’échec et une douzaine de jeunes qui étaient pendant deux ans avec moi en CFA. Cela n’a pas été aussi évident que cela à reconstruire le club. Mais ça m’a aidé d’avoir une assez bonne connaissance de l’ensemble des composantes du club, dirigeants, joueurs. Ça a facilité notre adaptation rapide.

Vous étiez le patron de la formation havraise. Vous ne partiez pas dans l’inconnu avec l’incorporation de vos jeunes...
Je reste convaincu que la configuration que j’ai souhaitée est la bonne. Le président Louvel nous a donné les moyens de travailler avec un groupe élargi de 30-35 jeunes avec des joueurs de la formation. On est un club de formation par philosophie et conviction plus que par obligation. Ensuite, ça me paraissait intéressant d’avoir un encadrement de joueurs expérimentés comme Gillet, Revault ou Hénin qui peuvent aiguiller les plus jeunes, ceux qui arrivent dans le métier ou ceux qui ont une ou deux saisons de L2 à 21-22 ans. Aujourd’hui, il y a une satisfaction de ce côté-là. Les cadres ont un rôle de guide.

« Nous, les « footeux », manquons un peu de culture générale »

Pour symboliser cette union des forces, vos deux meilleurs buteurs sont l’expérimenté Nicolas Gillet, ex-international A, et le produit de la formation havraise Guillaume Hoarau…
Guillaume Hoarau est un bon exemple pour notre formation. L’an dernier, il n’a pas hésité à partir à Gueugnon, un bon club formateur qui nous l’a bien remis en selle. Cette année, j’ai souhaité qu’il reste absolument. Nicolas Gillet, vous l’avez présenté. Je crois qu’aujourd’hui, ce qui me paraît important, c’est que par rapport à nos deux phénomènes qui sont partis, Lesage et Traoré qui représentaient 35 à 40 buts à eux deux, la construction de notre jeu est différente. Plus de joueurs peuvent marquer. C’est un choix d’orientation technique.

A titre personnel, sentiez-vous une pression importante en reprenant les rênes du club ?
La pression, quand vous entraînez en L2, vous l’avez des médias, du public, de l’attente des partenaires, des sponsors et des actionnaires. Mais le président ne m’a pas mis un couteau sous la gorge. Il nous a donné un objectif de deux ans pour monter, même si cette année, on se doit d’être ambitieux. Moi, j’ai tout à gagner et rien à perdre. J’ai tout à prouver, c’est une certitude car j’arrive dans le milieu professionnel. Mais j’ai tout à gagner sinon, je retournerai à la formation ou à l’étranger où j’ai beaucoup travaillé. La vie est belle et elle continuera.

Vous découvrez le milieu pro en France mais à l’étranger, votre renommée était plus importante qu’au pays, même si vous avez formé au Havre des Souleymane Diawara ou des Boumsong…
J’aime beaucoup l’étranger. Nous, les « footeux », je pense que nous manquons un peu de culture générale. Je suis allé à la découverte du monde par le biais des missions que j’ai eues, soit par la Fédération, soit parce que Michel Hidalgo, qui était consultant au Moyen Orient, m’a permis d’aller aux Emirats Arabes Unis ou au Liban. J’ai fait un choix de vie et un choix sportif. Maintenant, il faut reconnaître la réalité. Le haut niveau, c’est l’Europe et en particulier la France. Aujourd’hui, je suis entraîneur de L2 mais je n’oublie pas que je suis plus un entraîneur-formateur que réellement un entraîneur. Si demain je dois retourner à la formation, je le ferais avec un grand plaisir.

« Je comprends la passion et l’attente des supporters »

Quelle est la différence entre entraîneur pur et entraîneur formateur ?
Il y a deux profils de coachs. Les entraîneurs qui ont été joueurs, à gros CV, qui ont une carrière professionnelle, qui ont été internationaux. Ils sont automatiquement dans le circuit depuis une quinzaine d’années. Après, il y a des coachs qui viennent de la formation ou du monde amateur comme des Hantz ou des De Taddeo. A un moment donné, à force de travailler et d’avoir des résultats en formation, ils ont la chance qu’un club, comme moi au Havre, leur donne leur chance. Il y a ces deux profils. Ils peuvent mener au haut niveau.

Cette trêve internationale a coupé une belle série. Elle tombe bien ou mal cette trêve ?
Très sincèrement, cette trêve arrive bien. Ça nous permet de récupérer : avec Nantes, nous avons eu quatre matchs en onze jours. Ça arrivait bien. Le nouveau cycle qui arrive, c’est cinq matchs de championnat et un match de Coupe de la Ligue. On va se remettre dans la même configuration, avec une équipe qui a tout à prouver et qui fera profil bas.

Les supporters havrais qui attendent la L1 depuis longtemps vont être plus impatients que vous…
Je comprends la passion et l’attente des supporters. Mais personne ne doit s’enflammer. Tout le monde doit être conscient des réalités. On a réussi un cycle de six matchs intéressants. On aura vraiment un réel bilan au mois de décembre où on verra où on en est. Mi-avril, à cinq-six matchs de la fin, nous feront un autre bilan pour savoir ce qu’on pourra faire le 16 mai. Que les gens soient contents, moi et mes joueurs en sommes heureux, mais il faut que personne ne s’emballe. Il y a trois ans à la même époque, le club était premier après cinq journées mais a joué le maintien jusqu’à la dernière journée. L’expérience du club montre aussi qu’il y a quatre ans de cela, le club à huit journées de la fin n’avait besoin qu’un match gagné pour rester en Ligue 1 et que le club est descendu. Toutes ces expériences négatives doivent inciter au calme et à la sérénité.

Source : Football365.fr

Dijon – HAC : 2 – 3. Renversant !


En inscrivant trois buts en seconde période dont un double de Nikézic, les Ciel et Marine ont prouvé qu’ils avaient du talent certes mais aussi des ressources morales importantes dans ce genre de match.



Lorsque Christophe Mandanne a inscrit son but dans le temps additionnel de la première période, on pouvait se dire que l’ancien havrais venait de jouer un bien mauvais tour à ses anciens coéquipiers et cela mettait une grosse pression sur les Ciel et Marine. Mais les hommes de Jean-Marc Nobilo ont transformé ce qui aurait pu être un scénario catastrophe en joie collective à la fin d’une seconde période où les rebondissements n’ont pas manqué.

La première période a été jouée tout en retenue de part et d’autre, les deux équipes se craignant. On s’approche de la mi-temps et pas une seule fois, Christophe Revault a été mis en difficulté. Puis, il y a cet éclair dijonnais à la 46’. Mangione virevoltant côté droit adresse un centre parfait pour Mandanne qui est plus prompt que tout le monde pour reprendre le ballon de la tête et tromper Revault d’une tête imparable.

Alors qu’il y avait de quoi avoir les jambes coupées par ce coup du sort, les Havrais pour la deuxième période avec la détermination de ne pas en rester là. A la 49’ Alla est l’auteur d’un geste de très grande classe, une sorte de « sombrero dos au but suivi d’une reprise cadrée que le portier Dijonnais doit détourner en corner.

Deux minutes plus tard, Hoarau est accroché dans la surface par Mouko. L’arbitre indique le point de penalty. Hoarau se fait justice lui-même. La joie havraise est de courte durée puisque à la 58’, c’est au tour des Dijonnais de bénéficier d’un penalty pour une faute de main de Nicolas Gillet à l’intérieur de sa surface. Mangione redonne l’avantage à son équipe.


C’est à partir de ce moment que l’on va comprendre que les Ciel et Marine ont en ce moment un mental à toute épreuve. Une nouvelle fois, ils vont repartir à l’assaut des but de Mouko qui soi-disant va donner un bon coup de main aux attaquants normands en commettant des fautes de main préjudiciable à son équipe.

Hoarau à la lutte avec Mouko, le grand attaquant Ciel et Marine gagne son duel et remet sur Nikézic qui marque d’une reprise de volée. Le Monténégrin ne va pas s’arrêter en si bon chemin et c’est lui qui à la 70’ va suivre et marqué sur un ballon relâché par Mouko sur un coup franc tiré par Mézague.

Il restera aux havrais 20 minutes à tenir, vingt minutes pendant lesquelles Dijon va pousser mais aussi commettre de nombreuses fautes qui obligeront Nicolas Gillet à sortir sur une civière avec une belle entaille au mollet. Réduits à 10, les locaux buteront sur une équipe havraise déterminée à prendre trois nouveaux points et qui aura même l’occasion d’aggraver la marque gr^ce aux boulevards laissés par une défense dijonnaise parfois à la limite de la rupture.

Cette victoire permet aux Ciel et Marine de reprendre la première place provisoire au classement en attendant le match de Nantes lundi et surtout d’aborder le prochain très difficile match contre Troyes, vendredi prochain à Deschaseaux avec sérénité.



Pascal Leclerc

Pénalty tiré par Guillaume Hoarau et but!!!




Hassane Alla félicite Nikola Nikezic qui vient d'égaliser (2-2)








Nikola Nikezic a bien suivi le ballon...


et va marquer!!


Joie des Havrais après le 3ème but












Nikezic félicité par Jean-Marc Nobilo

Résumé du match (sans son) :

Le groupe (17 joueurs) retenu par Jean-Marc Nobilo pour affronter Troyes :
Revault – Placide – Hénin – Soumaré – Baca – Gillet – Ba – Fontaine – Aït Ben Idir – Mézague – Alla – Davidas – Dabo – Nikézic – Alassane – Hoarau - Laurant


Compo probable :

..............................Revault

Henin...........Ba........................Gillet......................Baca

..................Aït Ben Idir...........Mezague

Fontaine (ou Davidas).............................................Davidas (ou Alla)

.....................Hoarau...........Nikezic

HAC - Troyes : 0 - 0
Le HAC méritait mieux


Dans un match de très bon niveau, Havrais et Troyens n’ont pu se départager malgré plusieurs occasions franches et un penalty raté pour le HAC en première période et une domination dans le jeu en seconde mi-temps.


Pour la première fois de la saison, les buteurs havrais sont restés muets. Ce manque de réussite n’a pas permis au HAC d’enchaîner une cinquième victoire d’affilée alors qu’en toute objectivité sur le plan du jeu et des occasions et ceci malgré une très belle équipe troyenne, les Havrais méritaient largement la victoire.

Dès le début de la rencontre, les Troyens plantent le décor. Les hommes de Denis Troch font partie des favoris pour la montée et montrent que ce n’est pas une ambition démesurée. De leur côté, les Ciel et Marine prennent rapidement la mesure de leur adversaire et se créent une première énorme occasion dès la 7’ lorsque Hoarau décale Laurant côté droit, le jeune havrais à la sortie de son dribble sur Merville, croise trop son tir. Le ballon passe à côté.

Ce début de match est plutôt à l’avantage de Troyes dans la possession du ballon, mais les véritables occasions sont Havraises. A la 12’, Nikézic, en renard des surfaces, profite d’un ballon relâché par Merville pour marquer dans le but vide. Le but est refusé pour un hors pas facile à comprendre.

Sur le bord de la touche, Jean-Marc Nobilo donne de la voix, sentant certainement qu’il va falloir une organisation sans faille pour ne pas se faire piéger par une équipe troyenne entreprenante. Le match est limpide et d’une très bonne tenue technique. Au fil des minutes, on sent que le HAC prend de plus en plus la mesure de son adversaire. A la 36’, Laurant virevolte sur le côté gauche puis revient dans l’axe avant de déclencher une frappe que Merville est obligé de détourner en corner.


De leur côté, les Troyens font bonne impression, mais n’arrive pas à cadrer le moindre tir. A la 37’ Nikézic reprend en demi-volée un ballon qui faisait suite à un corner. Le tir du Monténégrin prend la direction du but, mais Marester sauve sur sa ligne. Le HAC semble avoir trouvé la bonne carburation. Le match est ouvert, le ballon filant rapidement d’un but à l’autre.

C’est lors d’une nette domination havraise à la 43’, qu’un défenseur troyen commet une faute de main à l’intérieur de la surface. L’arbitre indique sans hésiter le point de penalty. Guillaume Hoarau s’élance et frappe comme « mule ». Le ballon rebondit violemment sur la transversale de Merville. C’est donc sur un (0-0) que les deux équipes retournent au vestiaire.

Le match reprend et le HAC change de vitesse. Les Hoarau, Davidas ou bien Laurant donne le tournis à la défense visiteuse. Contrairement à la première période, les Ciel et Marine dominent nettement les débats. Troyes est débordé par la vitesse havraise mais à contrario, les occasions sont moins franches.

A la 64’, Hoarau centre pour Laurant. La tête de ce dernier ne passe pas loin du tout du but de Merville. Les 10000 spectateurs de Deschaseaux y croient, mais l’ESTAC tient bon. La meilleure occasion de cette deuxième période est à mettre au compte des Troyens. A la 83’, Noro, seul à l’abord de la surface, déclenche un tir magnifique. Christophe Revault sort le ballon de la lucarne d’une magnifique claquette. Troyes a failli réaliser le hold-up parfait, mais la fin de match sera totalement à l’avantage des Ciel et Marine qui tenteront jusqu’à la dernière seconde de faire la différence en vain.

C’est donc sur un match nul, mais faut-il le préciser, après un match plein, que le HAC quittera le terrain peut-être un peu déçu de n’avoir pu marquer ce petit but mais certainement satisfait d’avoir poussé dans ses derniers retranchements un vrai prétendant à la montée.



Pascal Leclerc

Laurant a dribblé Merville mais va frapper le poteau




Nikezic vient de comprendre que son but est refusé pour un hors-jeu imaginaire!!




Sortie aux poings de Merville








Main troyenne dans la surface alors que la tête de Hoarau partait bien!! Donc pénalty!


Merville est battu mais le ballon frappe la barre!!














Tir d'Hassane Alla






Départ de marathon??? Non grenade havraise sur les corners

Résumé de la 1ere période du match (vous pourrez ainsi juger notre but refusé...) :

http://hac.infoceane.com/videos/070921-hac-troyes.html

Le tifo réalisé par mon groupe de supporters

Le très beau reportage réalisé par France 2 foot, il est franchement à voir!!! Ca raconte très rapidement l'histoire du HAC!!!

ouais j ai vu ça tout a l heure sur france 2 foot,c était magnifique et j ai même vu gillet jouer au rugby....
aprés bizarre le but refusé,je voit pas pourquoi il est pas valider??et dommage d avoir louper ce pénalty pour le havre!!

super les photos giogio!:!!!!
ça va vous faire grimper au classement des tribunes...

stéfano80 a écrit:

ouais j ai vu ça tout a l heure sur france 2 foot,c était magnifique et j ai même vu gillet jouer au rugby....
aprés bizarre le but refusé,je voit pas pourquoi il est pas valider??et dommage d avoir louper ce pénalty pour le havre!!

Oui sympa le petit moment où Gillet, Henin, Baca et Nikezic jouent au rugby Ils nous ont fait un bien beau reportage France2foot !!!
Moi non plus, je ne vois vraiment pas pourquoi le but est refusé, un soi-disant hors-jeu qui est biensûr imaginaire
Et dommage effectivement que Hoarau frappe le pénalty sur la barre mais on ne lui en veut pas, ça arrive à tout le monde

stéfano80 a écrit:

super les photos giogio!:!!!!
ça va vous faire grimper au classement des tribunes...

Merci Stef!!! Pour le classement des tribunes... je ne préfère même pas regarder

Il y a de très jolies photos Giogio.

malik a écrit:

Il y a de très jolies photos Giogio.

Merci pour ceux qui ont fait les photos

Avant-match Ajaccio - HAC
Trois points et l’on oublie tout


Le HAC va défier Ajaccio sur ses terres ce soir avec le handicap d’avoir joué 120 minutes en Coupe de la Ligue mardi dernier à Niort et de ne pas avoir réussi à obtenir la qualification pour les huitièmes de finale.


Niort et le calendrier ont joué un bien mauvais tour aux Ciel et Marine. Tout le monde sait que la récupération dépend aussi du résultat. Dans cette logique, les havrais vont devoir évacuer 120 minutes de jeu mardi contre Niort en Coupe de la Ligue et une élimination qui n’a pas été du tout du goût du Président Louvel.


Jean-Marc Nobilo a donc eu seulement deux jours pour faire digérer à ses joueurs la pilule d’une élimination évitable : « Ajaccio doit bien rigoler ce soir » nous confiait Christophe Revault à l’issue du match de Niort et de poursuivre : « Si nous partions favoris pour ce match, le scénario de ce soir (mardi), risque d’inverser la tendance. »

Il est vrai que jouer Ajaccio sur son terrain n’est jamais une partie de plaisir pour personne, mais la Coupe de la Ligue en moins, l’équipe corse va bénéficier d’un état de fraîcheur supplémentaire et peut-être du sentiment qu’ils prennent le HAC au meilleur moment pour eux.

Maintenant, il est certain aussi que le HAC a prouvé après sa défaite à Libourne au mois d’août dernier, qu’il savait rebondir, enchaînant par la suite une série de quatre victoires d’affilée contre des gros morceaux de la Ligue 2. Sur le papier, effectivement, les Ciel et Marine sont au-dessus de leur adversaire du jour, le classement étant là pour le prouver.

Reste maintenant pour le HAC à ne pas s’éterniser sur cette nouvelle déconvenue en Coupe.Le championnat reprend ses droits et une victoire demain soir serait le meilleur moyen pour les joueurs de se faire pardonner et démarrer une nouvelle série avant la réception de l’équipe de Niort mardi prochain qui risque d’être attendue de pied ferme en terre normande.

Pascal Leclerc



Le groupe retenu par Jean-Marc Nobilo pour le déplacement à Ajaccio :
Revault – Placide – Baca – Hénin – Soumaré – Ba – Gillet – Fontaine – Aït Ben Idir – Anin – Kharbouchi – Laurant – Davidas – Hoarau – Nikézic – Dabo

A noter les retours de Kharbouchi et Anin et l'absence de Mezague et Alla

Ajaccio – HAC : 0 – 3
Deux visages pour une victoire



Les Ciel et Marine ont connu une première période difficile où les extraordinaires arrêts de Christophe Revault ont permis d’entretenir l’espoir et une seconde période où la domination avait changé de camp avec en prime trois buts magnifiques, signés Baca, Hoarau et Dabo. C’est la quatrième victoire havraise sur cinq à l’extérieur en championnat. La déconvenue de Niort est désormais oubliée.


En débarquant en Corse, la question que tout le monde se posait était de savoir si les Ciel et Marine avaient récupéré physiquement mais aussi psychologiquement de leur élimination trois jours plutôt à Niort en Coupe de la Ligue. Ce soir la réponse, on la connaît. En effet, le HAC a réalisé un score parfait face à une équipe d’Ajaccio qui leur a pourtant créé de nombreux problèmes en première période. Grâce à un énorme Revault et à une efficacité offensives retrouvées, le HAC a pulvérisé des Ajacciens qui ont dû se trouver bien impuissants lorsque la machine havraise a été lancée.

Pourtant en première période, les hommes de Jean-Marc Nobilo, les jambes certainement encore un peu lourde avait bien du mal à contenir la fougue corse. Au fil des minutes, le danger se fait e plus en plus pressant, comme ce tir de Mandrichi à la 19’, cette reprise de Marcos à la 27’, cette tête à bout portant du même Marcos, trois minutes plus tard, ce tir de Dujeux enchaîné par une tête de Marcos à la 38’. Toutes ces occasions franches seront arrêtées par un Revault impérial. Un tir en demi-volée de Nikézic aura été la seule occasion havraise d’une première mi-temps sifflée sur le score de (0-0)

La pause permet la récupération certes, mais c’est aussi pour le coach le moment du recadrage. « Maître Nobilo » rentre en jeu. Il demande à ses joueurs d’être plus agressifs derrière d’anticiper davantage sur l’action adverse, une rentrée, en l’occurrence celle de Jean-Pascal Fontaine et le HAC change de visage.


À la 51’, Baca remonte tout le terrain, joue en relais avec Hoarau qui lui remet parfaitement bien dans la course. Le jeune défenseur normand s’en va tromper Debès d’un contre-pied imparable. L’ouverture du score démultiplie la force havraise et c’est logiquement que Hoarau va doubler la mise à la 60’ suite à une ouverture de Dabo.

Dès lors, il n’y aura plus qu’un maître sur le terrain : Le HAC. Contrôlant parfaitement la situation, plus les minutes passaient, plus Ajaccio paraissait impuissant. On rentre dans les arrêts de jeu et sur un contre mené pare Davidas, ce dernier passe à Dabo complètement seul dans l’axe. Le Malien ne se fait pas prié pour aller marquer son premier but en championnat. Le clou est complètement enfoncé et les Ciel et Marine n’ont plus qu’à attendre tranquillement le coup de sifflet final.



Pascal Leclerc

Gernot Rohr et Jean-Marc Nobilo




























Joie après le but de Baca!!




Guillaume Hoarau marque le 2ème but (0-2)
















Le 2ème tir de Dabo est le bon, ça va au fond du but de Debès !


La joie intense de Dabo après son premier en but Ciel & Marine


Joie de Dabo, Soumaré et Hénin à la fin de la rencontre


Les havrais se réunissent pour faire une petite fête au milieu du terrain!!

Résumé du match :

[Dossier] Ramadan et foot, c’est compatible



Les musulmans du monde entier et ceux du HAC en particulier vivent pendant un mois au rythme du Ramadan. Du lever au coucher du soleil, il n’est question ni de s’alimenter ni de s’hydrater afin de respecter la règle du troisième pilier de l’Islam. Comment un sportif de haut niveau peut-il concilier les exigences de son métier de footballeur et ses convictions religieuses ?



Pour Jamel Aït Ben Idir, la question ne se pose même pas : « Je vis ce mois de jeûne comme le plus beau de l’année. Il serait réducteur de penser qu’il s’agit simplement de ne pas manger ni boire, c’est surtout une période de purification du cœur et de l’esprit à laquelle je tiens particulièrement car sur un plan spirituel, ça fait beaucoup de bien ». Pratiquant le Ramadan depuis l’âge de la puberté, Jamel a une expérience suffisante pour compenser les manques nutritionnels et notamment ce qui est le plus dur pour un sportif, l’absence d’hydratation dans la journée par une force mentale qu’il puise dans sa croyance religieuse.


Pas question pour lui de rompre le jeûne mais le jour du match : « seuls les malades et les voyageurs peuvent le faire. Il existe un verset coranique très explicite à ce sujet », insiste t-il et de poursuivre : « Jacques Santini avait dit un jour : "Ce que la tête veut, le pied peut". C’est dans cet état d’esprit que je concilie le football et ma pratique religieuse et cela me donne une force mentale supplémentaire ».

Jamel n’est pas le seul au HAC à faire le Ramadan. Adama Soumaré, Abasse Ba et Cheik Oumar Dabo entre autres le pratiquent, mais à ceci près qu’ils rompent tous les trois le jeûne le jour du match : « Cela fait seulement deux ans et demi que je le fais pleinement », explique Adama : « Je n’ai pas encore la force mentale nécessaire pour faire le Ramadan le jour du match sans que cela nuise à mes performances », soulignant au passage qu’il aimerait y parvenir au fil du temps.

Pour Oumar Dabo, il est possible de rompre le jeun lorsque celui-ci peut nuire à l’intérêt collectif. Le reste de la semaine, Oumar explique qu’il se lève vers 5 heures du matin afin de bien manger et de surtout beaucoup boire pour pouvoir tenir toute une journée ponctuée par les séances d’entraînements.

Le football dont les détracteurs parlent souvent de l’excès d’argent ou de violence peut aussi être un vecteur de rassemblement entre personne d’origines et de religions différentes : « Un dialogue s’instaure avec les non musulmans du groupe qui se demandent plus particulièrement comment nous faisons pour tenir sans manger ni boire », explique Abasse : « Pour les musulmans, cette période du ramadan est l’occasion de se rapprocher davantage. C’est la première fois que dans un club, j’ai autour de moi autant de musulmans, c’est plus facile pour tenir et je me sens moins seul ».


Pascal Leclerc

HAC – Niort 1 - 1
Pas si mal que ça !


Décidément les Niortais ne réussissent pas au HAC. Une semaine après les avoir éliminés de la Coupe de la Ligue, les Chamois sont venus chercher un match nul à Deschaseaux dans un match dominé par le HAC, certes mais qui a bien failli leur échapper sans une magnifique frappe du phénomène Hoarau qui, à 25 mètres, n’a laissé aucune chance à Pontdémé.


C’est certainement en première période que le HAC a raté l’occasion de prendre trois nouveaux points dans le championnat de ligue 2.En effet les attaquants Ciel et Marine n’ont pas manqué d’occasions comme entre autres, cette tête de Hoarau dès la 1ère minute, cette reprise manquée de Dabo à la 15’, ce tir de Mézague à la 22’ captée en deux fois par Pontdémé, ou ce ratage de Hoarau, qui laisse passer le ballon entre ses jambes sur cette « offrande » de Dabo à trois mètres du but niortais.

Pendant ce temps, Christophe Revault passait une soirée particulièrement tranquille. Dans le dernier quart d’heure, les Chamois vont prendre confiance et Rivière va avoir une énorme occasion à la 44’. Sur un magnifique centre de Biger, Rivière, bien seul à quatre mètres du but Havrais décoche un « coup de boule ». Christophe Revault ne bouge pas et doit être soulagé de voir le ballon passer à droite de son but. Avertissement sans frais !

Tout reste à faire pour le HAC. Et à la 51’, Patatras ! Jamin passe le ballon à Rivière par-dessus la défense havraise complètement arrêtée, croyant au hors-jeu de l’attaquant niortais qui fusille à bout portant un Revault fou de rage de voir que l’arbitre assistant n’ait pas levé son drapeau. Le but est validé et les affaires Ciel et Marine sont mal engagées.


Pendant un bon moment, les Havrais vont accuser le coup. Niort en profite pour tenter de porter l’estocade et a bien failli y parvenir à la 65’, lorsqu'à la suite d’un contre rondement mené, Morisot se retrouve en position idéale pour marquer, le HAC étant sauvé par un réflexe de Hénin sur sa ligne.

Après avoir fait rentré Aït Ben Idir à la mi-temps, Jean-Marc Nobilo lance Nikézic et Fontaine, du sang frais pour remettre le HAC dans le bon sens de la marche. Dès lors, les Ciel et Marine reprennent des couleurs. Mézague donne des sueurs froides à Pontdémé sur un corner direct. Le HAC va mieux et à la 80’, servi par Mézague, Hoarau se retourne et déclenche un tir de loin hors de portée du gardien visiteur mais cadré.Et voilà le HAC qui revit et se met de nouveau à espérer.

Il reste une dizaine de minutes, le match a définitivement choisi son camp. Les Havrais vont passer tout leur temps devant le but de Pontdémé, Corners, tirs centres, les coéquipiers de Nicolas Gillet vont tout tenter mais sans toutefois pouvoir marquer ce second but synonyme de victoire. Les Ciel et Marine se contenteront donc d’un match nul qui tout compte fait n’est pas une si mauvaise affaire que cela, d’autant que toutes les équipes du haut de tableau ont imité les Ciel et Marines.

Pascal Leclerc

Les photos du match :










































Guillaume Hoarau doit encore patienter mais il va marquer






Guillaume Hoarau va marquer sur cette action


Guillaume Hoarau félicité par ses partenaires

Vidéo du match : http://hac.infoceane.com/videos_matches/071002-hac-niort.html

Ne loupez pas le magnifique but de Hoarau!!! Dommage on ne voit pas tous les ratés du HAC de la 1ere mi-temps

Boulogne sur Mer - HAC: 0 – 3. Héroïque !



Face à l’excellente équipe de Boulogne, le HAC a réalisé une magnifique opération en s’imposant (0-3) dans un match où il fallait avoir les nerfs solides tant les Boulonnais ont malmené pendant près d’une heure des Ciel et Marine héroïques défensivement et ultra réalistes en attaque. Et revoilà le HAC provisoirement en tête du Championnat de ligue 2 en attendant le match de Nantes lundi.


La centaine de supporters qui avaient fait le déplacement au stade de la Libération n’ont pas été déçus de leur voyage. Tous les ingrédients qui font que l’on aime le football ont été réunis ce vendredi soir. Du beau jeu, du suspense, des gestes de grandes classes, des buts, et en prime une magnifique victoire du HAC, que peut-on demander de mieux ?

Par contre, cardiaque s’abstenir. En effet, alors que Guillaume Hoarau allait très vite faire parler la foudre, dès la 6’, en reprenant victorieusement le ballon de la tête suite à un corner tiré par Jamel Aït Ben Idir, les Ciel et Marine allaient gâcher quelques occasions très nettes qui pouvaient leur permettre en moins de 20 minutes de se mettre à l’abri. Nikézic (13’), une tête hors du cadre de Tixier (15’), Hoarau également de la tête (18’) aurait dû permettre au HAC de tuer rapidement le match.

Mais à force de ne pas marquer, ce sont les boulonnais qui allaient finir par prendre la direction des opérations pour tenter de refaire leur retard. Revault intervient une première fois sur un tir de Kébé à la 19’ mais c’est trois minutes plus tard que le HAC va avoir sa plus grosse frayeur de la première période lorsque Liri reprend un centre de Carmona, Revault est encore là mais sur la deuxième tentative de Kébé, cette fois, c’est Soumaré qui sauve sur sa ligne.

Revault devra encore réaliser un arrêt de grande classe sur un tir du même Kébé à la 38’ pour permettre aux siens de rentrer au vestiaire avec ce petit but d’avance. Quand on voit la détermination boulonnaise, on est en droit de se demander si le HAC va pouvoir encore tenir longtemps d’autant que dès la reprise, Boulogne en redemande et attaque de toutes parts.



Les rouges et noirs obtiennent des corners à la pelle (près d’une quinzaine). Les centres viennent tantôt de la droite, tantôt de la gauche pour des attaquants boulonnais près à faire feu à tout va. Mais le HAC a montré ce soir, une solidité défensive et une solidarité exceptionnelle avec il faut le dire un Christophe Revault dans les buts incroyable auteur de 10 arrêts décisifs au cours des 90 minutes.

Et quand le portier normand est battu, c’est Soumaré qui une nouvelle fois sauve son équipe de l’égalisation en sortant le ballon sur sa ligne de but sur un tir-canon de Thil (75’). Ils ont tout tenté mais rien réussi, las attaquants de Boulogne. On ne peut dire la même chose des Ciel et Marine qui vont crucifier leur adversaire par deux but coup sur coup, d’abord de l’inévitable Hoarau (son 8ème but de la saison), sur un service de Aït Ben Idir (77’) (tient, cela rappelle quelque chose !), puis par Alla qui s’en va tromper Bagné après un relais avec Hoarau (79’).

En deux minutes, les Ciel et Marine ont définitivement plié le match même si les Boulonnais ne renonceront jamais à inscrire ce but qui les a fuit pendant les 90 minutes. Au coup de sifflet final, c’est un énorme OUF de soulagement et un immense bonheur qui envahit le camp havrais. La quinzaine se termine très bien, place maintenant à quelques jours de repos bien mérités.

Première apparition de Damien Tixier sous le maillot havrais


Joie havraise après le 1er but de Guillaume Hoarau








Le gardien du temple!!!




Un parkage havrais bien rempli


















Le regard de Christophe Revault en dit long sur sa détermination




















Maxime Baca félicite Hassane Alla qui vient de marquer le 3ème but




Christophe Revault chahuté par ses partenaires (partie 1)


Christophe Revault chahuté par ses partenaires (partie 2)


Christophe Revault chahuté par ses partenaires (partie 3)


Les supporters fêtent la victoire