[JO 2008] Handball : tournoi masculin

Groupe A
ESPAGNE - BRESIL 36-35

POLOGNE - FRANCE 30-30

CROATIE - CHINE 33-22


LE CLASSEMENT
Equipe........Pts J G N P.. p... c. Diff
1. FRANCE..... 9 5 4 1 0 148 115 +33

2. POLOGNE.. 7 5 3 1 1 147 128 +19

3. CROATIE... 6 5 3 0 2 140 115 +25

4. ESPAGNE.. 6 5 3 0 2 152 145 +7

5. BRESIL..... 2 5 1 0 4 129 153 -24

6. CHINE...... 0 5 0 0 5 104 164 -60


Groupe B
ISLANDE - EGYPTE 32-32

RUSSIE - COREE DU SUD 29-22

ALLEMAGNE - DANEMARK 21-27


LE CLASSEMENT
Equipe.................Pts J G N P p.... c. Diff
1. COREE DU SUD.. 6 5 3 0 2 122 129 -7

2. DANEMARK........ 6 5 2 2 1 137 131 +6

3. ISLANDE........... 6 5 2 2 1 151 146 +5

4. RUSSIE............. 5 5 2 1 2 136 131 +5

5. ALLEMAGNE....... 5 5 2 1 2 126 130 -4

6. EGYPTE............ 2 5 0 2 3 127 132 -5


Quarts de finale
FRANCE - RUSSIE
POLOGNE - ISLANDE
DANEMARK - CROATIE
COREE DU SUD - ESPAGNE

La Russie pour les Bleus
Cela sonne comme un heureux présage : l'équipe de France masculine est restée invaincue à l'issue du premier tour. Lundi, son match nul (30-30) face au deuxième, la Pologne, lui a permis de finir en tête de la poule A. D'ailleurs, si elle n'a pas gagné pour la première fois depuis le début des des JO de Pékin, c'était en partie parce que Daniel Narcisse a sacrifié un dernier jet franc à quelques secondes de la fin - un nul ou une victoire des Bleus ne changeant plus rien pour les deux équipes. Drôle de hasard, les Bleus affronteront en quarts de finale, mercredi à 6h00, le même pays que leurs homologues féminines, la Russie, l'équipe qui les avait sortis de façon inattendue aux JO d'Athènes (26-24). En demi-finale, ils pourraient rencontrer ensuite le vainqueur de Croatie-Danemark.

Seulement treizième de l'Euro 2008 et privée de podium depuis huit ans dans les tournois internationaux, l'équipe masculine de Russie ne semble pas sur le papier un adversaire excessivement dangereux. «Je crois qu'on est prêt. On n'a pas de raison d'être inquiet», estime Bertrand Gille. Néanmoins, les Russes restent sur un premier tour plus que correct, malgré leur quatrième place dans la poule B, avec deux courts revers contre l'Islande (33-31) et le Danemark (25-24) et une large victoire ce lundi face au premier de la poule, la Corée du Sud (29-22). Ce dernier résultat doit être pris avec une grande précaution puisque les joueurs asiatiques, qualifiés depuis samedi, ont avoué avoir joué à moitié. «Ce résultat est sans importance, la défaite ne nous touche pas», a lâché Kyung Shin Yoon.

Les Bleus sans forcer, les Allemands éliminés
Question de dynamique, les Français n'avaient pas intérêt à sacrifier leur match contre la Pologne. Certes, une défaite les aurait privés de la première place, mais cela n'aurait été important que si les Français avaient voulu choisir leur adversaire en quarts (Islande ou Russie), ce match étant le dernier du jour et le classement final de la poule B étant connu. On ne peut pas dire pour autant que la sélection de Claude Onesta a joué à fond, toute blessure et toute fatigue excessive étant à éviter. Menée à la mi-temps (16-13), elle a recollé à la 46e minute (22-22) sous les applaudissements du blessé Jérôme Fernandez. Les deux équipes sont ensuite restées au coude à coude, les Polonais inscrivant le dernier but du match à moins de trente secondes de la fin face à une défense français sans grande énergie.

En fait, l'événement de la journée était survenu juste avant avec la défaite de l'Allemagne, championne du monde 2007, face au Danemark (27-21) et son élimination. Ce lundi, son niveau de jeu a reflété les carences d'une formation privée de nombreux joueurs. «Je suis effrayé parce qu'il est arrivé», a concédé l'entraîneur de la Mannschaft Heiner Brand. Dans une poule où les cinq premiers de la poule B se sont tenus en un point, l'Allemagne - qui a fini à égalité avec la Russie - a payé cher ses deux revers d'entrée face aux Coréens (27-23) et Islandais (33-29).
L'Equipe.

Quart de Finale
20/08 06:00 France Russie
20/08 08:15 Islande Pologne
20/08 12:00 Croatie Danemark
20/08 14:15 Corée du Sud Espagne

Debout de bonne heure demain matin, j'espère que l'on ne va pas avoir le même match que les filles sinon la télé vole par la fenêtre

Je vais pouvoir voir le match... si j'arrive à me lever de bonne heure !

La France avec sérieux


Emmenés par un Daniel Narcisse de feu (9 buts), les Tricolores ont pris le meilleur sur la Russie (27-24) pour entrer dans le dernier carré olympique. Pour la troisième fois de son histoire, la France jouera pour une médaille en demi-finales du tournoi masculin face à la Croatie ou le Danemark.

PEKIN 2008 - QUARTS DE FINALE MESSIEURS

FRANCE - RUSSIE 27-24 (13-10)
> LE FILM DU MATCH

On ne les y prendra plus. Battus à Athènes par les Russes au même stade de la compétition alors qu'ils étaient favoris, les Français n'ont pas été recueillis à froid. Invaincue en matchs de poule, l'équipe de France a continué sur sa lancée en dominant son bourreau de 2004 de la tête et des épaules. Voici les Experts à un match de la médaille, avec des espoirs de plus en plus renforcés pour l'or. C'est la troisième fois de leur histoire que les Tricolores entrent dans le dernier carré, la première depuis les Jeux d'Atlanta en 1996. Et tenteront de faire mieux que les Bronzés de 1992, seule distinction olympique à ce jour pour le Handball tricolore.

Si la défense tricolore a répondu présent, les Bleus se sont reposés sur l'efficacité de Daniel Narcisse. Explosif en attaque, l'arrière de Chambéry a terminé meilleur marqueur du match avec neuf buts. L'équipe de France s'est détachée dès le milieu de la première période sur une série de quatre buts (6-7 à 10-7). Par la suite, elle a toujours gardé une confortable avance... C'était sans compter sur un petit retour des Russes (22-21) à neuf minutes de la fin, après un flottement de l'attaque française en fin de partie.

"C'est le moment où l'équipe adverse met toutes les forces qui lui restent pour essayer de renverser la vapeur. Dans ces moments-là, il ne faut pas plier, ne pas s'affoler", a commenté Claude Onesta. "Mais l'essentiel est là : le premier cap est passé, s'est laissé dire le sélectionneur tricolore soulagé. Il ne faudrait pas penser que la compétition s'est terminée là. Le rapport de force a basculé en notre faveur dès lors qu'on a commencé à les contraindre sur le plan défensif. Ensuite on les a joué sur la vivacité en attaque" , a expliqué le sélectionneur. Prochain match des Bleus face au Danemark ou la Croatie, championne olympique en titre (à disputer aujourd'hui à 12h) pour une place en finale.

. FICHE TECHNIQUE

France : G. Gille (1), B. Gille (4), Narcisse (9), Girault (4 dont 1 pen.), Karabatic (2), Abalo (7)

Russie : Filippov (1), Krivoshlykov (1), Evdokimov (2), Chernoivanov (4), Rastvortsev (3), Kamanin (1), Koksharov (5 dont 4 pen.), Kovalev (3), Dibirov (1), Igropulo (3 dont 2 pen.)

Onesta : «Un premier cap»
Claude Onesta : «On savait que cela serait un premier cap. Il ne faut pas croire qu'on a fini la compétition. Le premier cap est passé, il fallait être au rendez-vous. C'est un match qui ressemblait à ce qu'on pouvait imaginer. Il y a eu un rapport de forces qui a basculé en notre faveur progressivement en première mi-temps dès qu'on a commencé à les contraindre sur le plan défensif et à les jouer sur la vivacité en attaque. Puis il a fallu accompagner ce match jusqu'à la fin. Il y a toujours un moment où l'équipe adverse met toutes ses forces pour tenter de renverser la vapeur. Il ne faut pas s'affoler, il ne faut pas plier, il faut laisser passer l'orage. A ce moment-là, on a bénéficié d'un Daniel Narcisse, costaud dans sa tête, dans ses jambes et dans son bras. Les matches se terminent toujours comme cela. Il faut une performance individuelle qui vient finir le travail collectif. A la fin, on n'avait plus à marquer des buts, on avait juste à gérer le score et à garder le ballon longtemps. Cela paraît parfois plus besogneux, mais il faut que cela reste efficace. J'ai le sentiment d'un match abouti. Dans ce type de rencontre, les deux équipes ont de l'appréhension. Soit c'est de l'envie de vivre, soit c'est de la peur de mourir. Plus ça va, plus c'est lourd. La demie sera un nouveau bras de fer, un rendez-vous de costauds. On passe d'une tranchée à l'autre et il y a un combat à mener à chaque fois. Le jeu est en place, les joueurs sont en forme, il n'y a pas de blessés à l'exception de Jérôme (Fernandez). C'est forcément un match différent, mais on doit se comporter de manière précise et faire que la dimension de l'événement soit un booster.»

Olivier Girault : «Je suis très heureux. Cela fait maintenant sept mois qu'on y pense. Même à l'Euro, on pensait déjà à la qualification pour les Jeux. Aujourd'hui, on a réalisé que c'était tous ces efforts pour soixante minutes. On a passé brillamment ces soixante minutes. On a abordé comme il fallait. C'était dur parce que c'est vraiment une sacrée équipe. Aujourd'hui, je suis un capitaine heureux, je suis fier de jouer avec ces mecs-là. On s'est battus avec les tripes. Il y avait du talent, des tripes et de la maturité sur le terrain. Quand on s'est réuni à la fin du match, on s'est rappelé qu'on n'avait rien autour du cou pour l'instant à part une accréditation. Le plus dur reste à venir. On a peut-être l'impression qu'il ne peut rien lui arriver à cette équipe de France, mais il lui arrive toujours quelque chose. Il y a quatre ans, on était sortis des poules avec cinq victoires et puis patatra, la catastrophe est arrivée. Aujourd'hui, on a passé ce cap, mais à chaque jour suffit sa peine. Vendredi, ce sera un tout autre match et il faudra déjà oublier ce qui s'est passé aujourd'hui.»

Daniel Narcisse : «On vit une belle aventure avec cette équipe de France depuis un moment. On a eu de très bons et de très mauvais moments. On a vraiment envie d'écrire une belle histoire dans cette Olympiade. On a montré qu'on pouvait y arriver. Il ne faut pas trembler, il faut continuer comme aujourd'hui (mercredi). Aujourd'hui, il y a une belle solidarité entre nous et une forte cohésion de groupe. Contre les Russes, il y a un moment où on n'arrive pas à trouver les solutions en attaque, nos adversaires ne veulent pas mourir et essaient de nous pousser à la faute. Ils commençaient à être plus agressifs sur nous et cela nous a fait jouer un peu en travers. Mais avec une grosse défense, on arrive à récupérer des ballons, cela nous permet de garder un peu de lucidité et de trouver des solutions en attaque. J'ai eu de la réussite aujourd'hui, les mecs ont beaucoup donné pour qu'on y arrive. J'ai essayé de prendre mes responsabilités et cela a marché.»

Thierry Omeyer : « Ce quart était dur, il a été long, les Russes sont restés accrochés jusqu'au bout. Aujourd'hui, on en voulait plus qu'eux, on ne voulait pas une fois de plus laisser ce quart de finale. On est en demie et tout commence. Même avec six buts de retard au milieu de la deuxième période, ils y ont toujours cru. C'est un quart de finale. Les équipes donnent tout ce qui leur reste jusqu'au bout. Ils sont revenus à un but, mais on a su trouver des ressources pour faire la différence. On savait qu'on allait passer par des moments difficiles et on a su les gérer. C'est ce qu'il faut retenir. On avait tous dans un petit coin de notre tête la souffrance qu'on avait vécue à Athènes. On ne voulait pas revivre cela. Il nous reste deux matches et il faut continuer sur cette voie.»

Luc Abalo : «La difficulté dans ce genre de match est d'avoir un temps faible court. Là, on s'est pris un 4-0 qui leur a permis de remonter. On s'est fait peur, mais c'est le hand. C'est ce qu'il faut arriver à gérer. Tant qu'on gagne, je m'amuse toujours. On va bien digérer ce match-là. On sait que cela va être un match difficile en demie. On va mettre tout ce qu'on a pour gagner. Sinon on aura fait un parcours difficile pour rien. L'équipe de France n'a jamais atteint une finale olympique. C'est le but.»
L'Equipe.

bravo à la france!!

L'Islande sort la Pologne
Les Islandais ont créé la surprise de ces premières demies en éliminant la Pologne, vice-championne du monde (32-30). Dès les premières minutes, ils ont réussi à creuser l'écart (5-2 à la 8e) et à conserver entre 3 et 5 buts d'avance pendant toute la première mi-temps (11-7, 21e puis 19-14 à la mi-temps). A 15 minutes du terme, les Polonais parvenaient à revenir à un but, mais sans s'affoler les Islandais ont conclu le match et retrouveront au prochain tour le vainqueur du match Corée du Sud - Espagne.

Quel match !
Mais ils m'ont fait quand même une belle frayeur quand ils se sont fait rattrapés au score par les russes. Quant à l'arbitrage, rien à dire et pourtant c'était des allemands.


ON EST EN DEMI

Quarts de finale
COREE DU SUD - ESPAGNE 24-29
DANEMARK - CROATIE 24-26
POLOGNE - ISLANDE 30-32
FRANCE - RUSSIE 27-24


Demi-finales
ven 22/08/2008
FRANCE - CROATIE 12h00
ISLANDE - ESPAGNE 14h15

Matches de classement (5/8)
ven 22/08/2008
POLOGNE - COREE DU SUD 8h15
RUSSIE - DANEMARK 6h00

France - Croatie ! Ca a un goût de déjà vu !
On prend les mêmes et on recommence... avec le même score bien sûr

titemel a écrit:

France - Croatie ! Ca a un goût de déjà vu !
On prend les mêmes et on recommence... avec le même score bien sûr

Je l'espère aussi sinon je fais un courrier Karabatik

Un courier Karabatic ? Je sais pas ce que c'est mais bon, je te suis

titemel a écrit:

Un courier Karabatic ? Je sais pas ce que c'est mais bon, je te suis

Désolé je voulais dire un courrier à karabatik

J'avais un peu compris !
Mais j'étais à fond dans le délire

L'équipe a écrit:

JO - Hand (H) - Les Bleus en finale

L'équipe de France s'est qualifiée vendredi pour la finale du tournoi. Leur victoire face à la Croatie, championne olympique en titre, (25-23) leur permet d'accéder pour la première fois de l'Histoire à ce stade. Reste à connaître leur futur adversaire : il s'agira soit de l'Islande, soit de l'Espagne, qui s'affrontent plus tard dans l'après-midi.

Bravo les gars!!!!!!!!!!!!
Super match encore une fois, ils vont nous ramener l'or j'espère!

Magnifique victoire, c'est trop bon




Les Bleus en apesanteur
L'équipe de France s'est qualifiée pour la première fois de son histoire en finale des Jeux Olympiques après avoir dominé la Croatie, championne en titre (25-23). Les Français ont su trouver la brèche dans les dix dernières minutes d'un duel indécis pour sceller leur victoire et se donner le droit de jouer pour le titre, dimanche, face à l'Espagne ou l'Islande.

Ces Bleus là ont définitivement pris de la hauteur. A l'image de Daniel Narcisse, deux mètres au dessus du sol à la conclusion d'un incroyable kung-fu à la 59e. Une ultime réalisation tricolore décisive donnant un avantage de trois buts (25-22), dont les Croates ne se rélèveront pas. Si la détente du Réunionnais a fait des ravages sur l'ensemble du match, Thierry Omeyer, dans son but, a également fait des merveilles aux moments décisifs. Et la patte gauche de Cédric Burdet a fait carton plein en première mi-temps (5/5), permettant aux Bleus de rester dans la partie dans les moments plus délicats.

Car il y a eu des passages ardus dans cette rencontre complètement indécise -« de haute lutte»- a précisé Guillaume Gille, où tout s'est joué dans les dix dernières minutes. « C'est à ce moment là que nous avons réussi à trouver les ouvertures, et nous détacher jusqu'à la fin», a confirmé l'ailier droit Luc Abalo (4/10). Pendant 50 minutes, les champions olympiques en titre et les médaillé de bronze européens sont restés au coude à coude. La bande d'Ivano Balic a d'abord joué sur un faux rythme, et profité de sa supérioté numérique en milieu de première période pour prendre trois buts d'avance sur les hommes de Claude Onesta (6-9 à la 16e). Un déficit rapidement gommé par Cédric Burdet, et Olivier Girault sur pénalty (3/3). A la pause, la France, double championne du monde (1995 et 2001), regagnait le vestiaire avec le plus petit des écarts (12-11).

Omeyer : «On a été forts mentalement»
Six arrêts dans les trente premières minutes, dix pendant la demi-heure suivante : Thierry Omeyer, bien aidé par sa défense, a chèrement défendu sa cage, pendant qu'en attaque Daniel Narcisse (5 buts en deuxième période) se jouait de Mirko Alilovic. A nouveau menés à la 47e sur un but de Drago Vukovic, les partenaires d'un précieux Nikola Karabatic trouvaient les ressources mentales nécessaire pour recoller au score, puis s'envoler. D'abord par deux fois grâce à Luc Abalo (21-20 à la 50e). Puis, trois minutes plus tard, Mickaël Guigou, et Daniel Narcisse se chargeaient de corser l'addition (25-22 à la 59e), enterrant les derniers espoirs de victoire des hommes de Lino Cervar. « On n'a pas craqué sur la fin, a expliqué Omeyer, on ne pouvait pas lâcher. Mentalement, on a été très forts».

A l'image du tour préliminaire, le choc entre deux des nations phares du handball mondial a donc tourné en faveur des Tricolores (23-18 en poule). Il n'y a donc pas eu de répétition de cette demi-finale perdue par les "Barjots" aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (24-20), face aux Croates. Mais il y aura bien une équipe de France en finale des JO, à Pékin. Et c'est historique. Il y aura mieux encore que la médaille de bronze décrochée par ces mêmes Barjots en 1992 à Barcelone. C'est sûr. Mais de l'aveu de tous, venus en Chine pour l'or, «le plus difficile reste à faire». Et la «méfiance est de rigueur», selon Claude Onesta.
L'Equipe.

Demi-finales
FRANCE - CROATIE 25-23
ISLANDE - ESPAGNE 36-30


Match pour la 7e place
dim 24/08/2008 DANEMARK - COREE DU SUD 2h00

Match pour la 5e place
dim 24/08/2008 RUSSIE - POLOGNE 4h15

Match pour la 3e place
dim 24/08/2008 CROATIE - 7h30

Finale
FRANCE - ISLANDE 9h45

C'est génial!!! Surprenant que ce soit contre l'Islande! Donc attention ce ne sera facile du tout dimanche!

toujours difficile de jouer contre la surprise d'un tournoi, pas mal de grosses équipes dans tous les sports confondus s'y sont cassés les dents, donc méfiance! mais la France a le talent et les ressources nécessaires pour accrocher cette médaille d'or à leur palmarès! ALLEZ LES EXPERTS!!!!

eric88 a écrit:

A l'image de Daniel Narcisse, deux mètres au dessus du sol à la conclusion d'un incroyable kung-fu à la 59e.

C'est vrai, superbe cette action !

Bravo aux Français, bon match et ils ont très bien géré les dernières minutes !

L'or au bout des doigts
La France n'a pas tous les jours l'occasion de décrocher une médaille d'or olympique dans un sport collectif. Après-guerre, seule l'équipe de football a réussi cet exploit, en 1984, aux Jeux de Los Angeles. Dimanche à Pékin (9h45, heure française), les hommes de Claude Onesta auront l'occasion de rejoindre dans l'histoire olympique tricolore William Ayache, Daniel Xuereb, José Touré et consorts. Pour cela, les Bleus devront battre l'Islande. Certes, l'adversaire est moins petit que ne le laisse supposer sa population, à peine plus de 300 000 âmes, soit... 200 fois moins qu'en France. Et les Islandais participent tout de même à leurs sixièmes Jeux sur dix possibles. Mais les Tricolores ne doivent pas être mécontents de disputer le match le plus important de leur carrière contre une équipe qui montera sur son premier podium international à Pékin.

Pour les Bleus, l'Islande, c'est aussi une foule de bons souvenirs et le symbole de la première grande aventure du handball tricolore, les JO de Barcelone. C'est en battant les Islandais aux Championnats du monde 1990 que les Bleus avaient obtenu leur billet pour la Catalogne, où ils avaient décroché leur première médaille olympique, en bronze, aux dépens de... l'Islande justement. Trois ans plus tard, les «Bronzés», devenus les «Barjots», avaient donné à la France son premier titre mondial dans un sport collectif à Reykjavik, la capitale de l'Islande. Et cette année, les «Experts» ont déjà battu les Islandais à deux reprises : en janvier en Norvège dans un match de poule du Championnat d'Europe (30-21), où le demi-centre Nikola Karabatic avait fait un festival (10 buts), et plus récemment en juillet dans un tournoi de préparation (31-28) à Strasbourg. Certainement pas des garanties de victoire, mais des signes avant-coureurs encourageants.

L'Islande, tout en puissance
En finale, les Français vont devoir s'adapter à un style de jeu tout à fait différent de celui de leur adversaire en demies, la Croatie. Autant les Croates, tenants du titre, sont fins tacticiens, cassant le rythme jusqu'à la limite de ce que permet le règlement, autant les Islandais sont plutôt des adeptes d'un handball physique, qui pourrait être qualifié de «rentre-dedans». Il y a du solide dans cette équipe, du lourd même comme le pivot Sigfus Sigurdsson (1,98, 114 kg), mais pas beaucoup d'esthètes à part la star Olafur Stefansson (35 ans), qui joue en Espagne à Ciudad Real avec Didier Dinart. Les autres évoluent pour la plupart au Danemark - cinq - ou en Allemagne - quatre -, seuls trois étant dans le championnat islandais.

En France au contraire, les talents bruts ne manquent pas, entre Daniel Narcisse, le meilleur buteur du groupe (33 buts), le feu follet Luc Abalo (ici devant Olivier Girault face à la Croatie, photo L'Équipe), ou encore Bertrand Gille, le tireur bleu le plus efficace (30 buts à 73% de réussite). Favoris logique de cette finale, les Bleus doivent se méfier de leurs adversaires mais aussi d'eux-mêmes. Il y a dix-huit mois, les Tricolores avaient payé au prix fort un manque d'implication dans un match du Mondial 2007 qui s'était soldé par une démonstration islandaise (+8). Ce jour-là, le sélectionneur Claude Onesta avait déclaré que «visiblement, l'atmosphère était trop bonne autour de cette équipe de France». Elle ne pouvait pas l'être autant qu'elle ne le sera si l'or est au bout de la route, ce dimanche. (Avec AFP)
L'Equipe.

Attention de ne se voir trop beau! J'ai confiance mais les Islandais ont fait un tres beau tournoi et ont été impressionnants en demi finale contre les Espagnols. Alors il faudra faire un match plein pour avoir l'or olympique.

superbe première mi-temps, on va lavoir cette médaille d'or!!!

Mi-temps et la France mène 15-10, pour l'instant tout va bien
Un grand Thierry Omeyer dans les buts